Bilan cours – Nourrir l’humanité. Objectifs de cette partie du programme : - (TD n°11) comprendre la différence entre écosystème naturel et agrosystème et entrevoir les conséquences directes du fonctionnement d’un agrosystème ; (TD n°12) mettre en évidence l’impact d’une culture intensive sur le milieu et découvrir des techniques agricoles qui respectent davantage l’environnement ; (TD n°13) découvrir la biologie des microorganismes afin de comprendre le mode d’action des techniques de conservation des aliments ; (TD n°14) prendre connaissance des conséquences de la conservation des aliments sur la santé. I) L’agrosystème, un écosystème particulier. - Un agrosystème est un écosystème aménagé et géré par l’Homme. La biodiversité y est faible, une espèce domine. Le but de l’Homme est de produire un maximum de matière végétale ou animale à des fins alimentaires. - L’exportation de biomasse de l’agrosystème entraine un appauvrissement des terrains en éléments minéraux essentiels pour le développement des cultures. L’agrosystème doit donc être géré par l’Homme qui rapporte sans cesse des éléments sous forme d’engrais pour palier le déficit engendré et ainsi continuer à produire. TD11 Mots clés : agrosystème, écosystème, productivité, productivité primaire, engrais Devoir maison : la consommation de viande ou de produit végétal n’a pas le même impact écologique. La consommation de viande entraine davantage de perte et donc de consommation d’énergie. Ceci est à prendre en compte dans le cadre d’une perspective de développement durable. Schéma comparant les principales caractéristiques d’un écosystème naturel et d’un agrosystème. d’après Banque de schémas SVT Dijon 1 1ère ES-L - Cours bilan n°3 II) Production agricole et respect de l’environnement. TD12 L’Homme, pour toujours améliorer les rendements agricoles, a recours à des techniques qui posent des problèmes Mots clés : environnementaux. L’exportation de biomasse, la nécessité de pesticide, transgenèse, la fertilité des sols, la recherche de rendement et sélection génétique, l’amélioration qualitative des productions engendrent des hybride, produits apports dans les cultures d’engrais et de produits phytosanitaires, phytosanitaires qui ont un impact néfaste sur la biodiversité, agriculture durable l’environnement et la santé. L’arrosage intensif des cultures épuise les ressources en eau. Par ailleurs, l’amélioration des races animales et végétales par la sélection génétique ou les manipulations génétiques entrainent une altération ou une modification du patrimoine génétique des espèces. Le choix des techniques culturales doit concilier la production, la gestion durable de l’environnement et la santé. L’utilisation de certaines techniques culturales rend ceci possible. L’agriculture intégrée utilise moins de produits phytosanitaires et d’engrais. L’agriculture biologique fait appel à la rotation des cultures, au désherbage mécanique, au choix des espèces cultivées les moins vulnérables et à l’utilisation d’engrais vert seulement (issu de végétaux morts). Schéma comparatif de l’utilisation des agrosystèmes intensifs et de techniques agricoles plus respectueuses de l’environnement. (Belin page 69) 2 1ère ES-L - Cours bilan n°3 III) Biologie des microorganismes et méthodes de conservation des aliments. TD13 Les microorganismes sont des êtres vivants de taille microscopique. Ce peut être des bactéries, des champignons, des vers microscopiques… Ces microorganismes se développent selon certaines conditions : il faut que le milieu soit riche en matière organique ou nutritive (sucres, protéines…), les conditions physico-chimiques du milieu sont importantes, pH, température, disponibilité en eau, présence ou non de dioxygène… À chaque microorganisme correspond des paramètres optimaux de croissance. Les techniques de conservations des aliments se fondent sur la connaissance de la biologie des microorganismes, pathogènes ou non, et visent à empêcher ou limiter leur développement en agissant sur les conditions du milieu. Mots clés : microorganisme, molécule organique, bactérie, champignon Comparaison des conditions de cultures de deux bactéries. d’après Belin page 93 IV) Conservation et qualité des aliments. TD14 Les techniques de conservation des aliments permettent de reculer leur date de péremption, mais elles doivent aussi Mots clés : préserver la comestibilité et les qualités nutritives et gustatives additif alimentaire, des aliments. Ainsi de trop fortes températures, si elles nutriment, vitamine éliminent les microorganismes, peuvent aussi détruire certaines substances nutritives comme les vitamines qui sont des molécules fragiles. Des composés utilisés pour certaines techniques de conservation des aliments peuvent provoquer des troubles physiologiques chez les consommateurs. Fin bilan cours -Nourrir l’humanité- 3 1ère ES-L - Cours bilan n°3