1. s’en servir pour élaborer leurs membranes cellulaires,
y compris la myéline,
ou pour synthétiser des hormones stéroïdes.
2. mettre de l’énergie en réserve dans le tissu adipeux,
sous la peau, surtout celle des hanches ou de l’abdomen, ou sous forme de
coussinets protégeant les organes fragiles, comme les reins. Beaucoup d’énergie
dans peu d’espace.
3. les utiliser comme source d’énergie (surtout les acides gras) dans de nombreux
tissus à la place du glucose.
La différence entre la glycolyse
et la dégradation des acides gras,
c’est que celle-ci conduit à l’acide acétique
et non pas à l’acide pyruvique.
Ces chaînons d’acide acétique sont oxydés → CO2, H2O, ATP. La fin de ce
catabolisme est identique à celui du glucose.
Le cholestérol ne sert pas de combustible
(= il n'est pas dégradé pour donner de l'énergie).
Il est transformé pour donner des stéroïdes,
des acides biliaires
ou bien il est incorporé dans les membranes cellulaires.
Le métabolisme des protéines
Les protéines ingérées sont dégradées (par les protéases)
en acides aminés par la digestion.
Ils passent dans le sang (absorption).
Ils y rejoignent les acides aminés
provenant de la dégradation des protéines cellulaires
Ils sont captés par les cellules de tous les tissus
pour élaborer leurs propres protéines
(enzymes, actine-myosine, hormones, récepteurs…)
Ainsi il y a un recyclage d’une partie des acides aminés
provenant de la dégradation des protéines corporelles.
Le complément vient des acides aminés issus de la digestion.
L’entrée des acides aminés dans les cellules
est un processus actif.
L’excès d’acides aminés est dégradé.
Pour cela, ils doivent perdre leur fonction amine NH
2
,
transformée dans le foie en urée.
La partie de la molécule qui a perdu la fonction amine
rejoint le cycle de Krebs et donne de l’énergie.
N.B. parmi les 20 types d’acides aminés,
9 sont essentiels (ou indispensables).
Ils ne peuvent pas être synthétisés dans l’organisme humain.