Applications linéaires Révisions algèbre 4
1- Soient a, b deux réels. Donner le noyau et l’image de la forme linéaire sur IR² définie par :
 
byaxyxfyx ),(),( 2
R
Si (a,b) (0,0) alors dim Im f 1 et Im f IR donc Im f = IR et rg f = 1
D’après la formule du rang, dim Ker f = 1 et Kerf = Vect[(b,-a)]
Si (a,b) = (0,0) alors Im f = {0} et Ker f = IR²
2- Soit f l’application de IR4 dans IR3 qui à
),,,( tzyx
associe
),,( ttyxzx
- Montrer que f est une application linéaire.
- Déterminer une base de
fker
, de
fIm
. f est-elle injective ? surjective ?
Ker f = Vect[ (1,-1,-1,0)] et Im f = Vect[ (1,0,0) , (0,1,0) , (0,-1,1) ] , f n’est pas injective, f est surjective car
Im f = Vect ( (1,0,0),(0,1,0), (0,-1,1)+(0,1,0) ] = 3
3- E est un espace vectoriel de dimension n, f est un endomorphisme de E.
Comparer les espaces
 
p
fff ker,...,ker,ker,0 2
; établir l'existence d'un plus petit entier k tel que
1
kerker
pp ff
pour tout
kp
Comparer les espaces
; établir l'existence d'un plus petit entier h tel que
1
ImIm
pp ff
pour tout
hp
Montrer grâce au théorème du rang que
hk
, que
kk ffE Imker
{0} Ker f Ker f² Ker fp
{dim Ker fp / p IN } est une partie non vide de 0,n donc admet un maximum M.
{ i IN / dim Ker fi = M } est une partie non vide de IN donc admet un minimum k
p k, M = dim Ker fk dim Ker fp dim Ker fp+1 M donc Ker fk = Ker fp = Ker fp+1
Im fp Im fp-1 Im f
{dim Im fp / p IN } est une partie non vide de 0,n donc admet un minimum m.
{ i IN / dim Im fi = m } est une partie non vide de IN donc admet un minimum h
p h, m = dim Im fh dim Im fp dim Im fp+1 m donc Im fh = Im fp = Im fp+1
Dim Ker fk dim Ker fh et dim Im fk dim Im fh or n = dim Ker fk + dim Im fk = dim Ker fh + dim Im fh
Donc dim Ker fk = dim Ker fh et k h ; dim Im fh = dim Im fk et h k : h = k
x Im fk Ker fk u E / x = fk(u) et fk(x) = f2k(u) = OE u Ker f2k = Ker fk x = fk(u) = OE
Donc Ker fk Im fk = { OE } et dim Ker fk + dim Im fk = dim E donc E = Ker fk Im fk
4- Soit f l’endomorphisme de
 
X
4
R
défini par
)()(')1(:)( xPxPxxPf
. Ecrire sa matrice dans la base
canonique. Trouver noyau et image de f et
2
f
. ( on s'aidera du théorème du rang )
Matrice canoniquement associée à f :
 
  
  
    
    
Rg f = 4 ( nombre de pivots obtenus après réduction par la méthode de Gauss)
Im f = Vect[ -1, -2X+X², 2X3-3X², 3X4 4 X3 ] , Ker f = Vect[X-1]
Im f² = Vect[ f(-1), f(-2X+X², f(2-3X², f(3X4- 4X3)]= Vect[1, 2-2X+X² , 6X-9X²+4X3 , 12 X² - 20 X3 + 9 X4 ]
Famille génératrice de Im f² formée de polynômes non nuls de degrés différents donc rg Im f² = 4 = rg Imf
Or Im f² Im f donc Im f² = Imf
Ker f Ker f² et dim Ker f = 5 dim Im f = dim Ker f² donc Ker f = Ker f²
5- Soient f et g définis sur
 
XR
par :
XPPf )(
et
')( PPg
. Montrer que ce sont des endomorphismes et
simplifier
gffg nn oo
pour tout entier positif n.
f et g sont des applications linéaires ( à vérifier ) de [X] dans [X]
P [X] , gofn(P) fnog(P) = (XnP)’ – XnP’ = n Xn-1 P = n fn-1(P)
8- Soit f un endomorphisme d’un espace vectoriel E tel que
ff 2
2
.
- Montrer que
)2Im(ker idff
. Montrer que
ffE kerIm
( on s'aidera du théorème du rang )
- Retrouver ce dernier résultat en utilisant les propriétés des projecteurs.
u Ker f u = (f 2 id) (
 u Im ( f 2 id)
u Im (f-2 id) x E / u = f(x) 2x f(u) = f²(x) 2 f(x) = OE ( car f² = 2f) u Ker f
Par double inclusion, Ker f = Im (f 2id)
u Kerf Im f x E / u = f(x) et OE = f(u) = f²(x) = 2 f(x) = 2u u = OE
De plus OE Ker f Imf donc Ker f Im f = {OE}
Dim ker f + dim im f = dim e donc E = Kerf Im f
Par les projecteurs : Soit u E
Analyse : s’il existe x Ker f et y Im f tels que : u = x + y alors il existe z E tel que y = f(z)
et f(u) = f(y) = f²(z)=2f(z) = 2y donc y est unique et y =
 et x est donc unique : x = u -
u)
Synthèse :
f(u) Im f et x = u -
f(u) vérifie f(x) = f(u) -
f²(u) = OE donc x Ker f
u E, ! x Ker f, !y Im f / u = x + y donc Ker f Im f = E
9- Soit
)(ELf
. Montrer l’équivalence :
 
0kerImokerker fffff
- On suppose que Ker f = Ker f²
Si u ker f Im f alors il existe x E tel que u = f(x) et OE = f(u) = f²(x) donc x Ker f² = Ker f donc u = OE
- On suppose que Ker f Im f = { OE }
Si u Ker f² alors f ( f(u) ) = OE donc f(u) Ker f Im f et f(u) = OE donc Ker f² Ker f
Or Kerf Ker f² d’où l’égalité Ker f = Ker f²
10- Soit E un espace vectoriel sur IR, et p et q deux projecteurs.
Montrer que p = q si et seulement si Im p = Im q et p o q = q o p.
L’implication directe est immédiate.
Supposons : Im p = Im q et p o q = q o p
u Ker p , q o p(u) = OE = p o q (u) donc q(u) Ker p Im q = Ker p Im p = { OE } donc u Ker q
Ker p Ker q donc Ker p = Ker q ( par symétrie entre p et q ou par les dimensions de Ker p et Ker q )
p et q sont la même projection sur Im p parallèlement à Ker p : p = q
11- - Soit E un espace vectoriel, et f, g deux éléments de
)(EL
tels que
fggf oo
Montrer :
1
0
1oo)(2 p
k
kkppp fgfgfgp
- Soit E un espace vectoriel,
)(ELf
et
*Np
tels que
0
p
f
.
Montrer que
fidh
est inversible et préciser
1
h
.
- Application :
 
XE n
R
. Montrer que
': PPPh
est inversible.
En déduire :
   
'! PPQXPXQ nn RR
. On exprimera P à l’aide de Q et de ses dérivées.
Par distributivité de la loi 0 par rapport à l’addition dans L(E) :
( g f ) o 

 = 

 

 = gp fp par télescopage
h o

 =

 o h = idp fp = id donc h est inversible et h-1 =


On note f la dérivation de n[X] dans n[X), qui est un endomorphisme de n[X]
h(P)=P-P donc h = id f et fn+1 = OL([X]) car la dérivée dordre (n+1) dun polynôme de degré inférieur ou égal à n est le polynôme nul.
donc h est inversible dinverse h-1 =

Q n[X] , Q = P P Q = h(P) P = h-1(Q) = Q + Q + Q’’ + ... + Q(n)
12- Soit E un IK-espace vectoriel de dimension 2p, avec p IN et u L(E) tel que rg(u) = p et= 0.
Comparer Im(u) et Ker(u).
u² = 0 donc Im u Ker u . or dim ker u = 2p dim Im u = p = dim Im u donc Ker u = Im u
13- Soit E un IR-espace vectoriel.
a. Soit f L(E), et g un projecteur de E. Montrer que : Ker(f o g) = Ker(g) (Ker f Im g).
b. Soit f un projecteur de E, et g L(E). Montrer que : Im(f o g) = Im(f) (Ker f + Im g).
c. Soit g un projecteur. Montrer que id g est un projecteur et Ker g = Im(id g), et Im(g) = Ker(id g).
d. Soit f et g deux projecteurs de E.
Montrer que f o g est un projecteur si et seulement si Im(f) ( Ker f + Im g ) Im g (Ker f Ker g).
a. g est un projecteur donc Ker g Im g = E
Puisque (Ker f Im g ) Im g, la somme (Ker g) + ( Ker f Im g ) est directe
Il reste à prouver une double inclusion :
Si u Ker(fog) alors fog(u) = OE
Or u E donc u = u1 + u2 avec u1 Ker g et u2 Im g ; OE = fog(u) = fog(u2) = f(u2) donc u2 Ker f Im g
et u Ker g (Ker f Im g )
Réciproquement : si u Ker(g) (Ker f Im g ) alors u=u1+u2 avec u1 Ker g et u2 Ker f Im g
fog(u) = fog(u2) = f(u2) = OE donc u Ker fog
Par double inclusion, Ker (fog) = Ker g ( Ker f Im g )
b. Si u Im (fog) alors v E / u = fog (v) = f ( g(v) ) Im f
De plus, f est un projecteur donc f(u) = u et u = g(v) + (u-g(v)) avec f(u-g(v)) = f(u) fog(v) = u fog(v) = OE
Donc u Im f ( Ker f + Im g )
Réciproquement : si u Im f (Ker f + Im g ) alors u = f(x) = x1+x2 avec x E, f(x1)=OE et x2 Im g
donc u = f(x) = fof(x) ( car f est un projecteur f²=f ) ce qui donne
u = f(u) = f(x1) + f(x2) = f(x2) Im (fog) car x2 Im g
Par double inclusion, Im(f o g) = Im(f) (Ker f + Im g).
c. Cours de 1ère année
14- Soit E un espace vectoriel sur IR, non réduit au vecteur nul.
On note : C = {(u, v) L(E)² / u o v v o u = idE }.
a. Montrer que : (u, v) C 0, ( u ,
 C
Que peut-on déduire sur C ? C est-il un espace vectoriel ?
b. Dans cette question seulement, on suppose que E est de dimension finie n.
- Montrer que l’application tr telle que : A= (ai,j)i,j 1,n , tr(A) = 
 est une forme linéaire sur Mn(IR)
- Montrer que : A,B Mn(IR), tr(AB) = tr(BA).
- En déduire que C = .
c. Soit (u, v) un couple d’endomorphismes de C.
Montrer que, pour tout entier n > 0 : un o v v o un = n un1.
En déduire que :
ni u ni v ne peuvent être des projecteurs ;
ni u ni v ne peuvent être nilpotents
d. Dans cette question, E = IR[
X], et on considère l’application v définie sur E par v(P) = XP.
Déterminer u tel que (u, v) C.
a. (u,v) C 0, u o (
v) = u o v = idE : ( u ,
v ) C
Si C n’est pas vide alors C est infini
C n’est pas un espace vectoriel car ( OL(E),OL(E)) C
b. A = (aij) Mn(IR) , B = (bij) Mn(IR), IR :
tr( A + B) =

 = 
 
 = tr(A) + tr(B)
tr(AB) =   
 
 

tr(BA)
Soit (u,v) C et U,V les matrices respectivement associées dans une base de E.
tr(UV VU) = tr(In) = n or tr(uV-VU) = tr(UV) tr(UV) = 0 impossible donc C = si E est de dimension finie.
c. (u,v) C, n IN*, un o v v o un = n un-1 ( par récurrence sur n )
Si u était un projecteur, on aurait : u² - v v o u² = 2 u = uov vou = idE donc u =
idE qui n’est pas un projecteur. u ne peut donc
pas être un projecteur.
Même raisonnement pour v.
Si u était nilpotent alors il existerait p IN* tel que up = O ( on note p le plus petit entier vérifiant cette égalité ).
up o v v o up = OL(E) mais OL(E) p up-1 donc u ne peut pas être nilpotent.
Même raisonnement pour v.
d. Analyse du problème : si n tel endomorphisme u existe alors P IR[X] , u(XP) Xu(P) = P
En particulier : n IN , u(Xn+1) = Xn + X u(Xn)
u(X) = 1 + X u(1)
u(X²) = 2X + X² u(1)
u(X3) = 3X² + X 3 u(1)
Si u(Xn) = n Xn-1+ Xn u(1) alors u(Xn+1 ) = (n+1) Xn + Xn+1 u(1)
En particulier, u(P)= P’ convient
15- Soit E un espace vectoriel sur IR, de dimension finie, et f et g deux endomorphismes dans L(E).
On suppose que : E = Im(f) + Im(g) = Ker(f) + Ker(g).
Montrer que ces deux sommes sont directes.
E = Im f + Im g = Ker f + Ker g donc d’après le théorème de Grassmann :
n = dim E = dim Ker f + dim Ker g dim Ker f Ker g = dim Im f + dim Im g dim Im f Im g
donc dim Ker f Ker g = dim Ker f + dim Ker g n = n rg f + n rg g n = n ( rg f + rg g ) = - dim ( Im f Im g )
donc Ker f Ker g = Im f Im g = { OE } et les sommes sont directes.
16- Soit E un espace vectoriel sur IR de dimension 3n, et f un endomorphisme de E tel que f3 = 0.
a. Soit g l’application linéaire de L (Im(f),E), obtenue par restriction de f à Im(f)
- Montrer que Ker(g) = Ker(f) Im(f) et que Im(g) Ker(f).
- En déduire que rg(g) 3n rg(f) et dim(Ker(g)) = 3n dim (Im(f) + Ker(f))
- À l’aide de la formule du rang appliquée à g, montrer que rg(f) 2n
b. Montrer que si rg(f) = 2n, alors rg(f²) = n (on pourra dans un premier temps exprimer rg(g))
c. Montrer que si rg(f) = 2n 1, alors rg(f²) = n 1 ou rg(f²) = n 2.
a. u Ker g u Im f et f(u) = OE u Ker f Im f : Ker g = Ker f Im f
x Im g u E / x = f² (u) et f3 = OL(E) donc x Ker f et Im g Ker f
rg g dim Ker f et dim Ker f = 3n rg f ( formule du rang ) donc rg g 3n rg f
Formule de Grassmann : dim (Im f + Ker f ) = dim Im f + dim Ker f dim ( Ker f Im f)= 3n dim(Ker f Im f)
Et puisque Ker f Im f = Ker g : dim Ker g = 3n dim ( Ker f + Im f )
On applique la formule du rang à g : dim Ker g + dim Im g = dim Im f = rg f
donc rg f 6n dim ( Ker f + Im f ) rg f et Im f (Kerf + Im f) donc rg f dim ( ker f + Im f )
donc rg f 2n
b. Si rg f = 2n alors rg g n et dim ( Ker f + Im f ) = 3n dim Ker g = n + rg g 2n donc rg g n
rg g = n et Im g = Im f² donc rg f² = n
c. Si rg f = 2n-1 alors rg g = (2n-1) - dim ker g = dim(Ker f + Im f ) n -1 rg f n 1 n - 2
Si u Im g alors u Im f² et il existe x E tel que u=f²(x) donc g(u) = f(u) = OE , u Ker g : Im g Ker g
rg g dim ker g et rg g + dim ker g = 2n 1 donc 2 rg g 2n 1 et rg g n- 1
donc rg f² { n-1, n-2 }
17- Les polynômes de Grégory
L’application Δ associe à tout polynôme P de IRn[X], le polynôme Q de Rn[X] tel que Q(X) = P(X + 1) P(X).
Si P0 est un polynôme de IRn[X], on construit à partir de P0 une suite de polynômes (Pk)k IN par la relation
k IN, Pk+1(X) = Pk(X + 1) Pk(X) ou encore Pk+1 = Δ(Pk) = Δk+1(P0)
a. Démontrer que Δ est un endomorphisme de Rn[X]-
b. Quel est le noyau de Δ ? Si P0 est de degré n, quel est le degré de Pk = Δk(P0) ? Quel est le noyau de Δk ?
c. Les polynômes de Grégory sont définis par : Q0(X) = 1, Q1(X) = X, ...,Qn(X) = 

- Démontrer que (Q0,Q1, ...,Qn) est une base de IRn[X]. Calculer Δ(Qn), puis Δk(Qn) pour k IN.
- Soit P un polynôme de IRn[X], (a0, a1, ..., an) ses coordonnées dans la base (Q0,Q1 , ...,Qn).
Démontrer que les coordonnées (a0, a1, ..., an) s’expriment facilement en fonction des valeurs Δk(P)(0).
d. On pose H1(X) = X3 X2 3X + 2, H2 = Δ(H1), et si k 2, Hk+1 = Δ(Hk) : construire la matrice M = (mi,j)i ≤ 5 , j ≤ 6
dont le coefficient mi,j est égal à Hi(j 1) . Expliquer comment on obtient avec la première colonne de cette
matrice les coordonnées de H1 dans la base (Q0,Q1, ...,Q3).
e. P étant un polynôme de IRn1[X] , on considère la suite (uk)k IN telle que : k IN, uk = P(k).
On pose : Sk =

- Montrer que s’il existe un polynôme R de IRn[X], tel que Δ(R) = P, alors : k IN , R(k + 1) = R(0) + Sk.
- Montrer qu’il existe un polynôme R unique de IRn[X], tel que R(0) = 0 et Δ(R) = P
(on exprimera R à l’aide des polynômes de Grégory ).
f. Application : exprimer sous forme polynômiale les sommes :
 ;
 ;
 ;

a. 2 points à vérifier : linéaire et P IRn[X] , (P) IRn[X]
b. Si P ker alors Q(X) = P(X) P(0) admet une infinité de racines ( tous les entiers naturels : à vérifier par récurrence ) donc Ker
IR0[X] et l’inclusion dans l’autre sens est immédiate. Ker = IR0[ X ]
Si deg P0 = n alors deg( (P0) = n-1 et deg k(P0) = 

 , Ker k = IRk-1[X]
c. (Q0,…,Qn) est une famille de (n+1) polynômes non nuls de degrés différents donc il s’agit d’une base de IRn[X]. (Qn) = Qn-1 , k(Qn) =



Si P =
 alors k 0 , n , k (P) = 
 donc k(P) (0) = ak
d. Hi(j-1) = Hi-1(j) Hi-1(j-1) : M =    
    
   

H1 =

 et la première colonne de M est Hi(0) = i(H1)(0) coordonnées de H1 dans la base (Q0,…,Q3)
e. R(X+1) R(X) = P(X) donc R(i+1) - R(i) = P(i)
On ajoute membre à membre, i variant de 0 à k et on obtient : R(k+1) R(0) = Sk
Analyse du problème :
S’il existe un polynôme R IRn[X] tel que R(0)=0 et (R) = P alors notons (x0,…,xn) les coordonnées de R dans la base (Q0,…,Qn) : P =
(R) = 


Or P IRn-1[X] donc P se décompose de façon unique en combinaison linéaire des polynômes (Q0,…,Qn-1) :
P =

 donc R =
 avec pour 1 i n, xi = ai-1 et x0 = 0 car R(0) = 0
Donc R est unique.
Synthèse : on vérifie aisément que la polynôme R trouvé dans l’analyse répond bien à la question.
f. On applique les calculs précédents à P(X) = X
P(X) = Q1(X) et R(X) = Q2(X) donc Sn =
= R(n+1) = 
Pour P(X) = X² = Q1 + 2 Q2, R= Q2 + 2 Q3 =
X (X-1) ( 2X-1) donc Sn =
 = 
Pour P(X) = X3 = Q1 + 6 Q2 + 6 Q3 , R = Q2 + 6 Q3 + 6 Q4 =
 donc Sn =
 = 
Pour P(X) = X4 = Q1 + 14 Q2 + 36 Q3 + 24 Q4, R = Q2 + 14 Q3 + 36 Q4 + 24 Q5 =
 (X-1) X (6(X-1)3+9(X-1)²+X) donc Sn =
 =


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