ECR 2014 Reportage Bourse SFR - Agfa
Imagerie ostéoarticulaire diagnostique
Pierre VIALA (CHU de Montpellier / CHU de Nîmes)
L’imagerie ostéoarticulaire diagnostique a été bien représentée lors de ce congrès, tant
sur le versant scientifique (86 présentations) que didactique (35 présentations).
Sessions scientifiques : voici quelques études qui m’ont semblé particulièrement
intéressantes :
o Schäffeler et al (Coire/Suisse, Munich/Allemagne) ont présenté deux signes
sur des arthroIRM d’épaule en position d’abduction - rotation externe (ABER)
permettant d’objectiver l’hyperlaxité articulaire : le crescent sign et le triangle
sign.
o Von Falck et al (Hanovre/Allemagne) ont présenté un travail sur la possibilité
de réaliser des arthroscanners de poignet grâce à la fonction 3D de la table de
scopie (C-arm CT), avec une très bonne qualité d’image et une amélioration
du flux de travail comparativement à l’arthroscanner classique.
o Ehrmann et al (Zurich/Suisse) ont montré que certains signes classiquement
décrits comme étant en faveur d’une aponévropathie plantaire mécanique
d’insertion (« aponévrosite ») sont en réalité fréquents chez des patients
asymptomatiques (20%). Ces signes étaient un hypersignal T1 de
l’aponévrose, un signal oedémateux des tissus mous superficiels à
l’aponévrose et une épine calcanéenne.
o Geith et al (Munich/Allemagne) ont présenté un travail montrant qu’en
imagerie de diffusion, les valeurs de b qui semblent les plus utiles pour
différencier les tassements vertébraux bénins versus malins sont faibles à
intermédiaires (b=100, 250, 400s/mm2).
o Feydi et al (Paris/France) ont montré que les acquisitions basse dose EOS
zoomées semblent pouvoir remplacer les radiographies conventionnelles
pour l’analyse des remaniements structuraux dans les spondylarthropathies.
o Haubenreisser et al (Mannheim, Allemagne) ont montré qu’une acquisition
monochromatique en scanner double énergie associée à des reconstructions
itératives permettait d’améliorer la qualité d’image et de réduire les artéfacts
métalliques lors de l’exploration des arthrodèses rachidiennes. Au final, une
valeur autour de 110 keV leur semblait optimale concernant la qualité
d’image et l‘analyse des tissus environnants.