
Toast’ Tea
Le Petit Comptoir, rue de la Saunerie
Rue de la Saunerie… en attendant le tram
Traiteur Pomme
esthétique non respect
de la surface
autorisée
terrasse
bâchée publicité
abusive
sécurité
Dossier les terrasses à Montpellier
Dossier les terrasses à Montpellier
Les nuisances visuelles (dont nous montrons quelques
exemples en annexe) et sonores variées impactent
tout autant le cadre de vie des habitants que l’image
que conservent les touristes de la ville.
Faire du seul argument commercial l’axe de
développement du cœur de ville, alléger ou supprimer
pour cet objectif les règles du partage de l’espace
public relève d’une rhétorique douteuse et contre
productive à l’heure où la ville souhaite remonter
en gamme touristiquement et commercialement
(piétonisation du bd Jeu de Paume).
Pourtant les cadres réglementaires existent, fruits
d’une concertation entre les différents opérateurs
économiques et politiques : la charte des terrasses,
les règlements des bâtiments de France, les arrêtés
municipaux sur la consommation d’alcool et le bruit
dans l’espace publique.
DIFFICILE D’Y CIRCULER LE JOUR
Les trottoirs et voies piétonnes sont de plus en plus
encombrés par des terrasses fermées bâchées en
permanence où le client est cultivé sous serre, des
terrasses ouvertes, des
platelages accaparant
tout ou partie d’une rue,
qui accueillent le client
jour et nuit, en toutes
saisons, servant souvent
de fumoirs parfaitement
illégaux et gaspillant de
l’énergie et du CO2 en
chauffant les rues.
Les panneaux et chevalets divers sont une nouvelle
pollution. Ils occupent les passages pour mieux attirer
le regard. Certains établissements n’hésitent pas à
vendre leurs produits et parfois même à les cuisiner
directement dans la rue.
A la suite de la fermeture du cœur de ville aux voitures,
ce sont les deux roues motorisées qui ont pris le relais.
Stationnement sur parcs à vélos, sur les trottoirs, les
places et dans les rues piétonnes.
Les règles concernant la circulation des personnes à
mobilité réduite ont été améliorées, des travaux de
mises aux normes des trottoirs on été effectués sous la
poussée des nouvelles infrastructures liées au tramway,
mais en pratique elles sont de plus en plus bafouées.
DIFFICILE D’Y DORMIR LA NUIT
Les résidents du centre ville participent pleinement à
l’activé et à l’essor du secteur de la restauration et de
la nuit. Leur reconnaît-on la liberté de dormir la nuit,
ou cette liberté dépend-elle du bon vouloir
des commerces environnants ? L’équilibre résidents/
étudiants n’est-il pas en train de basculer au prot
d’un émiettement des surfaces habitées louées en
courts séjours.
DÉLITEMENT DU VIVRE ENSEMBLE
Le mode de vie de dizaines de milliers de riverains
doit-il être assujetti aux intérêts d’une partie
des commerçants ? Peut-on imposer aux habitants
des quartiers animés de devoir choisir entre subir les
nuisances ou déménager ? Les commerçants savent
se souvenir qu’ils ont des voisins copropriétaires
quand il s’agit de
payer l’entretien
des bâtiments
classés, ce si beau
décor qui attire
leur clientèle.
Ils savent (pour
certains) oublier
qu’il existe des
contraintes liées à la vie en communauté et qu’il n’y
aucune raison que leur activité, aussi utile soit-elle,
contribue à dégrader la qualité de vie des riverains.
Nous souffrons actuellement d’un ville tout entière
offerte au secteur marchand, une ville de la fête et
du bruit, de la consommation d’alcool sur la voie
publique, où tout est fait pour attirer et satisfaire des
populations transitoires (touristes, étudiants). Et ces
touristes, qu’on cherche tant à séduire, continueront-
ils longtemps d’apprécier une ville dont le charme si
fragile se dilue chaque jour davantage dans plus de
médiocrité.
Nous devons donc faire en sorte que commerces
de proximité, restauration, lieux de vie nocturne,
riverains, piétons, cohabitent de façon harmonieuse,
chacun respectant la loi commune. Ceci par une
réexion sur la place du secteur marchand dans le
centre ville, sur la ré appropriation de l’espace public
par les résidents comme lieu de liberté et de rencontre
gratuite, enn sur une sensibilisation, une pédagogie
sur le bruit en tant qu’agent de pollution de la vie
quotidienne.
Une brigade du bruit a été créée en 2011. Nous
attendons avec impatience les résultats de son action.
Partout des villes mènent campagne contre le bruit.
Dans la récente action de communication de
Montpellier «Pour changer la ville, changeons nos
habitudes !» ce thème n’est pas abordé !
voir dernière page
La pollution
visuelle nuit à
la qualité du
patrimoine
La pollution
sonore nuit à la
qualité du vivre
ensemble
VOICI QUELQUES P HOTOS D’UNE DÉAMBULATION DANS LE CENTRE VILL E.
SA N S V OLONTÉ DE ST IGMATISER UN ÉTABLISSEMENT PLUTÔT QU’UN AUTRE.
VOUS CONSTATEREZ AVEC N OUS LA DÉRIVE QUE NOUS VENONS D’ÉVOQUER.
LE PATRIMOINE HISTORIQUE DISPARAÎT DERRIÈRE LA CABANISATION DES ESPACES PUBLICS.
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Le Petit Comptoir, rue de la Saunerie
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