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Éditions H&K Publié dans les Annales des Concours 3/15
Partie I
I.1 Soit x∈[−1 ; 1 ]. On a successivement :
•t0(x) = 1 ;
•t1(x) = cos(Arccos x) = x;
•t2(x) = cos(2 Arccos x) = 2 cos2(Arccos x)−1 = 2x2−1.
Avant de donner t3, exprimons cos(3θ)en fonction de cos θ,cos2θ, etc. :
cos 3 θ= cos(2 θ+θ)
= cos 2 θcos θ−sin 2 θsin θ
= (2 cos2θ−1) cos θ−2 cos θsin θsin θ
= 2 cos3θ−cos θ−2 cos θ(1 −cos2θ)
cos 3 θ= 4 cos3θ−3 cos θ
On en déduit donc que
t3(x) = 4 cos3(Arccos x)−3 cos(Arccos x) = 4x3−3x
∀x∈[−1 ; 1 ] t0(x) = 1 t1(x) = x t2(x) = 2x2−1et t3(x) = 4 x3−3x
Rappelons que la fonction cosinus définit une bijection de [ 0 ; π]sur [−1 ; 1 ].
Sa bijection réciproque est appelée « arc cosinus » et notée Arccos . On a donc
très simplement, pour x∈[−1 ; 1 ],cos(Arccos x) = xet Arccos x∈[ 0 ; π].
I.2 La fonction t0est constante, égale à 1. Elle n’a pas de racine et ses extremums
sont tous les points de [−1 ; 1 ].
La fonction t1n’admet que 0 comme racine. Son maximum, qui vaut 1, est atteint
en 1. Son minimum est atteint en −1et vaut −1.
Établissons le tableau de variations de t2, avec t′
2(x) = 4 xpour x∈[−1 ; 1 ].
x−1 0 +1
t′
2(x)−0 +
1 1
t2(x)ց ր
−1
Le maximum de t2vaut 1et il est atteint en −1et en 1. Son minimum vaut −1et
il est atteint en 0. Les racines de t2sont −p1/2et +p1/2.
De même, établissons le tableau de variations de t3, avec t′
3(x) = 12 x2−3pour
x∈[−1 ; 1 ]. Les racines du polynôme Pdéfini par P(x) = 12 x2−3sont −1/2et 1/2.
x−1−1/2 1/2 1
t′
3(x) + 0 −0 +
1 1
t3(x)ր ց ր
−1−1
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