130 Complexes cellulaires
Autrement dit, avec nos conventions, on a le
diagramme commutatif ci-contre.
Remarques
! En général, étant donné un couple (b, c)
de flèches de même source d’une catégorie
C, ail n’existe pas de couple (r, s) qui
f
g u
f
f
C
b
c
s
r
permette de compléter (b, c) en un carrré cocartésien. c
! Donnons-nous un couple c(b, c) de flèches de même source d’une
catégorie C, Alors, si le couple (r, s) complète (b, c) en un carré
cocartésien, il en sera de même de tous les couples de la formeC
c(fr, fs) où f est une flèche inversible de C.
! Réciproquement, si deux couples distincts (r, s) et (r’, s’) com-
plètent (b, c) en un carré cocartésien, alors il est facile de vérifier
qu’il existe une flèche inversible f de C d
telle que : (r, s) = (fr’, fs’)
Dans la catégorie Ens des ensembles, comme dans la catégorie Top des
espaces topologiques on peut toujours compléter un couple de flèchesC
de même source en un carré cocartésien.C
Proposition 6.0.2
Soit un couple (b, c) d‘applications de même source.
Il existe alors un couple (r, s) d‘applications qui
complète (b, c) en un carré cocartésien dans Ens . a
Soient donc b : A f B et c : A f C deux applications de même
source. Considérons la relation d’équivalence engendrée sur B u C par
la relation ® : x ® y ‹fi ∃∃
∃∃ a
∈
A :
xba
yca
=
=
{
()
()
Soit B
u
, bc
C le quotient de cette équivalence et soient les deux appli-
cations iB : B f B
u
, bc
C et iC : C f B
u
, bc
C qui sont res-
pectivement obtenues en composant la surjection canonique associée à
l’équivalence ci-dessus et les deux injections canoniques associées à
B u C. Il est facile de vérifier que le carré (b, c, iB, iC) est commutatif.