Module 2 - Réflexe Medical

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DYSFONCTION ÉRECTILE
EN MÉDECINE GÉNÉRALE :
COMMENT L’ABORDER EN 2016 ?
1
FR2SPE01608/16 – DOCUMENT ÉTABLI EN JUIN 2016
TROUBLES SEXUELS MASCULINS :
IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC
► Il n’est pas toujours évident de faire préciser la plainte du
patient lorsque cela concerne sa sexualité
• De quel trouble s’agit-il ?
• Quelle est la cause probable ?
• Quel est le degré de complexité ?
► Puis, lorsque le diagnostic est posé :
2
• Les cas simples pourront être pris en charge en médecine
générale
• Les cas complexes nécessiteront un avis spécialisé
(Sexologue/Urolologue)
Bonnes pratiques pour aborder la sexualité masculine, définies par un comité d’experts.
ASSOCIATION ENTRE DYSFONCTION
ÉRECTILE ET ÉJACULATION PRÉCOCE
► Comorbidité vraie 1
• Ejaculation prématurée ancienne et survenue d’une DE
(âge, diabète, HTA …)
► DE secondaire à l’EP 2
• Le patient consulte pour la DE qui est la conséquence d’une
EP ancienne
► EP secondaire à la DE 2
1. American Psychiatric Association. The diagnostic and statistical manual of mental disorders, 5th edition, 2013:423-46.
2. Porto R. et Giuliano F. L’éjaculation prématurée. Prog Urol. 2013;23;647-656.
3
• Le patient éjacule rapidement avant que l’érection ne retombe
FRÉQUENCE DE LA DYSFONCTION
ÉRECTILE ET DE L’EJACULATION
PRÉMATURÉE EN MÉDECINE GÉNÉRALE*
EP (sans DE) : score SHIM > 21 et PEDT > 8
Sans DE, ni EP (autres difficultés sexuelles) : score SHIM > 21 + score PEDT ≤ 8
* Selon le rapport d’étude clinique PHOENIX : Fréquence de la dysfonction érectile (DE) et de
l’éjaculation prématurée (EP) chez des hommes consultant en médecine générale pour une/des
difficulté(s) sexuelle(s) : état des lieux en 2015. Version 0.2 – 29 février 2016.
4
DE (sans EP) : score SHIM ≤ 21 et PEDT ≤ 8 ;
DE et EP: score SHIM ≤ 21 et PEDT > 8 ;
TROUBLES / FORMULATION DE LA PLAINTE
SEXUELLE EN MÉDECINE GÉNÉRALE
SELON LA PRÉSENCE D’UNE DE ET/OU EP*
* Selon le rapport d’étude clinique PHOENIX : Fréquence de la dysfonction érectile (DE) et de
l’éjaculation prématurée (EP) chez des hommes consultant en médecine générale pour une/des
difficulté(s) sexuelle(s) : état des lieux en 2015. Version 0.2 – 29 février 2016.
5
- Cohérence entre la plainte exprimée et le trouble évalué avec les outils SHIM et PEDT
- Patients identifiés AVEC DE+EP : seulement 57% ont signalé l’EP ; 72% ont signalé une DE
DEVANT UNE PLAINTE GÉNÉRALE,
DIFFÉRENCIER ET IDENTIFIER LE
TROUBLE SEXUEL
► Différencier le trouble sexuel en posant 1 question simple
correspondant à chacun des 4 grands troubles sexuels
masculins
• DE « S’agit-il de votre érection, avez-vous des problèmes
d’érection? »
• EP « S’agit-il de votre éjaculation qui vient trop rapidement,
ou au contraire, que vous n’arrivez plus à avoir ? »
• Désir « Est-ce un problème de désir, avez-vous toujours
envie? »
• Autres problèmes « Est-ce que vous avez des douleurs ?
Est-ce que votre verge s’est modifiée ? S’est tordue ? »
6
► Valider en reformulant sa plainte auprès du patient
Bonnes pratiques pour aborder la sexualité masculine, définies par un comité d’experts.
DIAGNOSTIC DE DYSFONCTION ERECTILE
► Incapacité persistante ou répétée à atteindre ou à maintenir
jusqu’à l’accomplissement de l’acte sexuel, une érection
adéquate 3
et
► Souffrance marquée et/ou de difficultés interpersonnelles 1
et
Adapté d’après :
1. American Psychiatric Association. Diagnostic and statistical manual of mental disorders, 5th edition, 2013:423-46.
3. Eardley I. The incidence, prevalence and natural history of erectile dysfunction. Sex Med Rev 2013;1:3-16.
7
► Durée des troubles d’au minimum 3 mois 3
PRÉVALENCE DE LA DYSFONCTION
ERECTILE
► Variation de la prévalence de la DE en fonction des études 4
Prévalence de la DE en %
50 à 75%
80
70
60
50
20 à 40%
40
2 à 30%
30
20
10
1 à 9%
0
De 18 à 39ans De 40 à 59 ans De 60 à 69 ans Au delà de 70
ans
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
8
Groupe d’âge (années)
DYSFONCTION ÉRECTILE :
UN IMPACT FORT SUR LA QUALITÉ DE VIE
Chez l’homme(5) :
Santé
mentale
Estime
de soi
Chez la femme(6) :
Santé
sociale
Troubles
du désir
Qualité
de vie
Santé
générale
Dysorgasmies
Equilibre
personnel
Pour le couple(6) :
des motifs
de rupture*
des motifs
de divorce*
12%
* Motifs de rupture invoqués par les hommes consultants pour DE.
5. Colson M.H. La sexualité en chiffres : les grandes enquêtes sur la sexualité. Site de la Fédération Française de Sexologie et de Santé Sexuelle (FF3S).
Consulté le 02/05/16. http://www.ff3s.fr/v2/data/et_plus_encore/sexualite_chiffres.asp
6. Colson M.H. Dysfonction érectile, et la partenaire ? Site de la Fédération Française de Sexologie et de Santé Sexuelle (FF3S). Consulté le 02/05/16.
http://www.ff3s.fr/v2/data/sante_sexuelle_au_masculin/masculin05.asp
9
17%
ETIOLOGIES POSSIBLES DE LA
DYSFONCTION ERECTILE 3
Causes
PSYCHOLOGIQUES
ET COMPORTEMENTALES
Individuelles
anxiété stress, dépression...
Relationnelles
conflits au sein du couple
Comportementales et
environnementales
cadre familial strict, évènements de vie...
Consommation
d’alcool, de tabac, de drogues...
Autres troubles sexuels
Causes
ORGANIQUES
Troubles cardiovasculaires
Diabète
Dérèglements hormonaux
Troubles neurologiques
Causes
PHARMACOLOGIQUES
Effets indésirables de
certains traitements
Psychotropes
Diurétiques thiazidiques
Anti-androgènes ...
10
Dyslipidémie ...
3. Eardley I. The incidence, prevalence and natural history of erectile dysfunction. Sex Med Rev 2013;1:3-16.
DE : ÉLÉMENTS D’ORGANICITÉ
► Eléments en faveur d’une origine organique 4
• Nombre et/ou qualité des érections nocturnes ou matinales
• Comorbidités : diabète, HTA, chirurgie pelvienne à visée
carcinologique, affections neurologiques…
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
11
• NB : l’identification d’éléments d’organicité ne changera pas
la prise en charge initiale, mais cela pourra influencer le choix
du spécialiste (situations complexes) et les objectifs
thérapeutiques
DE : EVALUATION
1,3,4,7
► Le diagnostic de DE est principalement un diagnostic
d’interrogatoire
► Interrogatoire (essentiel) : caractériser le trouble
•
•
•
•
•
•
•
Durée (depuis plus de 3 mois)
Sentiment de détresse personnelle, de souffrance marquée
Impact sur le couple et problèmes interpersonnels
Non liée aux effets d’une substance
Primaire ou secondaire
Permanente ou circonstancielle
Avec ou sans support organique
► Examen clinique :
Adapté d’après :
1. American Psychiatric Association. Diagnostic and statistical manual of mental disorders, 5th edition, 2013:423-46.
3. Eardley I. The incidence, prevalence and natural history of erectile dysfunction. Sex Med Rev 2013;1:3-16.
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
7. Montorsi F, et al. Sexual medicine: Sexual dysfunctions in men and women. Sexual Medicine Edition 2010.
12
• Uro-génital avec toucher rectal après 50 ans
• Cardiovasculaire (TA …)
• Neurologique
DE : EVALUATION
4,8,9
► Bilan paraclinique :
• Recherche de facteurs de risque
en cas de contexte de comorbidité
• Glycémie à jeun
• Bilan lipidique
(hypertriglycéridémie, cholestérol)
Pathologies influençant ou aggravant la DE 9
 Pathologies athéromateuses et facteurs de
risque cardiovasculaire
 Antécédents abdomino-pelviens (chirurgie,
irradiation, traumatisme)
 Pathologies neurologiques, endocriniennes,
hématologiques
 Pathologies psychiatriques, addiction
 Iatrogénie médicamenteuse
• Bilan hormonal en cas de troubles
du désir ou de signes cliniques hypo-androgénie
• Testostéronémie
• Selon le cas: créatinine, dosage prolactine, TSH, ECG,
épreuve d’effort, PSA
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
8. Cuzin B, et al. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile (réactualisation 2010).
Sexologies 2011;20:66-79.
9. Alechinsky L, Droupy S, Rouprêt M. Troubles de l’érection. Urofrance, référentiel du collège. Consulté le 03/04/15.
http://www.urofrance.org/congres-et-formations/formation-initiale/referentiel-du-college/troubles-de-lerection.html
13
► À adapter au cas par cas pour chaque patient selon le
contexte clinique
DE : SITUATION SIMPLE OU COMPLEXE ? 8
► DE simple
•
•
•
•
•
Secondaire
Isolée (pas d’autre trouble sexuel associé)
Récente
Avec une capacité érectile résiduelle
Avec le soutien de la partenaire
Une grande partie des
DE en pratique
Prise en charge simple
de 1er ligne par le MG
► DE plus complexes
Primaire
Associée à un autre trouble sexuel
Ancienne
Sans capacité érectile résiduelle
Présence de conjugopathie ou d’un trouble du désir
Trouble psychologique au premier plan
Prise en charge
en réseau
Adapté d’après :
8. Cuzin B, et al. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile (réactualisation 2010).
Sexologies 2011;20:66-79.
14
•
•
•
•
•
•
ETABLIR UN CONTRAT THÉRAPEUTIQUE
AVEC LE PATIENT
► Indiquer au patient qu’il va être pris en charge
• Trouble simple : « Je vais vous prendre en charge dès
maintenant. »
• Trouble complexe : « Avant de vous prendre en charge, j’ai
besoin de l’avis d’un confrère spécialiste. »
► Informer sur l’existence de différentes modalités de prise
en charge (sans entrer dans les détails)
► Informer le patient que la prescription d’aujourd’hui est
celle qui lui semble la plus adaptée
Ce contrat s’inscrit dans une démarche d’éducation
thérapeutique et de réassurance du patient
Bonnes pratiques pour aborder la sexualité masculine, définies par un comité d’experts.
15
► Laisser ainsi une porte ouverte en cas d’échec du
traitement, ou de navigation Internet ayant révélé au
patient d’autres options thérapeutiques...
UNE PRISE EN CHARGE EN
5 ÉTAPES (AIHUS) 4
► Les 5 étapes de la prise en charge
Adapté d’après :
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
16
1. Confirmation du diagnostic
2. Information sexuelle : rassurer et dédramatiser, expliquer
avec quelques mots simples le mécanisme de l’érection et
de la DE
3. Règles hygiéno-diététiques (régime alimentaire, lutte contre
la sédentarité, arrêt du tabac, diminution de la
consommation d’alcool…)
4. Traitement de la cause si cela est possible, lutte contre les
iatrogénies
5. Le choix d’une thérapeutique doit être expliqué, la décision
partagée avec le patient et éventuellement sa partenaire
PANORAMA DES TRAITEMENTS DE LA DE 4
► IPDE5 (Inhibiteurs de la PhosphoDiEstérase de type 5 )
• Traitement oral de référence de la dysfonction érectile
• A utiliser en 1ère intention en l’absence de contre-indications
► Autres traitements de la DE
Injections intra-caverneuses de prostaglandines
Injections intra-urétrales
Vacuum
Implants péniens
Traitements hormonaux
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
17
•
•
•
•
•
IPDE5 : MÉCANISME D’ACTION
4
Stimulation
sexuelle
Inhibiteur de la PDE5
5 ’GMP
Dégradation du
GMPc par la PDE5
Guanylate
cyclase
PDE
5
GMPc
Relâchement des muscles lisses
des corps caverneux
Activation
Adapté d’après :
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
Érection
18
GTP
IPDE5 : AVANT L’INSTAURATION D’UN
TRAITEMENT
► Respecter strictement les contre-indications, les mises en
garde et les précautions d’emploi des iPDE5
► Vérifier que le patient est autorisé à l’exercice physique
que représente le rapport sexuel
• Patient capable de faire facilement 10 :
• Soit la montée de deux étages
• Soit 20 minutes de marche par jour
► Evaluer le risque cardiaque
• Selon le consensus cardiologique de Princeton 11
► Vérifier l’absence de traitement par α-bloquant non
équilibré
19
• Attention aux α-bloquants non uro-sélectifs
10. Cour F, et al. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. Prog Urol 2005;15:1011-1020.
11. Nehra A, et al. The Princeton III Consensus Recommendations for the Management of Erectile Dysfunction and Cardiovascular Disease. Mayo Clin Proc 2012;87:766–78.
IPDE5 : NON-OBSERVANCE ET NONRÉPONSE AU TRAITEMENT
► Principales raisons
de non-observance 12
► Non respect des consignes
chez les non-répondeurs 13
Efficacité jugée insuffisante
42.3 %
N’ont essayé qu’un iPDE5
40,8 %
Coût élevé
37.8 %
N’ont pas essayé au moins 6 prises
32,8 %
Perte d’intérêt pour la sexualité
30.5 %
N’ont pas essayé la dose maximale
30,8 %
N’ont pas pris les précautions
alimentaires nécessaires
21,6 %
N’ont pas attendu le temps
nécessaire
17,2 %
Capacité érectile retrouvée
15 %
Refus/opposition de la partenaire
14.6 %
Effets indésirables
11.8 %
Autres
24 %
 Après un programme de « rééducation »,
75% des « non-répondeurs » deviennent
répondeurs avec une amélioration moyenne
de 9 pts du score d’IIEF
12. Jiann BP, et al. Compliance of sildenafil treatment for erectile dysfunction and factors affecting it. Int J Impot Res 2006;18:146-149.
13. Romero Otero J, et al. Evaluation of Current Errors Within the Administration of Phosphodiesterase-5 Inhibitors After More Than 10 Years of Use.
Urology 2014;83:1334-38. Etude prospective réalisée chez 250 patients atteints de dysfonction érectile malgré l’utilisation ultérieure d’IPDE5.
20
Adapter le traitement aux attentes du patient et proposer un suivi
IPDE5 : ADAPTER LE TRAITEMENT AUX
ATTENTES DES PATIENTS 4
► Connaissance des propriétés de chaque traitement
► Information du patient et/ou du couple
► Choisir la molécule la plus adaptée à leurs attentes et aux
traitements en cours
► Le critère de choix à retenir est la préférence du patient et/ou
de son couple, notamment sur :
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
21
• Le délai d’action ;
• La durée d’action ;
• Le mode de prise : en tenant compte des autres
pathologies et vulnérabilités, des habitudes du couple et
de son rythme d’activité sexuelle
IPDE5 : QUELLES ATTENTES POUR LES PATIENTS ?
ETUDE BURRI A & PORST H, 2015 14
Étude réalisée auprès de patients atteints de DE pour définir
leurs attentes relatives à leur vie sexuelle et leur traitement.
Ci-dessous les réponses les mieux notées :
► Aspects relatifs à une vie sexuelle satisfaisante :
• Être en mesure de donner du plaisir à la partenaire
• Avoir du plaisir
► Aspects relatifs à une érection satisfaisante :
14. Burri A. & Porst H. Results from an online survey investigating ED patients‘ insights and treatment expectations – Int J Imp Res; 2015 Sep-Oct;27(5):191-6.
Etude épidémiologique observationnelle menée sur un panel internet de 1 534 individus pour identifier les attentes des patients souffrants de dysfonction érectile
en rapport à leur traitement.
22
• Maintenir une érection jusqu’à l’orgasme de la partenaire
• Maintenir une érection jusqu’à l’éjaculation
• Une érection immédiate
IPDE5 : QUELLES ATTENTES POUR LES PATIENTS ?
ETUDE BURRI A & PORST H, 2015 14
► Délai d’action des IPDE5 souhaité* :
(patients souffrant de DE, n=1124)
0%
Autour de 15 min
34%
38%
Entre 15 et 30 min
Délai d’action
souhaitable pour
plus d’1 patient sur 2
Entre 30 et 60 min
28%
Plus de 60 min
* 4 intervalles de temps évalués : score = 1 (trop court), 2 (adéquat), 3 (souhaitable) et 4 (trop long)
14. Burri A. & Porst H. Results from an online survey investigating ED patients‘ insights and treatment expectations – Int J Imp Res; 2015 Sep-Oct;27(5):191-6.
Etude épidémiologique observationnelle menée sur un panel internet de 1 534 individus pour identifier les attentes des patients souffrants de dysfonction érectile
en rapport à leur traitement.
IPDE5 : QUELLES ATTENTES POUR LES PATIENTS ?
ETUDE BURRI A & PORST H, 2015 14
► Délai d’action de 15 min souhaitable : pourquoi* ?
• Raisons jugées les plus importantes**
• Un certain degré de spontanéité
• Réponse immédiatement aux souhaits de la partenaire
• Raisons jugées importantes**
• Préserver le caractère naturel de la relation
• Pas de baisse du désir
• Pas de préméditation
• Laisse du temps pour d’autres activités sexuelles
• Sentiment de capacité
• Sentiment d’être l’homme d’avant la DE
• Raison jugée la moins importante**
• Ne pas faire durer les préliminaires
* 9 propositions évaluées : score allant de 1 (pas du tout) à 6 (tout à fait)
14. Burri A. & Porst H. Results from an online survey investigating ED patients‘ insights and treatment expectations – Int J Imp Res; 2015 Sep-Oct;27(5):191-6.
Etude épidémiologique observationnelle menée sur un panel internet de 1 534 individus pour identifier les attentes des patients souffrants de dysfonction érectile
en rapport à leur traitement.
IPDE5 : QUELLES ATTENTES POUR LES PATIENTS ?
ETUDE BURRI A & PORST H, 2015 14
► Durée d’action des iPDE5 souhaitée* :
(patients souffrant de DE, n=1124)
100
96 %
Durée d’action allant jusqu’à 4h idéale
(souhaitable) pour la majorité des patients
90
80
69 %
70
60
48 %
50
40
28 %
30
20
10
0
<4h
4-6 h
6-12 h
> 12 h
* 4 intervalles de temps évalués : score = 1 (trop court), 2 (adéquat), 3 (souhaitable) et 4 (trop long)
14. Burri A. & Porst H. Results from an online survey investigating ED patients‘ insights and treatment expectations – Int J Imp Res; 2015 Sep-Oct;27(5):191-6.
Etude épidémiologique observationnelle menée sur un panel internet de 1 534 individus pour identifier les attentes des patients souffrants de dysfonction érectile
en rapport à leur traitement.
IPDE5 : QUELLES ATTENTES POUR LES PATIENTS ?
ETUDE FEMALES, 2005 15
► Combien de temps à l’avance savez-vous
que vous allez avoir un rapport sexuel ?
Hommes
70%
60%
Femmes
61%
La majorité des hommes et des
femmes ne savent pas à l’avance
qu’ils vont avoir un rapport sexuel
52%
50%
40%
30%
20%
14%
10%
10%
8% 6%
9% 9%
Environ
0,5 h
Environ
1h
6% 4%
4% 6%
6% 4%
2-3 h
4-11h
> 12 h
0%
Ne sait
jamais/
spontané
< 0,5 h
15. Fischer W.A. et al. Sexual experience of female partners of men with erectile dysfunction: the Female Experience of Men’s Attitudes to Life Events and Sexuality
(FEMALES) study. J Sex Med 2005;2:675-684.
IPDE5 : UN SUIVI EST INDISPENSABLE
4
► Proposer systématiquement à son patient une
consultation de suivi au bout d’un à deux mois
► Objectif : évaluer sa réponse au traitement
•
•
•
•
Bonne compréhension de l’utilisation du traitement ;
Efficacité ;
Absence d’effets secondaires ;
Satisfaction du patient et de sa partenaire.
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
27
• S’assurer de la bonne utilisation
• Évaluer son efficacité et sa tolérance
• 1ère prescription avec consultation de suivi à planifier
dans les 2 mois suivants.
IPDE5 : LA GESTION DE L’ÉCHEC
► Vérifier si la prescription a été correctement accompagnée
d’une prise en charge globale du trouble sexuel ou s’il elle
s’y est substituée 4
► Réévaluer les craintes du patient ou de la partenaire par
rapport au traitement. L’impact du prix 4
► Vérifier l’absence de déficit en testostérone 4
► Évaluer l’impact d’une éventuelle « cardio-phobie » du
patient ou de la partenaire
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
28
► Vérifier si les effets secondaires ne sont pas dominants,
masquant l’effet thérapeutique
IPDE5 : CONSIGNES EN CAS D’ÉCHEC 4,11
► Avez-vous essayé l’IPDE5 au moins six fois ?
► Vérifier que l’échec ne corresponde pas à une diminution du taux de
testostérone
► Avez-vous utilisé le médicament dans des conditions de stimulation
adéquate ?
► Avez-vous essayé la dose maximale tolérée du médicament ?
► Avez-vous fait attention de ne pas avoir l’estomac vide, pris un
repas trop gras ou d’ingérer de l’alcool avant de prendre le
médicament ?
► Avez-vous fait attention de ne pas avoir bu de jus de pamplemousse
avant de prendre le médicament ?
► Avez-vous attendu suffisamment de temps après la prise du
médicament pour débuter le rapport ?
► Avez-vous testé au moins deux iPDE5 différents ?
29
Adapté d’après :
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
13. Romero Otero J, et al. Evaluation of Current Errors Within the Administration of Phosphodiesterase-5 Inhibitors After More Than 10 Years of Use. Urology 2014;83:1334-38.
CONTRE-INDICATIONS DES IPDE5 4
► Prise de dérivés nitrés ou de donneurs de NO
(nitrite d’amyle)
► Infarctus du myocarde récent (moins de 6 mois),
insuffisance cardiaque sévère non contrôlée
ou angor instable
► Insuffisance hépatique sévère
► Hypotension (TA < 90/50)
► Antécédents récents d’AVC (moins de 6 mois)
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
30
► NB : Chaque produit indiqué dans la DE a des
contre-indications supplémentaires propres.
Il est important de se référer au RCP de chaque produit
EN SYNTHÈSE : PRISE EN CHARGE DE LA
DYSFONCTION ERECTILE RECOMMANDATIONS DE
L’AIHUS 4
Patient rapportant une DE
Confirmer –Caractériser - Evaluer
Problématique simple:
•
•
•
•
•
Problématique complexe
Secondaire
Isolée (sans autre trouble sexuel)
Dont la durée n’apparaît pas comme un facteur de complexité
Avec une capacité érectile résiduelle
Au sein d’un couple motivé
Pas de prescription
Prise en charge par le médecin généraliste
Information sexuelle
Conseils d’hygiène de vie
Changement des traitements en cours
Médicament d’aide à l’érection
Avis spécialisé
Evaluation lors d’une consultation médicale
Succès
Insatisfaction ou échec
Adaptations thérapeutiques/ Réévaluation du patient
Succès
Evaluation lors d’une
consultation ultérieure
Co-thérapie MG + spécialiste(s)
Echec
4. AIHUS. Recommandations aux médecins généralistes pour la prise en charge de première intention de la dysfonction érectile. 2010:1-229.
http://www.aihus.fr/prod/data/aihus/vie/recommandationsauxmedecins2010.pdf
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