CHAPITRE V - De l’atome à la molécule Les molécules - Première approche LE MODÈLE DE LEWIS - LA THÉORIE DE LA MÉSOMÉRIE LA THÉORIE DE GILLESPIE ÉLECTRONÉGATIVITÉ - MOMENT DIPOLAIRE Liaison ionique Liaison métallique LA LIAISON DE COVALENCE 1 La théorie de Lewis Comment s’associent les atomes d’une molécule? Quelle géométrie adopte-t-elle? I - Principe - La formation d’une liaison covalente entre deux atomes résulte de la mise en commun d’un doublet d’électrons, et seuls les électrons de valence y participent. 1 2 13 14 15 16 17 H Li 18 He Be B C N O F Ne Na Mg Al Si P S Cl Ar ns1 ns2 ns2 np1 ns2 np2 ns2 np3 ns2 np4 ns2 np5 ns2 np6 - Les doublets électroniques assurant les liaisons sont dits liants. - Les doublets non liants ou doublets libres sont non impliqués dans les liaisons. Dans une molécule ou un ion, les atomes s’associent de façon à acquérir la configuration électronique du gaz rare voisin. 2 Le modèle de Lewis II - Modes de construction de la liaison covalente Appariement de 2 électrons célibataires A : Électronégativité B Si A ≠ B Moment dipolaire A . .B A B Liaison covalente pure . H ! .H ou H .! . H Cl .! .Cl O2 N2 H soit H soit :! :O N! N O :H Cl soit soit ! ! N! O 1H 17Cl H Cl O N H2 Cl2 Liaison covalente polarisée NH3 H2O CO2 . ..N. .H soit H N H .H H.! .O. .H soit H! O O: :C:! :O soit O! C H H H O Les liaisons π (pi) et σ (sigma) ont des énergies différentes ! 3 Le modèle de Lewis Transfert d’un doublet d’électrons A Liaison covalente dative X Donneur accepteur - Pas de flèche dans le schéma de Lewis A : X A - Le doublet liant provient d’un seul X atome, l’autre possède une lacune électronique Existence de charges formelles Protonation de l’ammoniac Addition de l’ammoniac avec BF3 : H H F N B H F F H H F N B H F La valence d’un atome est le nombre de liaisons qu’il peut échanger…. H H N H H H H F 5 électrons de valence H 0 N N H H 4 électrons 1 Modification de la valence d’un atome 4 Le modèle de Lewis III - Règle de l’octet - deuxième période - Les gaz rares existent à l’état atomique - configuration électronique stable Octet 8 électrons sur la couche de valence (excepté He) - L’octet est le maximum d’électrons pouvant entourer un élément de la 2è période. O H O N O Exceptions O O N O Li H Cl Be Cl Excitation des atomes - États de valence B Z=5 C Z=6 F B F F BH3 CH4 5 Le modèle de Lewis Les charges formelles - Détermination Dans les formules de Lewis, les charges sont cerclées Le calcul de la charge formelle n d’un atome dans une molécule est aisé : Il suffit de comparer le nombre d’électrons de valence dans l’atome isolé ( n = ni - nl Cl Cl Cl P ni) avec celui de l’atome lié (nl) Cl - Cl Cl Cl Cl P Cl + Cl Existence d’une charge formelle - Valence modifiée H 3O H 4N HO H 2N 6 Le modèle de Lewis IV - Extension de la règle de l’octet - 3ème période Hypervalence - Au-delà de la 2è période, existence d’orbitales d Elément P S Configuration électronique externe 3s2 3p3 3s2 3p4 Valence maximale 5 6 Composé PCl5, POCl3 SF6, SO3 Cl Ar 3s2 3p5 3s2 3p6 7 8 HClO4 - La valence maximale d’un élément est égale à son nombre d’électrons de valence. S Z = 18 Étape 1 4 électrons célibataires + 1 doublet 3s F4S Étape 2 Cl Z = 19 2 1 3 6 électrons célibataires F6S HCl, HClO2, HClO4? À compléter étape après étape 7 Le modèle de Lewis V - Construction d’une structure de Lewis Quatre étapes à suivre dans l’ordre indiqué. Considérons les ions nitrate et sulfate : (1) Sommer les électrons de valence de tous les atomes présents dans la molécule et en déduire le nombre de doublets. Pour un anion, chaque charge négative correspond NO3- SO42- (3x6) +(5+1)=24 12 doublets (4x6) +(6+2)=32 16 doublets à un électron excédentaire. Pour un cation, chaque charge positive correspond à un électron en moins. O O (2) Disposer les symboles chimiques des atomes liés à l’atome central en commençant O N O O O O (3) Répartir les doublets restants soit comme doublets O N O O S O O de telle façon à respecter la règle de l’octet (2è période). (4) Compléter en faisant apparaître les charges formelles et respecter l’électronégativité des atomes. O O par un doublet liant pour chaque liaison. non liants soit comme doublets de liaisons multiples S O O O N O O S O O 8 Le modèle de Lewis - Les atomes de la 3è période et plus Autres exemples de schémas de Lewis SO2 Nb d’eNb doublets possèdent des orbitales d vides. SO3 O3 18 24 18 9 12 9 PO4332 S O O S 32 16 16 O O O O ClO4- O O O O O P O O 7 9 7 12 O S O O S 12 O O O O O O O O O O O O O O Nb doublets restants Cl P O O O Cl O O O O P O O O Cl O O O 9 Le modèle de Lewis Insuffisances et limites de la théorie de Lewis - Les atomes d’oxygène sont indiscernables et les liaisons sont identiques ! O O O O O P O O O Cl O O O O O N O O S O O O O O Mésomérie? 32 électrons ClO4- 16 doublets ClO3 + O O O Cl O 12 doublets restants après étape : O 3 O Cl O O Cl O O O Donner les schémas de Lewis des molécules ou ions : N2, N2O, N2O4, N2O5, NO, NO2, NO , NO2 , HNO3 CO, CO2, HCO3 , H2SO4 O Cl O O O O 2 O N O O Cl O O Valence 7 10 La théorie de la mésomérie Formes mésomères ou limites O O C O O O O O C O O N O C O O O O O O O N N O O O O O O O Cl Cl S O O O S O O O O O O O O O O O O O 11 La théorie de la mésomérie Principes d’écriture Les formes mésomères Pour les molécules ou ions, donner les schémas de Lewis possibles…... Le méthanal CH2O H Forme chargée C O H H et de la règle de l’octet C O H H H Non respect de l’électronégativité Forme neutre Respect de la règle de l’octet Forme chargée C O Non respect de la règle de l’octet Respect de l’électronégativité Les flèches (en rouge) indiquent le transfert d’un doublet d’électrons permettant de passer d’une forme à l’autre. Et ensuite choisir celles qui contribuent le plus à la structure réelle. . Le poids statistique de la forme mésomère neutre à la structure réelle est le plus grand. 12 La théorie de la mésomérie L’ozone O3 O O O O O O O O O O Formes chargées Respect de la règle de l’octet O O O O O O Forme chargée O . Une double liaison : 1 liaison O O Non respect de la règle de l’octet π et une liaison σ. Elles diffèrent en termes d’énergie. . Respect de l’électronégativité et si possible de la règle de l’octet. . Le poids statistique de la forme mésomère neutre à la structure réelle est le plus grand. 13 La théorie de la mésomérie L’écriture des formes mésomères est essentielle pour les systèmes π-conjugués qui possèdent des liaisons multiples et des doublets non liants ou des lacunes électroniques. De gauche à droite : couleur rouge Les principaux cas De droite à gauche : couleur jaune - Alternance simple liaison - dou ble liaison A B C D A B C D A B C - Parti cipat ion d’un dou blet libre A B C - Parti cipat ion d‘une case q uantique vid e A B C A B C 14 Le modèle de Lewis Intérêt et insuffisances - Il permet d’interpréter les mécanismes de formation et de rupture des liaisons. A Rupture homolytique : Rupture hétérolytique A Radicaux libres A : B Ions B plus électronégatif que A Liaison covalente polaire Moment dipolaire - Il donne une bonne représentation de la structure réelle des molécules ou ions. - Il ne différencie pas les liaisons π et σ d’une liaison multiple. - Il n’explique pas les propriétés magnétiques des espèces chimiques. Paramagnétisme et diamagnétisme - Il ne précise pas l’orientation dans l’espace des liaisons d’un système moléculaire. Le modèle VSEPR 15 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Quelles sont les géométries spatiales des édifices covalents? La méthode de Gillespie permet de prévoir la géométrie d’une petite molécule simplement à partir des schémas de Lewis. I - Principes de la méthode Phase 1 Le modèle est basé sur la répulsion des paires électroniques de la couche de valence. - Chaque atome d’une molécule ou d’un ion est entouré de voisins et, éventuellement, de paires électroniques non liantes. A AXmEn X m E n : Atome central : Atome lié à A : Nombre d’atomes X liés à A : Doublets non liants autour de A : Nombre de doublets non liants autour de A L’atome central (noté A) est lié à m voisins identiques ou différents (notés X) et entouré par n doublets libres (notés E) 16 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Phase 2 Selon ce modèle, les doublets présents autour de A (liants et non liants) sont placés à la surface d’une sphère centrée sur A de telle façon que la répulsion mutuelle des paires électroniques soit minimale E A X X X AX3E Exemple NH3 Le nombre de doublets liants et libres va définir une figure de répulsion autour de l’atome central A. Alors que le nombre d’atomes X liés à l’atome central va définir la géométrie spatiale de la molécule. 17 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR II - Les figures de répulsion 3 doublets 4 doublets 5 doublets 6 doublets Triangle équilatéral Tétraèdre Bipyramide trigonale Octaèdre Angles de 120° Angles de 109°28’ Angles de 120° et 90° Angles de 90° Sommets équivalents Sommets équivalents Sommets type axial et équatorial Sommets équivalents Les figures de répulsion autour de l’atome central sont définies par le nombre de doublets liants et non liants et sont telles que les interactions électrostatiques entre doublets soient minimales. 18 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Selon la théorie de Gillespie, les principaux édifices moléculaires AXm sont E0 Aucun doublet libre sur l’atome central A. et la détermination de la géométrie d’une molécule AXmEn est par exemple : 19 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR III - Détermination de la géométrie moléculaire (1) Le schéma de Lewis moléculaire permet de connaître le nombre de doublets - liants et libres - autour de l’atome central. (2) Les doublets liants et libres participent à la figure de répulsion. (3) Seule l’orientation relative des atomes liés à l’atome central détermine la géométrie moléculaire (la structure spatiale). Géométrie linéaire N O Cl N O Cl AXE AXE2 Cl O C Be Cl O H C C H AXE3 C’est l’évidence Non! 20 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Géométrie versus figure de répulsion Exemples p = 3 et p = 4 H H B AX3 O H O N H AX2E O AX4 H H O + S - O O S H O O AX2E2 O O O O O H H H H AX3E N H 21 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Exemples p=5 Atome lié à A AX5 Bipyramide trigonale PCl5 AX4E "Papillon" SF4 TeBr4 DNL autour de A AX3E2 AX2E3 En forme de T Linéaire ICl3 BrF3 I3- XeF2 Les DNL se placent prioritairement en position équatoriale (angles de 120°). 22 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Exemples AX6 p=6 AX5E Bipyramide base carré Pyramide base carrée SF6 BrCl5 AX4E2 AX3E3 AX2E4 Plan carré En forme de T Linéaire XeF4 BrF4- Les 2é et 4é DNL se disposent à l’opposé des 1er et 3é respectivement. 23 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Le modèle est basé sur les forces de répulsion entre doublets d’électrons. Les effets du second ordre sont logiques si on distingue la nature des doublets électroniques autour de A. DNL (doublets libres) et DL (doublets liants) 120° Influence du volume des liaisons multiples X X A A X X 120°。 Influence du volume des DNL X théorique Influence de χ des atomes liés qq' F =K 2 d ! 120 ° C X B E A réalité X B C B >120° A X A B C X X B A X E X >120° A X E A X X A >> 120 ° B 24 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Molécules CH4 NH3 H2 O NH3 PH3 Angles H A H 109°28! 107° 105° 107° 104° Répulsion entre doublets : liant-liant < liant-non liant < non liant-non liant O Représentation des molécules dans l’espace Respect des angles de liaison Formules topologiques HN H H COOH NH2 COOCH3 Aspartame 25 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR AX 2 BeCl2 CO 2 CS 2 HCN AX 3 AX 2 E BCl3 SnC l2 SO 3 O3 NS F AX 4 AX 3 E AX 2 E 2 SiF 4 PCl 3 Cl2O POC l3 SO 4 2AX 5 AX 4 E AX 3 E 2 AX 2 E 3 PCl 5 SF 4 ClF 3 I3 - SO F 4 AX 6 AX 5 E AX 4 E 2 SF 6 BrF 5 ICl4 - IOF 5 XeO F 4 26 La théorie de Gillespie - Modèle VSEPR Entraînez-vous à distinguez les molécules avec des : liaisons simples CH 4 (10 9,5°) + NH 4 (109,5°°) NH 3 (107°) H 2 O (10 4,5°) NH 2 (104°) HCHO HCH (115, 8°) COC l 2 ClCC l (111,3 ° SiF 4 FSiF (10 9,5°) POF 3 FP F (102°。) PI 3 (102°) PBr 3 (10 1,5°) PCl3 (100,3°) PF 3 (9 7,8 °) AsH 3 (91,6° ) PCl5 NH 3 (107°) PH 3 (93,8° ) liaisons multiples. http://www.faidherbe.org/site/cours/dupuis/vsepr.htm NS F 3 FSF (98°) PF 3Cl2 27 28 Paramètres structuraux de la liaison chimique Molécules AB - Electronégativité Molécules diatomiques hétéronucléaires Electronégativité (Pauling) - Elle caractérise l’affinité d’un atome pour les électrons de liaison. La distribution ou probabilité de présence des électrons est symétrique (A2) ou dissymétrique (AB) Aδ+ δ+ Bδ- δ- Déformation du nuage électronique Liaison covalente polaire - Elle est définie à partir des énergies de liaison dans l’échelle de Pauling. Quelques valeurs d’énergies moyennes de liaison en kJ mol-1 : Liaison Energie H-H H-F H-Cl H-Br H-I 436 563 432 366 299 Liaison Energie C-H C-C C-Cl C-N C-O 415 344 328 292 350 Liaison N-H N-N N-O N-F N-Cl Energie Liaison 391 159 175 270 200 O-H O-O O-F S-H S-S Energie Liaison Energie Liaison Energie 463 F-F 158 CC(3) 812 143 Cl-Cl 243 O(2) 724 212 Br-Br 193 CN(2) 614 368 I-I 151 NN(2) 418 266 CC(2) 615 NN(3) 946 29 Paramètres structuraux de la liaison chimique Molécules AB - Electronégativité Echelle de l’électronégativité selon Pauling Groupe P ériode 1 2 3 4 5 6 7 1 2 H 2,1 Li 1 Na 0,9 K 0,8 Rb 0,8 Cs 0,7 Be 1,5 Mg 1,2 Ca 1 Sr 1 Ba 0,9 Fr 0,7 Ra 0,9 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Lu Lr Ti 1,5 Zr 1,4 Hf 1,3 V 1,6 Nb 1,6 Ta 1,5 Cr 1,6 Mo 1,8 W 1,7 Mn Fe 1,5 1,8 Tc Ru 1,9 2,2 Re Os 1,9 2,2 Co Ni 1,9 1,8 Rh Pd 2,2 2,2 Ir Pt 2,2 2,2 Rf Db Sg Bh Mt Z Rayon atomique diminue Z Rayon atomique augmente Hs Ds énergie d'ionisation augmente énergie d'ionisation diminue « http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Pauling 14 15 16 17 χ χ varie comme EI, en sens inverse du rA. Sc 1,3 Y 1,2 13 Cu 1,9 Ag 1,9 Au 2,4 Zn 1,6 Cd 1,7 Hg 1,9 B 2 Al 1,5 Ga 1,6 In 1,7 Tl 1,8 Uuu Uub Uut 18 He C 2,5 Si 1,8 Ge 1,8 Sn 1,8 Pb 1,9 N O 3 3,5 P S 2,1 2,5 As Se 2 2,4 Sb Te 1,9 2,1 Bi Po 1,9 2 F Ne 4 Cl Ar 3,0 Br Kr 2,8 I Xe 2,5 At Rn 2,2 Uuq Uup Uus Uuh Uuo Électronégativité augmente Période Électronégativité diminue Famille 30 Paramètres structuraux de la liaison chimique Molécules AB - Moment dipolaire Charges partielles effectives ±"e - Caractère ionique - Suite à la différence de l’électronégativité entre A et B, la liaison covalente A-B est polarisée. Aδ+ δ représente une fraction de la charge élémentaire Bδ- : Aδ+ Bδ- e = 1,6.10-19 C. ! Existence d’un moment dipolaire noté Cas d’une liaison ionique A+ +e d µ. B- Le moment dipolaire de cette répartition de charge est le vecteur -e µi = e.AB et si d = IABI µi = e d x en Cm Exemple de 2 charges ± e distantes de 1 nm. µi = e.d = 1,6 10-19.10-9 soit µi = 1,6 10-28 C.m µi = 48xd Choix de l’unité : D nm 31 Quelle est l’expression de µi si les 2 charges sont distantes d’1 Å ? Paramètres structuraux de la liaison chimique Molécules AB - Moment dipolaire Cas d’une liaison covalente polarisée De Aδ+ Bδ- δ+ δ- +δe ou -δe A B avec 1 ≥ δ ≥0 : Orientation du dipôle µréel = µi xδ µi = e.d on déduit µréel = (δe).d Or si µi est exprimé en D et d en nm on a µi = 48.d µréel = 48δd - Applications. avec d en nm Calculer le % d’ionicité des liaisons suivantes : Li-F d = 1,52 Å et µ = 2,22 10-29 Cm Li-H d = 0,16 nm et µ = 5,88 D H-Cl d = 1,27 10-10 m et µ = 0,35 10-29 Cm 91% 77% 17% respectivement. 32 Paramètres structuraux de la liaison chimique Molécules AB Evolution de χ 4,5 Pa u li n g F 4 χ et µ 3,5 Cl 3 Br I 2,5 2 1,5 1 Li Na 0,5 Rb K 0 0 10 20 30 Calcul du moment dipolaire de la molécule d’eau Données : Angle HOH = 105° = α et 2δ- µOH = 1,51 D µmolécule = Σ µliaison O δ+ δ+ H H µOH δ- 2δ+ δ- µH2O = 2 (µOH cos α/2) 33 Paramètres structuraux de la liaison chimique Le nombre d’oxydation s’exprime en chiffre romain Définition de l’IUPAC Le NO d’un atome d’une espèce chimique donnée est le nombre de charge qu’aurait cet atome si tous les électrons liants étaient attribués à l’atome le plus électronégatif. Distribution équitable des électrons liants entre atomes identiques Exemples H +I H O H -II +I O -I +I O -I H H +I +I +IV Cl NH3 -III -I O C O -II Ions simples Les éléments alcalins et alcalino-terreux forment avec des éléments électronégatifs des composés à caractère ionique très marqué. L’usage fait que le nombre de charge des ions d’un cristal ionique est le NO. Ca2+ +II CaO Ions composés O +V N O O2- -II (Ne) O O H (Ar) O +VI S O 34 O