Rappels sur le calcul vectoriel 1 Rappels: Produit scalaire 1.1 Soit u ∈ Rn , v ∈ Rn On appelle produit scalaire de u et v le nombre u.v = ||u||.||v ||cos(u, v ) 1.2 C’est la composante de u projetée sur v ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ y1 x1 n ⎜ y2 ⎟ ⎜ x2 ⎟ ⎜ ⎟ ⎜ ⎟ xi yi = x1 y1 + . . . xn yn Si u = ⎜ . ⎟ et ⎜ . ⎟, alors u.v = ⎝ .. ⎠ ⎝ .. ⎠ 1.3 xn 1.4 yn i=1 Propriétés du produit scalaire : • Il est commutatif : u.v = v .u • u.u = ||u||2 • u.(av1 + v2 ) = au.v1 + u.v2 1.5 Le produit scalaire sert à vérifier l’orthogonalité de 2 vecteurs : u.v = 0 ⇔ u et v orthogonaux 2 Rappels: Produit vectoriel 2.1 ⎛ y1 ⎜ z1 ⎜ ⎜ ⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎜ x1 x2 ⎜ z1 Dans R3 , si u = ⎝ y1 ⎠ et v = ⎝ y2 ⎠ le produit vectoriel est un vecteur, noté u ∧ v = ⎜ ⎜x1 ⎜ z1 z2 ⎜ ⎜ ⎝x1 y1 2.2 On constate que le repère formé par (u, v , u ∧ v ) est un repère orhogonal direct : u ∧ v est orthogonal à u, à v , et forme un repère direct avec eux. 2.3 Propriétés du produit vectoriel : ⎞ y2 z2 ⎟ ⎟ ⎟ ⎟ z2 ⎟ ⎟ x2 ⎟ ⎟ ⎟ ⎟ x2 ⎠ y2 • u ∧ (v + w) = u ∧ v + u ∧ w) • (λu) ∧ v = λ(u ∧ v ) • Il n’est pas commutatif ! u ∧ v = −v ∧ u • Il n’est pas associatif ! u ∧ (v ∧ w) = (u ∧ v ) ∧ w • ||u ∧ v || = ||u||.||v ||sin(u, v ) 2.4 Le produit vectoriel est utilisé pout tester si des vecteurs sont coplanaires : (u, v ) sont dans le même plan ⇔ u ∧ v = 0 2.5 On a : u.(v ∧ w) = det(u, v , w) Ce nombre est appelé produit mixte de u, v et w. 2.6 On a |produit mixte| = volume du parallélépipède construit avec u, v , w 1 3 Gradient, rotationnel, divergence Ici, on note (i, j,) un repère cartésien orthonormé 3.1 Un champ scalaire est une application qui, à un point de l’espace R3 , associe un nombre : S: → R R3 (x, y, z) → S(x, y, z) Exemple: La température T qu’il fait en (x, y, z)est un champ scalaire. 3.2 Un champ de vecteurs est une application qui, à un point de l’espace R3 , associe un vecteur : V : → R3 R3 (x, y, z) → V1 (x, y, z)i + V2 (x, y, z)j + V3 (x, y, z)k Les fonctions Fi s’appellent les composantes du champ F . Exemple: V (x, y, z) =vitesse de la molécule d’air présente en (x, y, z) est un champ de vecteurs. 3.3 Si S est un champ de scalaires, on appelle gradient de S le vecteur −−−−−→ ∂S i + ∂S j + ∂S k grad(S) = ∂x ∂y ∂z 3.4 Si V est un champ de vecteurs, on appelle divergence de V le nombre div(V ) = ∂V1 ∂V2 ∂V3 + + ∂x ∂y ∂z 3.5 Si V est un champ de vecteurs, on appelle rotationnel de V le vecteur −−−−→ ∂V1 ∂V3 ∂V2 ∂V1 ∂V3 ∂V2 − − − i+ j+ k rot(V ) = ∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y 3.6 Il faut connaitre et comprendre ces formules : ie savoir ce que mangent en entrée ces opérateurs ( un scalaire ? un vecteur ?)... et ce qu’ils donnent en sortie ( un vecteur ? un scalaire ?) 3.7 Il existe d’autres expressions de ces opérateurs si le système de coordonées n’est pas cartésien, mais polaire ou cylindrique. ( voir avec vos profs de physique si il faut connaitre ces expressions...) −→ −−→ −→ On a rot(grad(S)) = 0 et div(rot(E)) = 0 3.8 4 Utilisation du gradient, du rotationnel, de la divergence 4.1 Ces opérateurs servent à faire du calcul intégral : calcul de flux, de circulation, etc... 4.2 Par exemple, Soient τ un volume limité par une surface S, et une surface S limitée par une courbe fermée un champ de vecteurs sur R3 . C. Soit E −→ E.dr = rot(E).ndS Formule de Stokes : C 4.3 div(E)dxdydz E.ndS = Formule de d’Ostrogradki: S 4.4 S τ A l’aide des ces 3 opérateurs, on peut en créer d’autres, car il n’y a pas de limite à l’amusement : le Laplacien, ∂2S ∂2S ∂2S + + 2 par exemple : ∆(S) = div(grad(S)) = ∂x2 ∂y 2 ∂z 2