IV – BULLETIN DE L’ASSOCIATION ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 7 décembre 2013

L’enseignement philosophique – 64 année – Numéro 2
IV – BULLETIN DE LASSOCIATION
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
7 décembre 2013
Rédaction du compte rendu : Gérard SCHMITT.
Présents: Édouard Aujaleu (B.N. & R. Montpellier), Étienne Akamatsu (R. Paris-
Créteil-Versailles), Philippe Blanc (B.N. & R. Orléans-Tours), Charles Boyer
(Commissaire aux comptes & R. Paris-Créteil-Versailles), Didier Bregeon (R. Caen),
Stéphane Clerjaud (B.N. & R. Strasbourg), Didier Carsin (B.N. & R. Rouen), Pascal
Clesse (R. Paris-Créteil-Versailles), Charles Coutel (B.N. & R. Lille), Éric Delassus
(B.N. & R. Orléans-Tours), Henri Dilberman (B.N. & R. Poitiers), Bernard Fischer
(B.N. & R. Nancy-Metz), Nicolas Franck (B.N. & R. Paris-Créteil-Versailles), Pierre
Hayat (R. Paris-Créteil-Versailles), Castel Jean (Commissaire aux comptes & R. Paris-
Créteil-Versailles), Jean-Louis Lanher (R. Lyon), Michèle Lepeuve (R. Paris-Créteil-
Versailles), Nicole Medjigbodo (R. Paris-Créteil-Versailles), Christiane Menasseyre
(R. Paris-Cteil-Versailles), Jamileh Mignot (R. Paris-Créteil-Versailles), Jacques
Nadal (R. Paris-Créteil-Versailles), Bertrand Nouailles (B.N. & R. Clermont-Ferrand),
André Pérès (R. Cjermont-Ferrand), Marie Perret (B.N. & R. Paris-Créteil-Versailles),
Simon Perrier (B.N. & R. Orléans-Tours), Jean Roullier (R. Besançon), Gérard
Schmitt (B.N. & R. Nancy-Metz).
Excusés: Jean-Pierre Carlet (B.N. & R. Grenoble), Jean Lefranc (B.N. & R. Paris-
Créteil-Versailles).
Président de séance: Édouard Aujaleu.
Lieu: Lycée Henri IV, Paris.
OUVERTURE DE LA SÉANCE
S. Perrier ouvre la séance peu aps 10 heures. Il annonce qu’aussit aps
l’Assemblée générale se tiendra une réunion du Bureau national nouvellement élu,
afin qu’on puisse procéder sans tarder aux élections aux diverses fonctions. Il propose
de confier la présidence des débats à É. Aujaleu, ce qui est accepté. É. Aujaleu donne
alors la parole à S. Perrier pour la présentation du rapport moral.
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L'enseignement philosophique – 64 année – Numéro 2
I. RAPPORT MORAL
Présentation du rapport moral
Étant donné que le rapport moral a été publ dans la revue 1, S. Perrier juge
préférable den présenter seulement les grandes lignes, en ajoutant au besoin
quelques précisions ou commentaires.
Sur le numérique
Sur la question du numérique dans notre enseignement, S. Perrier évoque, en
plus de son rapport moral, la discussion qui a eu lieu lors de la réunion du Bureau
national du 21 septembre dont le compte rendu doit être publié dans le numéro de
septembre-novembre de la revue 2. L’outil informatique, explique-t-il, a des effets,
sinon sur la finalité de notre enseignement, du moins sur la manière de faire cours.
Un certain nombre de nos collègues aujourd’hui ne conçoivent plus de travailler en
classe sans recourir à des écrans. Il est important que nous en parlions si nous
considérons que l’APPEP doit s’inresser aux conditions d’enseignement de notre
discipline.
Les épreuves des séries technologiques
S. Perrier reste convaincu que nous avons eu raison de demander la création d’un
groupe de travail sur les épreuves des séries technologiques au baccalauréat, même si
cela n’allait pas sans risques. Il n’était plus possible de laisser les choses en l’état ; les
collègues ne l’auraient pas compris.
Les doublements et heures perdues. La perspective d’une démarche intersyndicale et
interassociative
S. Perrier rappelle les actions menées par lAssociation pour obtenir le
tablissement des dédoublements, ses efforts pour agir en concertation avec les
autres associations et syndicats et les difficultés rencontrées dans les relations avec le
SNES. Au sujet de ces dernières, il a tenu à ne pas entrer dans les détails, pour ne pas
nourrir dinutiles polémiques, décision dont il se félicite, car elles semblent
aujourd’hui en voie d’être surmontées, comme il a pu le constater à l’occasion d’une
rencontre récente au cours de laquelle on a cherché à s’accorder sur la priorité à
donner aux dédoublements dans les classes technologiques. Bien r, cela ne nous
empêche aucunement de réclamer l’heure perdue en Terminale scientifique, mais il
fallait mettre laccent sur la situation la plus grave, qui est celle des séries
technologiques dans lesquelles les dédoublements sont une condition essentielle de
possibilité de notre enseignement.
Les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ÉSPÉ)
Nous suivons très attentivement le dossier des ÉSPÉ qui constituera l’une des
priorités du Bureau national pour le prochain exercice. Il est d’ores et déjà clair que
des changements importants vont se faire dans le recrutement des collègues, comme
on le voit déjà avec le CAPES interne qui, pour l’essentiel, paraît relever désormais de
la « validation des acquis de l’expérience » (VAE).
1. L’Enseignement philosophique, 63eannée, n° 4 (juin-août 2013), p. 1-5.
2. Cf. L’Enseignement philosophique, 64eannée, 1, p. 87-89. Les membres de notre Association auraient
pouvoir disposer de ce numéro au moment s’est tenue l’Assemblée générale. Nous avions tout fait pour
qu’il en soit ainsi. Mais les délais d’imprimerie ont été cette fois anormalement longs. En effet, ce numéro a été
livré cinq semaines après la délivrance du bon à tirer, alors que, selon nos accords avec l’imprimeur et La
Poste, cela aurait dû se faire au bout de deux semaines.
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Les journées d’étude organisées par l’Association
Les journées d’étude de lAssociation représentent, depuis quelques anes,
quelque chose d’important : elles contribuent à son rayonnement ; on peut même dire
qu’elles font partie de ce qui la fait exister.
Ne pas hésiter à faire des propositions
Notre association, estime S. Perrier, ne doit pas hésiter à faire des propositions
sur les questions qui relèvent de notre enseignement et auxquelles nos collègues sont
sensibles, comme les sujets à donner au baccalauréat dans les diverses ries, la
notation des copies ou encore les programmes que beaucoup parmi nous jugent trop
lourds.
Remarques conclusives
Pour finir, S. Perrier tient à reprendre deux points qui figurent en post-scriptum
de l’éditorial qu’il a rédigé pour le numéro de septembre-novembre de notre revue 3.
D’abord, il entend rendre hommage à Jean Lefranc qui a été, pendant vingt-cinq ans,
le président de notre association, et ensuite, un membre du Bureau particulièrement
présent et actif. Il a décidé, pour des raisons de santé, de ne pas se porter candidat au
Bureau national, mais il continue à suivre très attentivement ce qui s’y fait.
Le second post-scriptum évoquait la perspective d’une reprise de la « guerre des
programmes », ce que semblent accréditer la journée organie par l’ACIREPh, le
colloque d’Amiens « Enseignement et pratiques de la philosophie en France » l’on
retrouve les mêmes intervenants, mêlés à quelques autres, et la création dun
nouveau Conseil Supérieur des Programmes. Au sujet du colloque dAmiens,
S. Perrier indique que notre association avait été invitée à y participer, mais
seulement pour une table ronde, le 5 décembre, de 11 h 30 à 13 heures, avec
l’ACIREPh, le GFEN et le groupe philo du SNES, et qu’à la suite d’une discussion du
Bureau par échanges de courriers informatiques, l’avis avait prévalu qu’il valait sans
doute mieux accepter l’invitation, même s’il était clair qu’elle avait surtout pour fin de
donner au colloque une touche de pluralisme. Comme S. Perrier ne tenait pas à y aller
lui-même, il a demandé si un autre membre du Bureau était volontaire. J.-P. Carlet
s’est proposé, qui était tout à fait qualifié, du fait de ses fonctions et de ses travaux,
pour nous représenter ; mais malheureusement, en raison d’un cas de force majeure
qui explique aussi son absence à l’Assemblée générale –, il a dû, au dernier moment,
se faire excuser, alors même qu’il avait préparé son intervention.
Discussion sur le rapport moral
M. Lepeuve considère qu’il faut mettre l’accent sur la gravité de la situation se
trouve notre enseignement du fait de la suppression des dédoublements.
Ch. Coutel, évoquant une conception chère à Jacques Muglioni, plaide pour un
renforcement de l’idée d’École, qui donne sens à l’enseignement philosophique, et il
souhaite que nous donnions priorité aux trois points suivants : 1) la réforme des
rythmes scolaires qui engage plus que le scolaire, avec l’introduction des animations
riscolaires ; 2) la question des ÉS, d’autant plus préoccupante qu’on voit le
ministre exploiter le désarroi des candidats aux concours ; 3) l’approche laïque de la
morale.
S. Perrier répond que, dans la situation actuelle, on ne peut guère espérer obtenir
le rétablissement des doublements, ceux-ci ayant é supprimés par la forme
3. Cf. L’Enseignement philosophique, 64eannée, n° 1, p. 4.
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L'enseignement philosophique – 64 année – Numéro 2
Chatel, que le ministre n’a pas prévu de remettre en cause dans limdiat. Les
délégations de lAPPEP reçues au Ministère ont donc demandé que des
recommandations soient faites à l’intention des recteurs et des chefs d’établissement.
Vote du rapport moral
Comme il n’y a pas d’autre demande d’intervention, le président de séance met
aux voix le rapport moral. Aucune abstention. Aucun vote contre. Il est donc adopté à
l’unanimité.
II. RAPPORT FINANCIER
Présentation du rapport financier
Les effectifs de l’Association
C’est au tour de B. Fischer de présenter le rapport financier. Il commence par
rappeler les chiffres les plus significatifs : 515 adhérents (contre 538 lannée
dernière), parmi lesquels on dénombre 302 actifs et 213 honoraires (contre 317 et
221 respectivement lannée dernre). Il y a ainsi un nouveau fchissement des
effectifs de l’Association, mais moindre cependant que celui qui avait été constaté l’an
dernier. Et il faut noter qu’il y a eu davantage de nouveaux adhérents, ce qu’on peut
considérer comme plutôt encourageant.
Recettes et dépenses
Les recettes sont moins importantes, évidemment, en raison de la diminution des
effectifs, mais aussi du fait que certains adhérents n’ont pas repris leur abonnement à
la revue.
En ce qui concerne les dépenses, B. Fischer indique que les frais de déplacement
ont été moins élevés du fait qu’il y a eu une réunion du Bureau national de moins que
les autres années. Il faut également noter une dépense de 2 003 euros pour la
réfection du site Internet de l’Association, qui viennent s’ajouter aux 2 003 euros de
l’exercice précédent; mais tout est maintenant payé.
Les avoirs des Régionales
B. Fischer explique que, sil a choisi de prendre en compte les avoirs des
Régionales dans le rapport financier, c’est qu’il s’agit bien d’argent de l’Association : ils
forment une somme totale de 8 600 euros environ. Il indique que plusieurs
Régionales lui ont demandé un soutien financier qui a été aussitôt accordé ; mais il a
parfois constaté que le chèque envoyé n’avait pas été encaissé ou qu’il avait tardé à
l’être. Il rappelle avec insistance qu’il faut que les trésoriers des Régionales ouvrent un
compte propre à leur Régionale, et, de préférence, un compte qui rapporte des
intérêts.
Bilan et perspectives
Le bilan est, cette année encore, déficitaire. En ce qui concerne l’exercice actuel,
les choses se présentent ainsi : il y a pour le moment 358 adhérents (200 actifs et 158
retraités); il y a eu 38 démissions, mais ce nombre n’est peut-être pas définitif, car il
arrive que certains collègues jugés démissionnaires réadhèrent ; et on compte
26 nouveaux adhérents depuis juillet, ce qui est assez encourageant, si on fait la
comparaison avec les années précédentes.
Son rapport étant terminé, il indique que lAssociation internationale des
professeurs de philosophie (AIPPh) lui a demandé de donner connaissance du
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L’enseignement philosophique – 64 année – Numéro 2
colloque qu’elle organise à Bonn du 1er au 3 mai sur le thème « Philosopher contre la
violence ». 4
Rapport des commissaires aux comptes
Les deux commissaires aux comptes, Ch. Boyer et C. Jean, rendent compte de la
réunion qu’ils ont eue avec le trésorier, au cours de laquelle ils ont pu disposer de
toutes les pièces voulues. C. Jean donne lecture du rapport qui a été rédigé à l’issue
de la rencontre. Nous le reproduisons ci-dessous :
Les deux commissaires aux comptes de l’APPEP ont procédé à la vérification annuelle
et statutaire de la trésorerie de l’Association pour l’exercice 2012-2013.
Le trésorier, Bernard Fischer, a appor tous les documents nécessaires à cette
vérification (factures, reçus, relevés de comptes bancaires, attestations, et autres pièces
comptables). Les commissaires ont étudié les comptes bancaires, les recettes et les
penses de l’APPEP. Ils ont constaté la rigueur avec laquelle est accomplie, de
manière suivie, la tâche du trésorier ainsi que la clarté de l’ordre dans lequel sont
classés les documents.
De l’observation des comptes et de la tenue de la trésorerie, il est apparu que la
trésorerie de l’Association a été saine et bien tenue pour la période examinée.
En foi de quoi, les commissaires aux comptes donnent quitus au trésorier pour l’état
de la trésorerie de l’APPEP et le félicitent chaleureusement pour la qualité de son
travail.
Fait à Paris, le 21 septembre 2013
Les commissaires aux comptes : Charles BOYER et Castel JEAN
Discussion sur le rapport financier
S. Perrier remercie vivement B. Fischer pour son travail, et, à propos du site
Internet, fait remarquer que la possibilité de régler sa cotisation et son abonnement à
la revue en ligne semble faciliter les adhésions nouvelles. Une trentaine de collègues
ont usé de ce dispositif, la plupart d’entre eux étant de nouveaux adhérents.
J. Roullier demande quelles ont été les conséquences sur la trésorerie du passage
de la revue de six à quatre numéros. B. Fischer lui répond que chaque numéro revient
en gros à 3500 euros. Les économies réalisées sont donc appréciables.
Vote du rapport financier et élection des commissaires aux comptes
Le rapport financier est mis aux voix. Il est vo à l’unanimité des membres
présents.
Le président de séance demande sil y a des candidatures à la fonction de
commissaires aux comptes et si, à défaut, ceux qui lexercent actuellement sont
d’accord pour continuer. Ch. Boyer et C. Jean acceptent de se présenter de nouveau.
Ils sont réélus, à l’unanimité.
III. DOSSIERS ET ACTIONS PRIORITAIRES POUR L’ANNÉE : PREMIÈRE PARTIE
Organisation de la discussion
Les deux rapports exigés par les statuts ayant été présentés et votés, le président
de séance, dans l’attente des résultats des élections au Bureau national, décide de
passer au point suivant de l’ordre du jour : les dossiers et actions prioritaires pour
l’exercice à venir. Pour pouvoir organiser au mieux les discussions en fonction du
temps disponible, il a besoin de savoir quelles sont les questions que l’on se propose
d’aborder au cours de cette Assemblée générale.
4. Le programme de ce colloque est publié dans le présent numéro de L’Enseignement philosophique.
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