(*II.f) Montrer que Aest un atlas diff´erentiable.
[Indication: Soient, comme dans la d´efinition de l’atlas A,xjdans Rt.q. cj=p(xj)pour
j= 1,2. Posons U12 := Uc1∩Uc2et φ12 := φc1◦φ−1
c2:φc2(U12)→φc1(U12). Il suffit
maintenant de montrer que pour cdans U12,φ12 est diff´erentiable en c. En prenant les
uniques y1resp. y2dans Ix1resp. Ix2t.q. p(y1) = p(y2) = con pourra d’abord montrer que
sur la composante connexe de U12 contenant c,φ12 est donn´ee par ϑnpour un nappropri´e.
Ensuite l’´enonc´e suit de la partie (II.a).]
Admettons dans la partie (II.g) –sans d´emonstration– que R/∼avec l’atlas Aconstruit
est une vari´et´e diff´erentiable. Nous ne demandons donc pas de v´erifier les conditions
topologiques suppl´ementaires exig´ees d’une vari´et´e!
(*II.g) Montrer que R/∼est diff´eomorphe `a S1.
[Indication: l’application E:R→S1, E(x) = exp(2π√−1x) = (cos(2πx),sin(2πx)) in-
duit une application F:R/∼ → S1. On pourra montrer que l’application Fest un
diff´eomorphisme.]
III. “Applications altern´ees, anti-sym´etriques, ...”
Soit Eun espace vectoriel r´eel de dimension finie et t:Ek=E×...E →Rune application
k-lin´eaire (i.e. t∈ ⊗kE∗).
Montrer que les conditions suivantes sont ´equivalentes:
(i) pour toute permutation σdans Sket toute famille v1, ..., vkdans E
t(vσ(1), ..., vσ(k)) = sign(σ)·t(v1, ..., vk);
(ii) pour toute paire d’indices (i, j) tel que i6=jet pour toute famille v1, ..., vkdans E
on a t(v1, ..., vj, ..., vi, ..., vk) = −t(v1, ..., vi, ..., vj, ..., vk);
(iii) pour toute paire d’indices (i, j) tel que i6=jet pour toute famille v1, ..., vkdans E
telle que vi=vjon a t(v1, ..., vk) = 0;
(iv) pour toute famille li´ee v1, ..., vkdans Eon a t(v1, ..., vk) = 0.
IV. “Le tangent d’une application et la matrice de Jacobi”
Soient Uresp. Vouverts dans Rmresp. Rnet F:U→Vdiff´erentiable. Soient, de plus,
p∈U,F(p) = q∈Vet
TpF:TpU→TqV
le tangent de Fdans p. Soient finalement (x1, ..., xm) et (y1, ..., yn) les coordonn´ees canon-
iques sur Rmresp. Rn, et B={∂
∂x1|p, ..., ∂
∂xm|p}resp. C={∂
∂y1|q, ..., ∂
∂yn|q}les bases
naturelles de TpUresp. TqV, et
M=MatC
B(TpF)
la matrice de TpFdans ces bases. (Comme d’habitude, nous identifions -pour ejle j-i`eme
vecteur canonique de Rm- la classe [γej]pde la courbe γej(t) = p+t·ejavec ∂
∂xj|pet d’une
fa¸con analogue en q∈V⊂Rn.)
Montrer que Mest la matrice de Jacobi de l’application diff´erentiable Fau point p.
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