FDG (SSC04
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07) Plus nouveau est la supériorité du PET sur l'IRM corps entier pour la détection des
métastases de cancer bronchique (SSA04
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04). Enfin une étude souligne l'intérêt des ultrasons du creux
sus
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claviculaire pour détecter les ganglions métastatiques des cancers bronchiques (SSC04
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06).
Le CAD (computer assisted detection) ou détection assistée par ordinateur
Le développement du CAD est vraiment le point le plus marquant du congrès en imagerie pulmonaire.
Cette technique fait l'objet d'une recherche active dont la justification apparaît pleinement aujourd'hui
avec la grande variabilité interobservateur et fiabilité contestable de l'œil du radiologue dans la
détection des petits nodules. C'est donc du CAD en tant qu'outil adjoint à l'utilisation du scanner
multicoupe dont on a beaucoup parlé cette année.
L'impact du CAD a été évalué par l'équipe de Ph. Grenier (SSG06
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01) et par d'autres auteurs (SSQ05
-
05)
et (SSG06
-
03) (SSQ05
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02). Tous ont montré que la sensibilité est accrue de 5 à 10% dans la détection
des nodules en scanner multicoupe. Les cancers méconnus au cours d'un dépistage le sont en effet
quelque soit l'expérience du lecteur et l'utilisation du CAD augmente sensiblement la détection de ces
cancers (SSA04
-
05). La distinction entre nodules bénins et malins est elle aussi améliorée par le CAD
(SSG06
-
02). Dans une population non sélectionnée, en routine clinique, le CAD a un impact très positif
lorsqu'il est utilisé comme second lecteur (SSG06
-
04), un rôle important que cet outil dont on imagine
mal se passer à la vue de ces résultats semble ravir sans ambiguïté à la plus traditionnelle double
lecture. Cet impact positif du CAD se retrouve quel que soit le mode de visualisation des anomalies
détectées par le CAD (SSG06
-
07). Une des limites de ce gain de sensibilité réside dans la densité des
nodules. Le CAD détecte ainsi 19% de nodules pulmonaires solides omis par une lecture radiologique
mais ne détecte aucun des nodules en verre dépoli (non solides) de cette série (SSQ05
-
01).
Au CAD est associée la détermination automatique du volume des nodules, outil majeur du suivi et qui
découle de l'insuffisance du pouvoir de caractérisation du scanner. Elle est montrée comme
suffisamment précise pour une utilisation clinique dans l'évaluation de la réponse tumorale en
cancérologie (SSG06
-
06). Plusieurs communications soulignent les paramètres qui sont susceptibles
d'influencer négativement la fiabilité de ces mesures de volume. Les sources d'erreur ont été identifiées
dans une étude comparant deux systèmes commercialisés, ainsi l'inclusion de vaisseaux adjacents
(SSM05
-
01). Les nodules irréguliers et les images focales en verre dépoli sont des causes d'erreur
prévisibles (SSM05
-
02). Le degré d'inspiration, les mouvements cardiaques (SSG06
-
08) et l'utilisation du
MIP (SSG06
-
09), l'épaisseur de coupe trop élevée (SSQ05
-
06) peuvent aussi avoir un impact négatif
(SSM05
-
03), autant d'éléments à prendre en compte lorsqu'une comparaison volumétrique est effectuée.
Tous ces paramètres sont essentiels à la fiabilité de la détection automatique de la croissance du
nodule qui peut s'avérer un outil très utile en pratique (SSM05
-
05).
Pneumopathies infiltratives diffuses
Les PID (pneumopathies infiltrantes diffuses) ne font plus réellement l'actualité en imagerie thoracique
et les communications viennent plutôt confirmer sur des séries importantes des résultats déjà connus.
L'aspect des NSIP a été souligné par Lynch et al (SSG05
-
02) sur une série de 167 patients ayant eu une
biopsie pulmonaire chirurgicale. La rareté du rayon de miel et la prédominance basale du verre dépoli et
des réticulations intralobulaires ont été confirmées. Des différences avec l'UIP existent en terme de
population mais les aspects TDM des 2 affections peuvent se recouper comme le montre une série de
104 sujets suivis dans le temps. Le scanner a alors un intérêt pronostique puisque l'importance des
images de condensations est corrélée à l'amélioration des paramètres physiologiques respiratoires sous
traitement (SSE05
-
04). Dans une étude multivariée, Goldin et al ont montré que le signe différentiel le
plus utile entre UIP et NSIP était la présence du rayon de miel dans les UIP (SSG05
-
07). La
détermination d'une maladie active au cours de la sclérodermie a été jugée par contre difficile comme l'a
montré l'absence de corrélation entre résultats de BAL et opacité en verre dépoli (SSG05
-
05). Signalons
enfin le très bel exhibit de l'équipe de M. Brauner (et al) qui montre les aspects inhabituels des
sarcoïdoses thoraciques ((2410CH
-
p).
Vaisseaux pulmonaires
Bien que l'IRM soit seule capable d'apporter des informations sur le flux des artères pulmonaires que ne
peut donner la simple analyse morphologique (SSK06
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07), le scanner multicoupes reste l'examen de
choix pour l'imagerie de la circulation pulmonaire. Le regroupement de 14 études de la littérature
confirme que la négativité d'un scanner permet d'éliminer avec une valeur prédictive négative de plus de
95% le diagnostic d'embolie pulmonaire (SSK04
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02). Enfin, une probabilité clinique faible d'embolie
pulmonaire est retrouvée dans 48% des embolies avérées, ce qui confirme la faible valeur prédictive de
l'évaluation clinique dans le diagnostic d'embolie pulmonaire (SSK04
-
04). L'équipe de Lille a par ailleurs
confirmé la faisabilité, l'innocuité et l'efficacité du Gadolinium substitué à l'Iode en cas d'insuffisance
rénale pour l'évaluation des vaisseaux intrapulmonaires (SSK04
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09). Enfin, à la frontière de l'imagerie
cardiaque, deux études ont confirmé le potentiel du scanner dans l'évaluation de la fonction ventriculaire
droite, par mesure des diamètres ventriculaires (SSK04
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07) pour montrer l'effet de la thrombolyse, ou
encore par l'évaluation de l'obstruction vasculaire, qui apporte un élément prédictif sur l'évolution
(SSK04
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08)
Imagerie radiographique digitale
Dans le domaine de l'imagerie pulmonaire digitalisée, il faut noter les performances moins bonne des
systèmes plaques phosphores par rapport aux autres types de radiographie digitalisée (SSJ05
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02),
l'intérêt de la double énergie dans la détection des calcifications coronaires (SSJ05
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01) et les bons
résultats des détecteurs plans sur appareil mobile de radiographie au lit comparés à ceux des plaques
phosphores et s'accompagnant d'une économie de dose de l'ordre de 50% (SSJ05
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04). Il faut également
signaler au chapitre des nouveautés l'apparition de la tomosynthèse, une technique qui ne manquera
pas de rappeler des souvenirs aux nostalgiques de l'imagerie thoracique avant le scanner et dont la
sensibilité dans la détection des nodules est très grande puisqu'au prix d'une très faible irradiation, elle
permet une analyse radiographique en coupe des poumons. Bien qu'il paraisse peu probable que cette
technique soit concurrente du scanner, elle peut peut
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être être appellée à remplacer la radiographie
dans certaines de ses applications.
Imagerie interventionnelle