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Correspondances en médecine - n° 1, vol. III - janvier/février/mars 2002
À noter que la cœlioscopie se révèle en outre
d’un intérêt majeur dans le bilan
préopératoire des cancers du pancréas :
elle évite parfois – en cas de lésions non
résécables – une laparotomie inutile...
F. Lacaine. Faire une hépatectomie sous cœlioscopie,
pourquoi pas ? Intérêt majeur de la cœlioscopie
pour le bilan préopératoire des cancers du pancréas.
Gastroentérologie 2001 ; 15, 4 : 99-100.
!De l’artérite à l’hépatite
Les résultats d’une récente étude américaine
randomisée (E. Akriviadis et al.
Gastroenterology 2000 ; 119 : 1637-48)
laissent à penser que la pentoxifylline –
thérapeutique employée dans le traitement
de l’artériopathie oblitérante des membres
inférieurs – serait un traitement efficace
de l’hépatite alcoolique aiguë sévère !
C. Eugène. La pentoxifylline : le traitement oral
de l’hépatite alcoolique aiguë grave ?
Gastroentérologie 2001 ; 15, 5 : 129-31.
!UGD : encore près de 1 500 décès par an
Près de 1 500 décès par an seraient
imputables aux complications de la maladie
ulcéreuse gastroduodénale. Les raisons pour
lesquelles la mortalité des hémorragies
digestives d’origine ulcéreuse demeure
autour de 10 % depuis plus de 30 ans
tiennent au fait que les techniques de
réanimation, les possibilités d’hémostase
endoscopique et les traitements
antisécrétoires aujourd’hui disponibles
n’ont guère d’impact sur les deux facteurs
qui influencent le pronostic vital : la sévérité
de la comorbidité associée et l’importance
de l’hémorragie (fonction de la taille du
vaisseau que l’ulcère met à nu).
T. Vallot. Les ulcères gastroduodénaux : une affection
en voie de disparition ? Gastroentérologie 2001 ; 15,
6 : 153-4.
!HP et cancer gastrique
Helicobacter pylori (HP) est aujourd’hui
reconnu comme un facteur étiologique
du cancer gastrique, affection responsable
de 250 000 décès chaque année dans le monde.
Chez les sujets infectés par ce germe, le
risque de développer un carcinome gastrique
serait de l’ordre de 0,8 à 1,6 %.
Les données actuellement disponibles
ne permettent cependant pas de répondre
formellement à la question clé : l’éradication
de Helicobacter pylori peut-elle prévenir
le cancer gastrique ?
A. Giacosa. Helicobacter pylori et risque de cancer
gastrique. La Lettre de l’Infectiologue 2001 ; XVI,
suppl. au n° 3 : 24-7.
F. Mégraud et al. Helicobacter pylori et cancers
gastriques. Gastroentérologie 2001 ; 15, 6 : 161-6.
!VHC : une chance sur deux !
L’incidence de la “résistance” du virus
de l’hépatite C (VHC) au traitement antiviral,
aujourd’hui fondé sur l’administration
d’interféron alpha et de ribavirine pendant
24 à 48 semaines, est de l’ordre
de 50 à 60 %. Parmi les facteurs susceptibles
d’influencer (négativement) la réponse
au traitement, citons : l’âge (>40 ans), le sexe
masculin, la co-infection par le VIH,
l’existence d’une cirrhose hépatique
et le génotype du VHC (les souches des génotypes
2 et 3 sont plus sensibles au traitement
que celles des génotypes 1 et 4).
J.M. Pawlotsky. Résistance du virus de l’hépatite C
aux traitements antiviraux. La Lettre de
l’Infectiologue 2001 ; XVI, 5 : 137-42.
!Encore lui ?
Parmi les facteurs de risque de survenue
d’un cancer du pancréas, le tabagisme arrive
très largement en tête ! On estime qu’environ
30 % des adénocarcinomes pancréatiques
peuvent lui être attribués...
D. Lamarque et al. Cancer du pancréas exocrine
(dossier thématique). La Lettre de l’Hépato-
gastro
entérologue 2001 ; IV, 2 : 57-89.
!Fissure anale chronique
L’injection de toxine botulique dans le sphincter
anal interne s’avère être un traitement efficace
des fissures anales chroniques.
V. Sébille et al. Traitement de la fissure anale
chronique par injection de toxine botulique.
La Lettre du Pharmacologue 2001 ; 15, 3 : 54-8.
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