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Les  Spondylodiscites  infectieuses  sont  définies  comme  une  atteinte 
septique du rachis, comprenant une atteinte discale et osseuse sans préjuger de 
l’origine initiale de celle-ci. L’infection disco vertébrale représente un tiers des 
infections ostéoarticulaires.  Elle est  fréquente  au delà  de 50ans.  Le siège  est 
multifocal dans 10 à 30% des cas [1]. 
Les spondylodiscites se distinguent en : 
 spondylodiscites tuberculeuses : SDT de localisation habituellement 
dorsale ; 
 spondylodiscites  non  tuberculeuses  SDNT  (pyogènes,  parasitaires) 
de localisation habituellement lombaire (L4 –L5). 
En Afrique les spondylodiscites tuberculeuses sont plus fréquentes que les 
bactériennes et leur évolution est émaillée de complications neurologiques [2]. 
Les Spondylodiscites tuberculeuses SDT : (mal de Pott) est la localisation 
la plus fréquente des tuberculoses ostéo articulaires : 35 à 55%. Elle est due au 
bacille tuberculeux ou bacille de Koch (BK) (Mycobacterium tuberculosis) (la 
responsabilité de Mycobacterium  bovis et de Mycobacterium africanum est ici 
exceptionnelle) ; la spondylodiscite tuberculeuse classique est caractérisée par 
l’atteinte  du  disque  intervertébral  et  des  deux  vertèbres  adjacentes  [3].  Cette 
pathologie affecte essentiellement les patients âgés de plus de 60 ans et/ou ayant 
un facteur de risque tel que : éthylisme, cirrhose, immunodépression et les sujets 
vivants dans les zones d’endémie tuberculeuse : Afrique noire le plus souvent, 
Asie  du  Sud-Est,  Péninsule  Indienne,  Afrique  du  nord  et  au  Maroc  cette 
fréquence représente 7,14%  [4]. 
L’incidence des spondylodiscites non tuberculeuses est difficile à évaluer.