Imagerie Cardio-thoracique

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ECR 2014
Reportage Bourse SFR - Agfa
Imagerie Cardio-thoracique
Samia COLLOT
L’imagerie cardio thoracique a encore une fois bien été représentée cette année.
Les sessions se sont adressées à un public averti mais également novice.
Nous avons particulièrement apprécié la qualité des modérateurs et
l’interactivité des sessions au travers de nombreux cas cliniques.
Imagerie cardiaque :
Lors de la session SF 4, l’importance de l’évaluation du cœur droit dans le couple
cœur/poumon a été rappelée, de nombreux articles ayant démontré que la
fonction cardiaque droite est un facteur pronostique majeur des pathologies
cardiaques et pulmonaires chroniques.
Après des rappels anatomiques et physiologiques, l’accent a été mis sur les
pathologies congénitales impliquant le cœur droit, les particularités
physiopathologiques de l’atteinte ischémique du cœur droit et leurs implications
en imagerie (Grothoff et al. Circulation CI 2011). Enfin l’importance de
l’évaluation IRM dans les critères diagnostiques majeurs des DAVD a été rappelée
(Eur Heart J 2010).
Au cours de la session RC 1503, les orateurs ont partagé leurs trucs et astuces
pour la réalisation d’un coro scanner ou d’une IRM cardiaque chez les patients
tachycardes, arythmiques ou chez les enfants. Toutes les problématiques
techniques ont été abordées, en apportant pour chacune une solution pratique.
Enfin, ont été abordés les pièges en imagerie cardiaque (session E 1620), illustrés
par des cas cliniques interactifs.
Imagerie thoracique :
Tous les aspects de la pathologie thoracique liée aux traitements, à la fois
médicamenteux et lié à la iatrogénie, ont été détaillé lors de la session E 820 a.
T
Franquet (A-197) a brossé toutes les pathologies infiltratives post
médicamenteuses en rappelant l’importance des données clinico biologiques
dans l’interprétation des aspects radiologiques.
A travers de nombreux cas cliniques interactifs, et après avoir rappelé
l’importance de protocoles d’examen rigoureux, G.R.Ferretti (A-198) a traité des
complications liées aux techniques invasives thoraciques (chirurgie,
radiofréquence, intubation difficile, endoscopie).
Au cours de la session RC1104, tous les aspects des lésions en verre dépoli ont été
abordés. Après des rappels physiopathologiques nécessaires et didactiques (A288, S.R. Desai), les pathologies infiltratives et infectieuses associant des
anomalies en verre dépoli ont été abordées (A-289, K. Marten-Engelke).
Tous les aspects des lésions suspectes en verre dépoli (A-290, G.R.Ferretti), leurs
corrélations
anatomopathologiques
ainsi
que
leurs
particularités
épidémiologiques ont été détaillés. L’accent a été porté sur le chevauchement
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possible entre l’aspect en imagerie des lésions dysplasiques et des
adénocarcinomes mini invasifs, et sur l’agressivité des nodules mixtes
comparativement aux nodules en verre dépoli pur. La Fleischner Society
(Radiology 2013) propose un algorithme de suivi et une conduite à tenir
thérapeutique dédiée aux lésions en verre dépoli en fonction de leur aspect :
- en cas de nodule unique en verre dépoli de taille inférieure à 5 mm, aucun suivi
n’est préconisé ;
- en cas de nodule de taille supérieur à 5 mm, un premier contrôle à 3 mois est
proposé, s’il persiste, une surveillance pendant 3 à 5 ans est nécessaire.
- en cas de nodule mixte persistant à 3 mois, si la composante solide est de taille
inférieure à 5 mm, un suivi pendant 3 ans est préconisé, si la composante solide
est de taille supérieure, une biopsie ou un traitement chirurgical est proposé.
Plus récemment, Lee HY (AJR 2014) propose une conduite à tenir en fonction de
la taille : les lésions en verre dépoli pur de taille supérieure à 15 mm doivent être
traitées chirurgicalement, et surveillées pour les tailles inférieures. Du fait de la
croissance lente de ces lésions, les patients âgés de plus de 70 ans ne devraient
pas être surveillés.
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