ELEMENTS DE CORRECTION LOI DE PROBABILITE A DENSITE Exercice 1 X est une variable aléatoire continue qui suit une loi de probabilité uniforme sur [0;1]. D’où : 20 15 ­ 60 60 15 20 p ÂX = =5 =1 . 60 60 60 12 1­0 Exercice 2 1. f est une fonction polynôme, donc elle est continue sur [0;1]. f (x)=12(x 3­x 5)=12x 3(1­x 2). Donc f (x) est positif sur [0;1]. 1 1 f (x)dx= 3x 4­2x 6 =1. 0 0 Pour ces trois raisons, f est bien une densité de probabilité. 1 4 6 1 12 4 6 2 2. a) p X< = f (x)dx= 3x ­2x =3× 1 ­2× 1 = 3 ­ 2 = 6 ­ 1 = 5 . 2 0 2 2 16 64 32 32 32 0 1 1 1 b) E(X)= xf (x)dx= (12x 4­12x 6)dx= 12 x 5­ 12 x 7 = 12 ­ 12 = 24 . 0 0 7 0 5 7 35 5 Exercice 3 1. a) E(T)= 0+10 =5. Le temps d’attente moyen de Monsieur Dulac est de 5 minutes. 2 b) p(T>7)=p1­p(TÂ7)=1­ 7­0 = 3 =0,3. 10­0 10 2. a) Monsieur Dulac répète 10 fois de façon identique et indépendante un schéma de Bernoulli. Donc X suit une loi binomiale de paramètres n=10 et p=0,3. 10 b) p(X=0)= ×0,710×0,30 ó0,028. 0 c) Il suffit de taper à la calculatrice BinominalCD(5,10,0.3). Donc p(XÂ5)ó0,953. Exercice 4 1. En tapant 0,5-NormCD(39.8,40,0.1,40), on obtient p(XÂ39,80)ó0,02. 2. X suit la loi normale N (μ,σ 2) avec mu=40 et σ=0,1. p(39,80ÂXÂ40,20)=p(μ­2σÂXÂμ+2 σ). Donc p(39,80ÂXÂ40,20)ó0,95. 3. 1­0,95=0,05. Donc la probabilité qu’un panneau pris au hasard ne soit pas acceptable est d’environ 0,95. Exercice 5 1. a) pD (A)=1­pD (Ò A )=-0,006=0,994. Ò )×p (A) p(A)=p(D∩A)+p (D∩Ò A)=p(D)×pD (A)+p (D Ò D =0,005×0,01+0,995×0,994=0,98908. p(Ò A∩D ) 0,005×0,99 165 b) p (D)= = = ó0,453. Ò A 1­0,98908 364 p (Ò A) 2. a) p(34ÂXÂ46)=p(μ­σÂXÂμ+σ)ó0,68. b)p(XÃ30)=1­p(X<30)ó0,952 en tapant 0,5+NormCD(30,40,6,40) Exercice 6 Partie A 1. a) f est dérivable sur [0;1] et f ′(t)=2t­3t 2=t(2­3t). t 0 Signe de t 0 + + Signe de 2­3t 0 + Signe de f ′(t) Sens de variation de f 0 b) f est deux fois dérivable sur [0;1] et f ″(t)=2­6t. 2 3 0 0 4 27 1 + - 0 Ainsi, la dérivée seconde s’annule et change de signe en 1 donc la courbe C admet un point 3 d’inflexion au point A de coordonnées 1 ; 2 . 3 27 c) Voir courbe ci-contre. 2. a) g est définie, continue et positive sur l’intervalle [0;1]. Une primitive de la fonction g sur cet intervalle est la fonction G définie 3 4 sur cet intervalle par G(t)=12 t ­ t . 3 4 1 1 g(t)dt = G(t) =12 1 ­ 1 =1. 0 3 4 0 g est donc une densité de probabilité sur l’intervalle [0;1]. x b) G( x)= g(t)dt est la primitive de g qui s’annule en 0. Ainsi, 0 G′(x)=g(x). Sur l’intervalle [0;1], g(x)Ã0 donc G est croissante sur [0;1]. c) G″(x)=g′(x)=12f ′(x), donc G″ s’annule et change de signe en x= 2 . La courbe représentative 3 2 16 de G admet un point d’inflexion I ; . 3 27 Partie B 0,5 1. a) p(XÂ0,5)= g(t)dt =G(0,5)= 5 . 0 16 b) Par lecture de la courbe Γ, le nombre réel tel que p(XÂa)=0,5 est aó0,6. 0,8 c) p(0,4ÂXÂ0,8)= g(t)dt =G(0,8)­G(0,4)=0,8192­0,1792=0,64. 0,4 2. a) Le 19 août est le 80ème jour d’étude. p(XÂ0,8)=G(0,8)=0,8192. b) On cherche le nombre a tel que p(XÂa)=0,5, soit a est environ égal à 0,6 donc au bout de 60 jours. 3. a) La fonction u définie sur l’intervalle [0;1] par u(t)=tg(t) est continue et positive. Une primitive 4 5 de u sur cet intervalle est U(t)=12 t ­ t . 4 5 1 E(X)= tg(t)dt =G(1)­G(0)=12 1 ­ 1 = 12 = 3 . 0 4 2 20 5 Le temps moyen nécessaire pour qu’une fleur éclose est de 60 jours. b) Ce calcul représente la variance de la variable aléatoire X. σ(X)= V(X) = 1 . 5 c) p(B)=p(0,4ÂXÂ0,8)=0,64. p(C)=p(0,2ÂXÂ1)=G(1)­G(0,2)=1­0,0272=0,9728.