Bilan : Sur Terre, les êtres vivants établissent des relations avec leur milieu de vie et les autres
espèces qui cohabitent avec elle. L’ensemble constitue un écosystème.
L’agriculture repose sur les agrosystèmes dans lesquels les espèces sont exploitées dans le but de
fournir des produits alimentaires ou des matières premières. On retrouve dans les agrosystèmes les
mêmes relations entre espèces que dans les écosystèmes mais l’intervention humaine est
prépondérante (par l’apport d’engrais notamment)
2. Comparaison du rendement et de la productivité
Pour comparer le rendement d'un écosystème à celui d'un agrosystème, il faut comparer les masses
de produits formés.
• Pour un écosystème prairie, il faut 1700 kg/ha d'herbe pour alimenter 102 kg/ha de vaches.
Le rendement est de 102/1700=0,06 ; soit 6%.
• Pour un agrosystème culture de maïs et vaches laitières, il faut 782 g de maïs pour nourrir 95
g de vache, et ces 95 g vont nourrir 10 g d'homme. Ainsi, le rendement de la production de
lait est de 95/782=0,121 ; soit 12,1%.
De même, celui de production de viande de bœuf est de 10/95=0,105 ; soit 10,5%.
Un agrosystème présente un rendement et une productivité plus élevée que ceux d'un écosystème.
Ainsi, la productivité d'un champ de maïs, par exemple, est beaucoup plus importante que celle
d'une forêt de pins.
3. Pratiques collectives et conséquences globales.
Activité 7 empreinte écologique
Actuellement évaluée à 2,5 ha par habitant en moyenne, l'empreinte écologique totale de l'Homme
est comparée à la superficie biologiquement productive de la Terre (25%), soit 1,8 ha pour une
population de 6,5 milliards d'habitants.
Ainsi, depuis 1976, nous consommons plus que ce que la Terre peut produire et le niveau de
développement actuel n'est pas durable.
En outre, la disparité de l'empreinte écologique entre régions du monde est très grande : 9,6 ha pour
l'Amérique du Nord, 5,3 pour la France, 1,3 pour l'Afrique.
Si tous les êtres humains consommaient autant qu'un européen, il faudrait l'équivalent de 3
planètes Terre pour subvenir à leurs besoins.
L'essentiel de la production alimentaire provient d'agrosystèmes.
• Dans les pays développés, la consommation de matière animale est bien supérieure à la
consommation de matière végétale. Un problème se pose : la grande quantité de matière
végétale et d'eau utilisée pour produire peu de matière animale. Ainsi, la biomasse et
l'énergie s'épuisent à cause d'une consommation trop peu végétale et trop animale.
• Au contraire, dans les pays surpeuplés, c'est surtout la consommation végétale qui est
importante car la production de végétaux se fait à bien moindre coût que la production
animale.
Ainsi, pour le futur, une rééquilibration des régimes alimentaires serait souhaitable. Cela
permettrait de perdre moins d'énergie et de gagner du terrain, car la production végétale nécessite
moins de surface.
Bilan : La production de matière organique d’origine animale ayant une efficacité énergétique
inférieure à celle de la matière d’origine végétale, consommer de la viande n’a pas le même impact
environnemental que consommer des végétaux.
Ainsi le développement des agrosystèmes a des impacts sur l’environnement : déforestation pour
augmenter les surfaces cultivées (que ce soit pour la consommation humaine ou pour des cultures
destinées au bétail), augmentation de la consommation en eau, émission des gaz à effet de serre…
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