Qu'est-ce que la mort cérébrale ?
Il est avant tout important de savoir que les médecins ont mis tout en
œuvre pour sauver la vie de votre proche. Il arrive parfois que le
pronostic vital soit tellement engagé que toute chance de guérison est
exclue.
La plupart des dons d'organes proviennent de patients en état de mort
cérébrale. Il s’agit de personnes hospitalisées avec des lésions cérébrales
irréversibles dues à un accident, une hémorragie cérébrale, une tumeur
au cerveau, un arrêt cardiaque. Dans toutes ces circonstances, le cerveau
reçoit à un certain moment trop peu voire plus du tout d'oxygène, et il
meurt. Cette situation ne peut pas s’améliorer ni évoluer. Dans ce cas,
toutes les fonctions vitales du cerveau s’arrêtent. Le patient ne peut plus
respirer de manière autonome, il ne peut plus se réveiller ni bouger (mais
parfois certains réflexes subsistent).
Le patient semble dormir car son corps est encore chaud, une tension
artérielle est bien présente et son cœur continue de battre.
Avec les examens qui s’imposent, il est impossible pour les médecins de
confondre un coma et une mort cérébrale. À ce moment, tout traitement
devient inutile parce que la personne est décédée. La mort cérébrale est
irréversible.
Par qui et comment la mort cérébrale est-elle déterminée ?
La détermination de la mort cérébrale est définie par la loi et elle doit
être prononcée par trois médecins différents, indépendamment les uns
des autres. En outre, ils ne peuvent avoir aucun lien avec les receveurs
potentiels ni participer à la transplantation.
Pour déterminer la mort, ils se basent sur les dernières connaissances
scientifiques. Chacun des médecins effectue séparément plusieurs
examens pour tester la conscience, la respiration et les réflexes. L'heure
officielle de la mort correspond au moment où le troisième médecin
constate le décès. À ce moment, le médecin prendra contact avec le
centre de transplantation.