THEME 2:
ALIMENTATION ET
ENVIRONNEMENT
Le programme
officiel
I ] Comportements alimentaires et satisfaction des besoins
Choisir ses aliments
Les aliments comportent des substances minérales et organiques en
proportions diverses.
L'eau est un aliment essentiel.
L'appétence alimentaire nécessite la mise en jeu de plusieurs
fonctions sensorielles.
Évaluer ses besoins
La ration alimentaire dépend de plusieurs paramètres (âge, sexe,
intensité de l'activité, caractéristiques morphologiques et
physiologiques).
L'équilibre nutritionnel est à la fois qualitatif et quantitatif.
Analyser les conséquences d'une ration déséquilibrée
La prise alimentaire ne coïncide pas toujours avec les besoins
nutritionnels.
Les déséquilibres alimentaires, fréquemment liés au contexte socio-
économique, ont des effets néfastes sur la santé.
II] Production alimentaire et environnement
Quantifier les productions alimentaires
La production végétale est à la base de la production animale et d'une
partie de la production humaine.
La production de la matière animale nécessite une production
végétale quantitativement importante.
Analyser le fonctionnement d'un agrosystème et ses
conséquences environnementales
Un agrosystème est un système déséquilibré dont l'exploitation
intensive nécessite un entretien.
Cet entretien permet de lutter par différents moyens contre les
parasites, les ravageurs et les plantes adventices.
L'apport d'engrais permet une productivité accrue.
Les conséquences des apports exogènes (engrais, pesticides) sur un
agrosystème induisent des "déséquilibres biologiques" et des
pollutions qui peuvent nuire à la santé humaine et animale.
Le
référentiel : un
programme
détaillé
I - COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES ET SATISFACTION DES
BESOINS
1. 1. L’alimentation permet de subvenir aux besoins permanents de matière
et d’énergie d’un organisme.
1.1. 1.1. Le choix des aliments consommés ne correspond pas forcement aux besoins de
l’organisme.
1.1.1. 1.1.1. L’appétence alimentaire correspond au désir de consommer des
aliments.
1.1.2. 1.1.2. Les fonctions sensorielles intervenant dans l’appétence sont :
la gustation qui est la perception des saveurs
l’olfaction qui est la perception des odeurs
la vision
l’audition
le toucher.
1.1.3. Les habitudes individuelles, culturelles et religieuses et les ressources
économiques influent sur le choix des aliments .
1.2 1.2 Il existe différents groupes d’aliments se caractérisant par leur richesse variable en
substances organiques et minérales.
1.2.1 1.2.1 Ils contiennent des molécules organiques:
les Glucides ou sucres,
les Lipides ou graisses,
les Protides dont les plus simples sont les acides aminés et les plus
complexes les protéines,
les Vitamines.
1.2.2 1.2.2 Ils contiennent des substances minérales :
l’eau : H2O,
les ions ou sels minéraux.
1.3 1.3 les aliments sont classés en 6 groupes selon leurs caractéristiques nutritionnelles.
1.3.1 1.3.1 Le groupe « des viandes, poissons œufs » et le groupe du « lait et
produits laitiers » sont des aliments bâtisseurs.
Cette caractéristique est due à leur richesse en protéines.
Le calcium contenu dans le lait et les produits laitiers permet la
croissance osseuse.
1.3.2 1.3.2 Le groupe « des céréales et leurs dérivés, pommes de terre et légumes
secs » et le groupe des « lipides », sont des aliments énergétiques.
Par sa richesse en glucides, le groupe des céréales est une excellente
source d’énergie.
1.3.3 1.3.3 Le groupe des légumes et fruits sont des aliments fonctionnels.
Il est riche en vitamines et minéraux, indispensables au fonctionnement
de l’organisme.
Les fibres contenues dans les fruits et légumes participent au transit
intestinal.
1.3.4 1.3.4 Dans le groupe des boissons, seule l’eau est indispensable.
C’est le constituant le plus abondant du corps humain.
2 2 La prise alimentaire doit couvrir les besoins de l’organisme.
2.1 La ration alimentaire correspond à l’ensemble des aliments consommés sur une
journée pour couvrir les besoins de l’organisme en matière et énergie.
2.1.1 La valeur énergétique de la ration alimentaire doit être équilibrée par rapport
aux dépenses énergétiques d’un individu.
2.1.1.1 Les dépenses réalisées permettent de calculer les besoins énergétiques.
2.1.1.2 La valeur énergétique de la ration alimentaire dépend de l’âge :
Elle doit être plus élevée chez les individus en croissance : enfants et
adolescents.
2.1.1.3 Elle dépend du sexe :
Les hommes dépensent plus d’énergie que les femmes.
2.1.1.4 2.1.1.4 Elle dépend de l’état physiologique :
Une femme enceinte ou allaitant dépense plus d’énergie pour nourrir le
fœtus ou produire du lait.
2.1.1.5 2.1.1.5 Elle dépend de facteurs externes :
L’activité physique augmente les besoins énergétiques de l’individu.
2.1.2 Il existe une dépense énergétique incompressible de l’organisme : le
métabolisme basal.
Il correspond aux dépenses permettant d’assurer les fonctions vitales de
l’organisme : les activités nerveuse, cardiaque et respiratoire.
2.1.3 La ration alimentaire apporte les différents constituants chimiques dont
l’organisme a besoin.
2.1.3.1 La ration alimentaire doit couvrir les besoins en lipides, glucides et protides de
l’organisme.
2.1.3.2 2.1.3.2 Certains nutriments qualifiés
d’indispensables ne sont pas synthétisés par l’organisme et doivent être apportés
par l’alimentation.
C’est le cas des vitamines, de l’eau et des ions minéraux,
de 3 acides gras essentiels à la synthèse des lipides de l’organisme.
Il existe 8 acides aminés indispensables, ne pouvant être synthétisés.
Certains ions sont nécessaires en grande quantité comme le calcium, le
magnésium et le fer.
D’autres doivent être apportés en petite quantité comme l’iode et le cuivre :
ce sont les oligo-éléments.
2.2 La prise alimentaire ne coïncide pas toujours avec les besoins nutritionnels.
2.2.1 La ration alimentaire est insuffisante si les apports sont moins importants que
les besoins.
2.2.1.1 2.2.1.1 Le déséquilibre alimentaire peut être qualitatif.
La malnutrition par carence touche surtout les pays du tiers-monde.
Elle est liée à une carence en nutriments indispensables.
Les conséquences sur la santé sont importantes.
2.2.1.2 2.2.1.2 Le déséquilibre alimentaire peut être quantitatif .
La sous-nutrition est due à un manque de tous les aliments et
particulièrement les aliments énergétiques.
Elle entraîne un amaigrissement extrême.
2.2.2 La ration alimentaire est excédentaire si les apports sont plus importants que les
besoins.
2.2.2.1 2.2.2.1 Les pays industrialisés sont les plus
touchés par la suralimentation.
Les besoins énergétiques sont diminués à cause de la sédentarisation.
Les habitudes alimentaires favorisent l’augmentation de la valeur énergétique
de la ration alimentaire : grignotage, consommation de produits industriels…
2.2.2.2 2.2.2.2 La suralimentation a des conséquences
graves sur la santé.
Elle entraîne une surcharge pondérale plus ou moins importante et à terme
l’obésité.
L’obésité et l’excès de sucre favorisent le diabète.
L’excès de graisses animales (notamment du cholestérol) favorise
l’apparition de maladies cardiovasculaires.
II - PRODUCTION ALIMENTAIRE ET ENVIRONNEMENT
2. 2. Au sein d’un écosystème, tous les êtres vivants sont dépendants pour
leur alimentation.
1.1 1.1 Un écosystème est un système naturel.
Il désigne un milieu naturel donné, les êtres vivants peuplant ce milieu et
les relations qu’ils entretiennent entre-eux et avec le milieu.
Les principales relations dans un écosystème sont des relations
alimentaires
1.2 1.2 La production de matière végétale est à la base de toute production de matière.
1.2.1 1.2.1 Les végétaux chlorophylliens sont les producteurs primaires :
ils produisent leur matière organique à partir de matières minérales :
dioxyde de carbone, eau et sels minéraux.
1.2.2 1.2.2 Les animaux sont les producteurs secondaires :
ils produisent leur matière organique à partir de matière organique
provenant d’autres êtres vivants animaux ou végétaux.
1.2.3 1.2.3 L’alimentation humaine dépend de la production végétale et animale.
1.3 1.3 La production de matière organique par les producteurs secondaires nécessite
une production primaire très importante.
1.3.1 1.3.1 Une partie de la matière organique ingérée par les êtres vivants n’est
pas assimilée.
1.3.2 1.3.2 La partie assimilée permet :
la production d’énergie indispensable au bon fonctionnement des
organismes,
la production effective de matière organique pour assurer la croissance et
le renouvellement de matière.
1.3.3 1.3.3 Seule la matière produite peut être utilisée par les autres êtres vivants.
1.3.3.1 1.3.3.1 La masse de matière produite est très inférieure à la masse de matière
ingérée :
la production de matière animale nécessite donc une production
végétale quantitativement importante.
1.3.3.2 1.3.3.2 Le rendement de la production de matière dans un écosystème est faible.
Le rendement est le rapport entre la masse de matière produite et la
masse de matière ingérée par un être vivant.
3. 3. L’homme a développé des agrosystèmes afin d’obtenir une production
alimentaire à haut rendement.
2.1 Un agrosystème est un système artificiel.
C’est un système agricole crée par l’homme pour augmenter le
rendement d’un seul producteur choisi.
2.2 Un agrosystème est un système en déséquilibre.
La matière produite est prélevée par l’homme et exportée hors de
l’agrosystème,
La matière organique produite ne retourne pas au sol et n’est donc pas
recyclée,
Sans intervention de l’homme, le sol s’appauvrit alors en éléments
minéraux.
2.3 Le maintien d’un rendement élevé nécessite donc un entretien permanent de
l’agrosystème.
2.3.1 Le rendement peut être amélioré en augmentant la quantité de matière produite
par l’agrosystème :
2.3.1.1 2.3.1.1 L’apport d’engrais permet d’augmenter la productivité primaire.
La productivité primaire est la quantité de matière végétale produite par
unité de surface et unité de temps.
Les engrais sont des sels minéraux.
La quantité et la composition des engrais apportés est adaptée à l’espèce
cultivée.
2.3.1.2 2.3.1.2 La réalisation d’organismes génétiquement modifiés permet
d’obtenir des espèces plus rentables.
Certains OGM produisent plus de matière en une même période que
l’organisme « sauvage ».
2.3.2 2.3.2 Le rendement d’un agrosystème peut être augmenté en limitant les
pertes naturelles.
2.3.2.1 2.3.2.1 Différents organismes peuvent nuirent à la productivité de
l’agrosystème :
les plantes adventices ou « mauvaises herbes » sont des concurrentes
des espèces cultivées pour les ressources du milieu,
les parasites se développant au détriment des espèces cultivées
provoquent une baisse de la productivité,
les ravageurs sont les prédateurs naturels des végétaux cultivés causant
des pertes considérables aux récoltes.
2.3.2.2 2.3.2.2 Divers moyens de lutte contre ces organismes « nuisibles » existent :
la lutte chimique consiste essentiellement à répandre des pesticides qui
sont des substances chimiques toxiques visant à éliminer les organismes
indésirables,
la lutte biologique utilise les prédateurs naturels de ces organismes
nuisibles pour en limiter la prolifération,
L’obtention de certains OGM capables de produire leur propre pesticide
ou de résister à un herbicide donné limite les pertes de production.
2.4 2.4 Les pratiques agricoles ont des conséquences sur l’environnement, la santé
humaine et animale.
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