UE Respi : Sémio (V.Jounieaux) 22/02/12
Typeuses : Léa A. et Stay’Funny Bucket Correctrice : Joanna C.
Signes de gravités cliniques : hospitalisation (A SAVOIR ++)
Constantes vitales :
o Fièvre < 36° ou > 40°C (fièvre : souvent infection mal tolérée, atteinte d’un organe)
o Polypnée (fréquence respiratoire > 30/min).
o Tachycardie (fréquence cardiaque > 120/min).
o Hypotension artérielle (PAS < 90 mmHg).
o SpO2 < 90% (→souffrance des tissus à cause de l’hypoxie)
Données cliniques (souvent tardifs mais plus graves)
o Mise en jeu des muscles ventilatoires accessoires pour conserver une ventilation qui assure les besoins en
O2 (SCM, trapèze, intercostaux normalement inactifs lors de la ventilation au repos) Tirage sus-
claviculaire, sus-sternal – battement des ailes du nez : détresse respiratoire aigue.
o Faillite des muscles diaphragmatiques (muscle strié à activité rythmique spontanée) à l’origine d’une
respiration abdominale paradoxale.
La respiration entraine un abaissement de la coupole diaphragmatique (par contraction) ce qui tire sur les
côtes inférieures : augmentation du diamètre antéro-postérieur du thorax. Les muscles diaphragmatiques
repoussent normalement les viscères vers l’avant. Cependant, quand le sujet décompense, il ne respire
qu’avec ses intercostaux (augmentation du diamètre ant-post moindre). Le diaphragme, flaccide, est aspiré
par la pression pleurale négative dans le thorax : le diaphragme ne marche plus, c’est la respiratoire
abdominale paradoxale qui annonce l’arrêt respiratoire à court terme (signe de gravité)
Rq : Le diaphragme n’a jamais de crampe, un dysfonctionnement entraine son arrêt.
o Creusement abdominal inspiratoire. Le diaphragme est attiré dans le thorax par la
dépression pleurale.
o Expansion abdominale expiratoire.
o Annonce l’arrêt respiratoire à plus ou moins court terme.
1) Difficulté à parler.
2) Inefficacité de la toux.
3) Cyanose (coloration bleutée des extrémités des doigts, des lèvres, des oreilles) : traduit la
désaturation du sang en O2 (manque d’O2 hypoxémique), signe tardif (survient avec Sp02 < 85%)
4) Marbrures : traduit la vasoconstriction cutanée
5) Troubles de la conscience (score de Glasgow) - Astérixis ou "flapping tremor" (1er signe
d’encéphalopathie hypercapnique : retentissement de l’hypercapnie sur les centres nerveux
respiratoires – le tonus musculaire lâche transitoirement.) C’est une annonce du coma calme
hypercapnique.
Rq : Manque d’O2 entraine stress et hyperactivité ; excès de CO2 entraine un coma calme : hypercapnie.
Respiration paradoxale abdominale : l’abdomen se creuse, sujet à intuber et ventiler+++
- Signes de gravités biologiques (A SAVOIR ++)
o GB < 4000/mm3 ou > 20000/mm3 (leucopénie ou hyperleucocytose): traduit souvent des
processus infectieux graves
o Hb < 9g/100mL ou Ht > 30% (anémie)
o Thrombopénie.
o Insuffisance rénale (urée > 11mmol.L-1).
o Natrémie < 130mmol/L.
o Glycémie ≥ 14mmol/L.