Jaime A Davidson est Clinical Associate
Jaime A Davidson est Clinical Associate
Jaime A Davidson est Clinical Associate
Professor of Medicine à la Southwestern
Professor of Medicine à la Southwestern
Professor of Medicine à la Southwestern
Medical School de l’Université du Texas,
Medical School de l’Université du Texas,
Medical School de l’Université du Texas,
Etats-Unis, et travaille actuellement pour
Etats-Unis, et travaille actuellement pour
Etats-Unis, et travaille actuellement pour
Endocrine and Diabetes Associates of Texas.
Endocrine and Diabetes Associates of Texas.
Endocrine and Diabetes Associates of Texas.
Kasiske BL, Chakkera HA, Roel J. Explained and
Kasiske BL, Chakkera HA, Roel J. Explained and
unexplained ischemic heart disease risk after
unexplained ischemic heart disease risk after
2 Kasiske BL, Snyder JJ, Gilbertson D, Matas AJ. Diabetes
2 Kasiske BL, Snyder JJ, Gilbertson D, Matas AJ. Diabetes
mellitus after kidney transplantation in the United
mellitus after kidney transplantation in the United
Am J Transplant 2003; 3: 178-85.Am J Transplant
3 Baid S, Cosimi AB, Farrell ML, et al. Posttransplant
3 Baid S, Cosimi AB, Farrell ML, et al. Posttransplant
diabetes mellitus in liver transplant recipients:
diabetes mellitus in liver transplant recipients:
risk factors, temporal relationship with hepatitis C
risk factors, temporal relationship with hepatitis C
virus allograft hepatitis, and impact on mortality.
virus allograft hepatitis, and impact on mortality.
4 Depczynski B, Daly B, Campbell LV, Chisholm DJ,
4 Depczynski B, Daly B, Campbell LV, Chisholm DJ,
Keogh A. Predicting the occurrence of diabetes
Keogh A. Predicting the occurrence of diabetes
mellitus in recipients of heart transplants.
mellitus in recipients of heart transplants.
5 Emre S, Genyk Y, Schluger LK, et al. Treatment of
5 Emre S, Genyk Y, Schluger LK, et al. Treatment of
tacrolimus-related adverse effects by conversion to
tacrolimus-related adverse effects by conversion to
cyclosporine in liver transplant recipients.
cyclosporine in liver transplant recipients.
Transpl Int 2000; 13: 73-8.Transpl Int
En 2003, un ensemble de directives pour
le traitement et la gestion du diabète
d’apparition récente après une greffe
a été élaboré par un groupe d’expert
international multidisciplinaire. Ce
groupe s’est réuni quelques mois plus
tard afin de mettre à jour ces directives,
qui couvrent à présent la greffe de rein,
du foie et du coeur. Les directives ont
été développées en collaboration avec la
Fédération Internationale du Diabète (FID)
et seront très bientôt publiées sur le site
internet de la Fédération (
De façon générale, les directives
recommandent de commencer le
traitement le plus rapidement possible chez
les receveurs de greffe qui développent
un diabète d’apparition récente après
une greffe. De plus, l’importance de
l’application d’un traitement en vue
d’atteindre des objectifs spécifiques
y est soulignée (voir Tableau 1).
Avant la greffe, les facteurs de risque de
la maladie cardiovasculaire et du diabète
d’apparition récente (des antécédents
familiaux, des troubles du métabolisme du
glucose et des taux élevés de cholestérol)
doivent être enregistrés. Il est recommandé
de donner aux personnes à risque
des conseils sur le contrôle du poids,
l’alimentation et l’exercice physique.
Si une personne bénéficiant d’une greffe
développe un diabète d’apparition récente,
la dose de stéroïdes doit être réduite
autant que possible. La dose de tacrolimus
ou de cyclosporine peut également être
réduite et il peut s’avérer bénéfique
pour certaines personnes prenant du
tacrolimus de passer à la cyclosporine si
le diabète s’est développé ou est difficile à
contrôler. Les personnes chez qui les doses
d’immunodépresseurs sont réduites doivent
être étroitement surveillées, de façon
constante, afin d’identifier tout signe de rejet.
Les directives recommandent une
surveillance régulière de la glycémie et
des taux de cholestérol des personnes
qui développent un diabète d’apparition
récente après une greffe. Une détérioration
de ces taux ou le développement de
complications, telles que les ulcères du
pied ou la rétinopathie, peuvent nécessiter
une intensification du traitement. Une
approche de traitement concentré
sur des objectifs précis est fortement
recommandée, le médecin définissant
un taux de glycémie cible pour chaque
personne. La réalisation de l’objectif peut
nécessiter la combinaison de modifications
du style de vie, d’une prise de médicaments
et d’injection d’insuline (voir Tableau 1).
L’utilisation d’hypoglycémiants oraux
chez les receveurs de greffe est toutefois
limitée et les directives ne recommandent
pas de médicaments spécifiques : le
choix du traitement doit être fait par le
médecin en fonction de chaque individu.
Les personnes atteintes
de diabète d’apparition
récente après une greffe
doivent être traitées dès
que possible avec des
objectifs spécifiques.
Les directives recommandent également
une approche des taux de cholestérol et
de l’hypertension basée sur des objectifs
précis (voir Tableau 1). Le traitement strict
de taux élevés de cholestérol peut réduire
le risque de maladie cardiovasculaire ; les
objectifs doivent être définis selon le niveau
de risque de chaque individu. Un niveau de
tension artérielle cible de 130/80 mmHg
est recommandé pour toutes les personnes
atteintes de diabète d’apparition récente
après une greffe. Des médicaments visant
à réduire la tension artérielle, comme les
inhibiteurs de l’enzyme de conversion
de l’angiotensine (ACE), doivent être
utilisés pour maintenir ce niveau cible.
Il faut espérer que l’adoption de ces
directives conduira à la fois à une réduction
du risque de diabète d’apparition récente
après une greffe et à une réduction de
l’impact de la condition sur les receveurs
de greffe qui développent le diabète.