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La Lettre du Cardiologue • n° 456 - juin 2012  |  27  
Dans le respect total de l’indépendance scientifique et éditoriale.
UNE PATHOLOGIE 
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Cette rubrique a été réalisée 
avec le soutien institutionnel 
dulaboratoire AstraZeneca
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Conception : Pr G. Steg 
Coordination : Dr D. Messika-Zeitoun
Endocardite infectieuse
D. Messika-Zeitoun*
 * Département de cardiologie, hôpital Bichat-Claude-Bernard, Paris
Figure 1. Végétations. 
A et B :  végétation aortique sur valve native aortique (A) et mitrale 
(B) en échographie transœsophagienne. Noter le caractère fi liforme 
des végétations mitrales (patient hospitalisé pour une endocardite 
fongique). 
C et D :  endocardite sur bioprothèse aortique (échographie trans-
œsophagienne en mode biplan). 
E et F :  endocardite sur bioprothèse mitrale en échographie 
trans œsophagienne bidimensionnelle (E) et tridimensionnelle 
(F). L’étoile indique l’anneau prothétique mitral. 
G et H :  endocardite sur sonde de pacemaker au niveau ventricu-
laire en échographie transthoracique (G) et au niveau auriculaire 
en échographie transœsophagienne (H). L’étoile indique la sonde 
de pacemaker. 
 Les végétations sont des masses mobiles pédiculées ou sessiles de 
taille et de mobilité variables appendues à la face ventriculaire des 
valves aortiques et à la face auriculaire des feuillets mitraux. Elles 
constituent un élément déterminant du diagnostic positif d’endo-
cardite. Leur risque principal est l’embolie. Les principaux facteurs 
de risque embolique sont la taille de la végétation (supérieure à 
10 ou 15 mm) +++, la mobilité de la végétation +++, la période des 
15 premiers jours de l’infection, un antécédent embolique, la localisation mitrale plus qu’aortique et le micro-organisme (staphylocoque, 
Candida, etc.). Les diagnostics différentiels (parfois impossibles sur le plan échographique, le contexte est alors déterminant) sont 
les thrombi, le prolapsus avec rupture de cordage pour la localisation mitrale, le fi broélastome et les endocardites non infectieuses 
comme associées au lupus/syndrome des antiphospholipides ou marastiques. 
L’endocardite infectieuse est une pathologie relativement 
rare (1 000 à 1 500 cas en France) qui reste grevée 
d’une lourde mortalité (20 à 30 % à 30 jours), 
malgré l’amélioration des méthodes diagnostiques 
et de la prise en charge médicale et chirurgicale. 
L’échographie est la méthode de référence. Une 
échographie transœsophagienne doit être effectuée 
au moindre doute et répétée quelques jours plus 
tard si la suspicion clinique est forte. L’échographie 
guide la prise en charge thérapeutique et constitue 
un examen clé dans la surveillance des patients. 
Dans cet article, nous présentons les différentes 
lésions cardiaques et neurologiques (1).