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7. equals(hpr´
edi,VI 3)⇒equals([agt],∅)∧ ¬equals([obj],∅)∧ ¬equals([pat],∅)∧equals([mod],∀);
8. equals(hpr´
edi,VI 4)⇒equals([agt],∅)∧equals([obj],∅)∧ ¬equals([pat],∅)∧equals([mod],∀).
On observe qu’en fait la classe de verbe simplifie le patron syntaxique `
a anaphoriser (et donc `
a transformer selon les r`
egles
donn´
ees dans le paragraphe ant´
erieur).
De toutes fac¸ons, pour les ´
enonc´
es interrogatifs, la classe de verbes peut entraˆ
ıner des modifications sur le patron syntaxique
de l’´
enonc´
e ; ainsi, dans le cas des verbes intransitifs, une question cibl´
ee `
a initialiser un modifiant respecte un patron syntaxique
sp´
ecifi´
e dans la r`
egle ci-dessous :
equals([mod],’ ?’)∧equals(hpr´
edi,VIT) ⇒([mod] →[Amod])∧([Amod]→quand|o`
u|comment)∧([agt]hpr´
edi[Amod]).
4 G´
en´
eration des anaphores pronominales
On suppose que le point de d´
epart pour la g´
en´
eration des anaphores pronominales est une structure discursive SDRS (provenue
du g´
en´
erateur pragmatique), pr´
ecis´
ee par les relations rh´
etoriques comprises, avec les ´
etiquettes et les formes logiques des ´
enonc´
es
constituants. Ainsi, l’obtention d’un texte anaphorique en sortie du g´
en´
erateur suppose le parcours des ´
etapes suivantes :
1. traduire la formule logique de l’´
enonc´
e`
a g´
en´
erer, vers le patron syntaxique fondamental, avec les entit´
es particularis´
ees vers
les valeurs des variables dans la formule logique,
2. rep´
erer la classe du verbe instantiant le pr´
edicat dans le patron syntaxique et appliquer la r`
egle de transformation correspon-
dante (cf. §3),
3. parcourir en arri`
ere la SDRS provenue du g´
en´
erateur pragmatique et voir si chaque entit´
e dans le patron syntaxique fonda-
mental avait d´
ej`
a´
et´
e introduite dans la SDRS,
4. bloquer l’anaphorisation en cas d’ambiguit´
e (le r´
ef´
erent d’un objet est introduit dans un ´
enonc´
e ant´
erieur reli´
e par une relation
rh´
etorique `
a l’´
enonc´
e courant, `
a anaphor´
eiser, mais le r´
ef´
erent d’un autre objet, ayant les mˆ
emes cat´
egories grammaticales -
genre, nombre, personne, ... existe dans un ´
enonc´
e situ´
e, dans la SDRS courante, entre l’´
enonc´
e pr´
ecis´
e ci-dessus et l’´
enonc´
e
`
a g´
en´
erer) ;
5. pour chaque entit´
e d´
ej`
a introduite dans la SDRS, dans un ´
enonc´
e ant´
erieur `
a celui qu’on souhaite produire, appliquer la r`
egle
d’anaphorisation correspondante (cf. §2.2),
6. g´
en´
erer les anaphores sous forme linguistique, appliquant les r`
egles dans la grammaire d’anaphorisation (cf. §2.1),
7. ajuster la forme linguistique finale pour l’´
enonc´
e anaphor´
eis´
e, s’appuyant sur une grammaire morpho-syntaxique.
L’´
etape (1) se r´
ealise en principe via l’ensemble des transformations suivantes :
– dans chaque formule logique on rep`
ere les pairs de pr´
edicats de la forme : entit´
e(hvariablei)∧equals(hvariablei,0value0)
o`
uentit´
eest une des suivantes agent,object,patient,modifiant ;
– on effectue les transformations du type : entit´
e(hvariablei)∧equals(hvariablei,0value0)→equals([ent],0value0);
– en vertue des transformations pr´
ec´
edentes, on substitue dans le patron syntaxique fondamental chaque entit´
e[ent]par la
valeur 0value0correspondante.
L’´
etape (2) se r´
ealise selon la discussion dans §3 ; l’´
etape (3) suppose d’abord l’utilisation d’une grammaire pour repr´
esenter
les structures discursives SDRS, qu’on pr´
ecise ci-apr`
es. Une telle grammaire suppose que les informations disponibles dans
une SDRS provenue du g´
en´
erateur pragmatique concernent : (i) le nombre Ddes ´
enonc´
es dans la structure discursive SDRS,
(ii) le nombre Rdes relations rh´
etoriques reliant les ´
enonc´
es, (iii) l’ensemble Πdes ´
etiquettes πdes ´
enonc´
es dans la SDRS,
(iv) l’ensemble Pdes ´
etiquettes ρdes relations rh´
etoriques1, (v) les formules logiques Kdes ´
enonc´
es dans la SDRS, (vi) les
s´
emantiques Σdes relations rh´
etoriques reliant les ´
enonc´
es dans la SDRS.
Ainsi, la grammaire de repr´
esentation pour les SDRS est pr´
ecis´
ee par les r`
egles :
1. SDRS →(D, R, Π, P );
2. Π→ {π1, ..., πD};
3. πi:i∈ {1, ..., D} → Ki:i∈ {1, ..., D};
4. P→ {ρ1, ..., ρR};
5. ρj:j∈ {1, ..., R} → ρj(πi, πk) : j∈ {1, ..., R};i, k ∈ {1, ..., D}|ρj(πi, ρk) : i∈ {1, ..., D};j, k ∈ {1, ..., R};
6. ρj:j∈ {1, ..., R} → Σj:j∈ {1, ..., R}.
1Les ´
e´
etiquettes des relations rh´
etoriques reviennent `
a leurs noms.