CPGE Lissane eddine Filière MP Laayoune
7-1: Soit t∈ L(Mn(K)) définie par ∀M∈ Mn(K), t(M) = t
M. Montrer que test diagonalisable et déterminer les
dimensions des espaces propres de t.
7-2: Vérifier que E=C(t)et en déduire dim E.
8:Application 03 : On note F=(M∈ Mn(Mn(K))/∀i, j ∈ {1, . . . , n},
n
X
k=1
mik =
n
X
k=1
mkj ).
8-1: Soit Jla matrice de Mn(Mn(K)) dont tous les coefficients sont égaux à 1 (i.e ∀k, l ∈ {1, . . . , n}, jkl = 1).
Montrer que Jest diagonalisable et déterminer les dimensions des espaces propres de J.
8-2: Vérifier que F=C(J)et en déduire dim F.
9:Application 04 : Soit A=
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000
et on considère, dans M3(R), l’équation E:X2=A.
9-1: Montrer que si X∈ M3(R)est solution de Ealors X∈ C(A).
9-2: En déduire que si X∈ M3(R)est solution de Ealors ∃x, y, z ∈Rtels que X=xI3+yA +zA2.
9-3: Résoudre E.
Quatrième partie
IV : Commutant d’un endomorphisme cyclique
1: On suppose que fest diagonalisable. Montrer que si fest cyclique alors fadmet nvaleurs propres deux à deux distincts.
2: Réciproquement, on suppose que fadmet nvaleurs propres deux à deux distincts λ1, . . . , λnet soit x1, . . . , xn∈Etels que
∀i∈ {1, . . . , n}, xiest un vecteur associé à la valeur propre λi. On pose u=x1+. . . +xn.
2-1: Montrer que la famille (u, f(u), . . . , f n−1(u)) est libre.
2-2: En déduire que fest cyclique.
3: On suppose que fest nilpotent d’indice de nilpotence n.
3-1: Justifier l’existence de x0∈Etel que fn−1(x0)6= 0.
3-2: Montrer que (x0, f(x0), . . . , fn−1(x0)) est une base de E.
3-3: En déduire que fest cyclique.
On suppose, dans la suite de cette partie, que fest cyclique et soit x0∈Etel que E= Vect{fk(x0)/k ∈N}.
4:
4-1: Montrer que ∀x∈E, ∃P∈K[X]tel que x=P(f)(x0).
4-2: Montrer que (x0, f(x0), . . . , fr−1(x0)) est une famille génératrice de Eoù r= deg πf.
4-3: En déduire que deg πf=net (x0, f(x0), . . . , fn−1(x0)) est une base de E.
5: Montrer que si fest nilpotent alors l’indice de nilpotence de fest n.
6: Soit g∈ C(f)et P∈K[X]tels que g(x0) = P(f)(x0).
6-1: Montrer que g=P(f).
6-2: En déduire que C(f) = K[f].
7: Réciproquement, soit u∈ L(E)tel que dim C(u) = net on admet que ∀v∈ L(E),dim C(v)≥n.
7-1: Montrer que deg πu=n.
7-2: Pour tout x∈Eon note Ix={P∈K[X]/P (u)(x)=0}.
Montrer que ∀x∈E, ∃µx∈K[X]unitaire tel que Ix=µxK[X].
7-3: Montrer que µx|πu.
7-4: En déduire que l’ensemble {µx/x ∈E}est fini.
7-5: Montrer que ∃x0∈Etel que E= ker µx0(u).
7-6: En déduire que µx0=πu.
7-7: Montrer que (x0, u(x0), . . . , un−1(x0)) est une base de E.
7-8: Conclure.
8:Application : Soit ϕ, ψ ∈ L(Kn[X]) définies par ∀P∈Kn[X], ϕ(P) = P0et ψ(P) = P(X+ 1).
8-1: Montrer que ϕest nilpotent et déterminer son indice de nilpotence.
8-2: Montrer que ψ∈ C(ϕ).
8-3: En déduire que ∃a0, . . . , an∈K,∀P∈Kn[X], P (X+ 1) = a0+a1P+· · · +anP(n).
∗Fin ∗
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