L’Encéphale (2009) Supplément 3, S109–S113 j o u r n a l h o m e p a g e : w w w. e m - c o n s u l t e . c o m / p r o d u i t / e n c e p Comment prescrire un APAP ? D. Dassa, M. Lacambre, M.N Vacheron La prise en charge des schizophrénies, nécessite une approche pragmatique et rigoureuse que l’utilisation des traitements antipsychotiques atypiques à action prolongée, facilite [1, 2, 10]. Nous proposons une mise au point pratique sur l’utilisation des APAP considérant en particulier : l’information du patient et de son entourage (modalité, type, étendue et intérêts de cette information) ; le suivi du traitement et la réponse clinique au traitement. L’information du patient et de son entourage Avec l’évolution des sciences et la vulgarisation du savoir, le patient qui était auparavant ignorant, dans une « relation paternaliste » avec les soignants, est devenu souvent surinformé ou mal informé. L’information donnée par le médecin n’en est plus qu’une parmi toutes celles glanées sur internet, dans les médias, le cinéma, les associations… Parallèlement, la loi du 4 mars 2002 [14], relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé rappelle le droit à l’accès direct du patient à son dossier et rend obligatoire l’information délivrée par le médecin. Indépendamment du cadre juridique, le patient et son entourage demandent à être rassurés par le médecin sans oser toujours le questionner. Le médecin doit donc s’efforcer d’informer le patient à tout moment, y compris lors des situations de crise, afin de lui permettre d’avoir des repères une fois celle-ci surmontée. L’information qui est délivrée doit être adaptée en fonction du degré de compréhension du patient et de son état clinique. Aucun auteur n’a déclaré de conflits d’intérêts. © L’Encéphale, Paris, 2009. Tous droits réservés. Cependant quel type d’information lui délivre-t-il ? Comment le fait-il afin que cette information ait un sens, que le patient puisse évoluer dans un rapport de confiance et soit encouragé à adhérer à son traitement ? L’information sur la maladie C’est au psychiatre qu’incombe la responsabilité de l’information ; elle sera ensuite relayée par les infirmiers, le médecin généraliste, le psychologue (lorsque le patient bénéficie d’une psychothérapie), et le travailleur social. Le psychiatre présente au patient sa maladie de façon simple et ce le plus tôt possible [17], sans pour autant formuler un diagnostic précis, notamment au début de la prise en charge. Avec l’accord du patient, il informe également l’entourage qui a été souvent le premier à déceler les troubles, et à diriger le patient vers les soins. L’entourage, sollicité pour l’accompagnement au long cours du patient, est généralement très curieux du diagnostic et du pronostic ; cependant il convient de temporiser, même vis-à-vis des proches. Le psychiatre aide le patient à décrypter ses symptômes ; cela lui permet de justifier l’instauration du traitement et de lui apprendre à repérer par la suite les signes d’une éventuelle rechute. Il informe sur la maladie, son histoire naturelle, son pronostic et l’ensemble des soins nécessaires (traitements médicamenteux, stratégies psychothérapeutiques et mesures psychosociales), en prenant en compte les principaux facteurs psychologiques, sociaux et éducatifs de chaque patient. L’information porte donc sur l’ensemble des stratégies ; l’abord médicamenteux S110 n’étant qu’un des piliers de la prise en charge. Ainsi, le patient et ses proches pourront percevoir la cohérence des options thérapeutiques. L’information est renouvelée et enrichie tout au long de la prise en charge. En effet la pathologie psychotique évolue au long cours, ce qui demande souvent plusieurs années pour la compréhension des troubles et leur acceptation par le patient et à son entourage. Plus le déni est important, plus il faut persévérer, répéter les mêmes arguments, insister sur les changements bénéfiques induits par le traitement et les autres éléments de la prise en charge [16]. L’objectif est aussi de développer chez le patient une attitude critique face à sa maladie, et le prémunir de suggestions malencontreuses inopportunes de l’entourage, telles que la prise de drogues, l’arrêt de la thérapeutique souvent assimilée à une drogue par les proches, le déni ou la banalisation des troubles. L’information délivrée permet d’humaniser les soins. Elle devient un enjeu contribuant à améliorer « l’insight », elle aide le patient à prendre de la distance vis-à-vis de ses troubles [5]. L’information sur le traitement Les explications données par le psychiatre sur les thérapeutiques sont essentielles et très attendues. L’information portera sur : l’évolution du trouble en l’absence de traitement, les alternatives éventuelles aux traitements médicamenteux (psychothérapies, électroconvulsivothérapie…), les effets recherchés sur les symptômes les plus gênants (hallucinations, angoisse…) en s’appuyant sur la souffrance perçue avant le traitement, et le délai d’action des thérapeutiques. Les mécanismes d’action des médicaments sont abordés de manière simplifiée. Les effets indésirables éventuels sont évoqués de façon adaptée, qu’ils soient fréquents ou exceptionnels, en insistant sur les effets secondaires qui pourraient limiter l’observance tels que la prise de poids ou la sédation. Un patient ne pourra accepter le traitement que s’il connaît les effets bénéfiques de la molécule proposée et les effets secondaires qu’il est en mesure d’accepter. Dans tous les cas, le médecin aménage l’information en ayant une préoccupation essentielle : l’intérêt de la personne soignée. Les risques liés au traitement doivent toujours être inférieurs au bénéfice retiré quant à l’évolution spontanée de la maladie. L’information sera d’autant plus importante que le rapport bénéfice/risque sera plus faible [11]. Les objectifs de la thérapeutique seront clairement expliqués, répétés et adaptés à différents moments du suivi du patient : reprise de l’autonomie, maintien ou réinvestissement d’un projet social, familial ou professionnel. Le malade bien informé comprend mieux ses troubles et accepte plus volontiers le fait que les traitements, loin de le déposséder de sa liberté et de sa personnalité, puissent au contraire lui permettre une réappropriation de sa vie par le contrôle de sa maladie. Il devient capable d’expliquer son état et les effets indésirables éventuels de son traitement [7]. L’important est qu’il se sente écouté par le médecin et les soignants dans son vécu du traitement et qu’il perçoive que celui-ci est régulièrement adapté et réévalué. D. Dassa, M. Lacambre, M.N Vacheron L’observance médicamenteuse des patients souffrant de troubles psychotiques est problématique. Alors que les soins psychiatriques sont devenus essentiellement extrahospitaliers, on ne peut plus contraindre le patient à un traitement régulier, mais on doit l’en convaincre et rechercher avec lui la forme galénique la plus appropriée. Dans ce cadre, le traitement à action prolongée est négocié avec le patient et avec son entourage, au même titre que le traitement par voie orale, dès le premier épisode [12]. L’entourage est souvent réticent aux injections du fait d’une représentation de la piqûre associée à un état grave. L’information portant sur cette forme d’administration insiste sur les avantages : arrêt du traitement quotidien qui rappelle la maladie, administration facilitée du médicament au patient qui présente des troubles cognitifs ou un déni partiel des troubles, réduction des risques d’oubli, diminution des effets secondaires du fait d’une diminution de la dose totale administrée, simplification du schéma thérapeutique, diversification des contacts avec les soignants plus nombreux à être investis dans la prise en charge et amélioration du contrôle des symptômes [10, 18]. Les effets secondaires liés à la forme injectable sont également abordés avec les patients en leur indiquant les moyens de les éviter : douleurs, induration, abcès au site de l’injection évités par des doses plus faibles, utilisation de crèmes anesthésiques au site de l’injection et rappel des règles d’hygiène inhérentes à toute pratique d’injection intramusculaire [8]. Les informations délivrées par le médecin de façon spontanée, régulière, informelle et relayées par l’équipe soignante, sont essentielles pour construire l’alliance thérapeutique avec le patient. Cependant elles ne semblent pas suffisantes pour garantir l’observance à long terme. Quelle pédagogie mettre en œuvre alors pour faciliter la compréhension de l’information délivrée afin que le patient soit plus autonome dans la gestion de son traitement et de sa maladie ? Place des programmes psycho-éducatifs Dès le début des années 80, les psychiatres nord-américains se sont penchés sur la question de l’information à délivrer au patient, du fait de l’augmentation du nombre de procès à leur encontre et de l’obligation d’obtenir un consentement éclairé de leur part avant toute prescription. Un certain nombre d’études ont été alors développées concernant l’évaluation de l’information des patients. L’ensemble des données, bien qu’il n’existe pas de véritable méta-analyse de ces travaux parfois hétérogènes, indique qu’une procédure d’information structurée des patients peut améliorer leur observance médicamenteuse, voire influencer leur symptomatologie et diminuer la fréquence de leurs rechutes [15]. L’éducation thérapeutique peut ainsi s’effectuer autour de programmes éducatifs stratégiques intégrant des notions pharmacologiques, socio-psychologiques et pédagogiques, en complément de l’information délivrée par le médecin et l’équipe soignante et des supports que représentent internet, les notices de produits, les brochures éditées sur la maladie par les labo- Comment prescrire un APAP ? ratoires pharmaceutiques ou les associations d’usagers. Il est important que cette éducation soit organisée, dispensée par des professionnels compétents (médecins, infirmiers, pharmaciens), formés à cet effet ; elle ne devra pas être limitée à des présentations d’exposés et des discussions de groupe ; et elle devra s’inscrire dans la dynamique de travail de l’équipe de soins. Il faut également assurer la continuité de ce processus éducatif par des sessions de rappel du groupe d’éducation pharmacothérapeutique. En milieu ambulatoire, c’est au sein des réseaux de soins, appelés aujourd’hui à se développer, que l’éducation thérapeutique peut s’exercer dans les meilleures conditions. De plus, le caractère organisé et formalisé du dispositif d’éducation constitue au plan juridique une preuve solide que le patient a bénéficié d’une information de qualité, délivrée dans de bonnes conditions [4]. Ce qu’il faut retenir : • L’information à délivrer au patient et à l’entourage est essentielle. • Le type d’information à donner, les moyens de la délivrer sont fonction de la relation médecin-malade, adaptés à chaque cas et non standardisés. • Souvent les patients se sentant trop vulnérables, n’osent pas rechercher cette information auprès de leur médecin. Il nous apparaît donc important de pouvoir rester accessible au patient quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve, et de l’aider à formuler sa demande d’information. • C’est au prix d’une information de qualité, évolutive, que se construira l’alliance thérapeutique. • L’utilisation d’un APAP peut être évoquée et proposée dès le premier épisode psychotique. Suivi et surveillance du traitement L’antipsychotique atypique à action prolongée (APAP) n’est pas un médicament de la phase aiguë. Il peut être proposé aux patients atteints de schizophrénie dès le premier épisode et réservé aux patients stabilisés aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation. Le suivi du traitement s’aborde de manière globale en mobilisant le prescripteur, le patient et le personnel infirmier. Du côté du prescripteur, le rythme des injections impose un contact soignant toutes les deux semaines : c’est l’opportunité d’associer la consultation à la date de l’injection, surtout au sortir d’une hospitalisation ou en cas de réactivation symptomatique. L’information délivrée au patient est capitale, mais elle a aussi son importance pour l’ensemble des soignants au contact du patient ainsi qu’à l’égard de son entourage. Les effets indésirables doivent être recherchés systématiquement pour être correctement traités, notamment, prise de poids (calcul de l’index de masse corporelle et mesure du périmètre abdominal), baisse de libido, symptômes extrapyramidaux, dyskinésies tardives. Lors de tout traitement antipsychotique, une surveillance biologique est recommandée (glycémie à jeun, bilan lipidique) à l’introduction du traitement, un mois, S111 trois et six mois, puis une fois par an, afin d’éliminer d’éventuels troubles métaboliques [6]. Toute anomalie biologique sera confirmée par un second prélèvement et, si nécessaire, un traitement adapté sera proposé (modification du régime, éducation diététique, accompagnement à la pratique d’un exercice physique régulier, médicament hypolipémiant…). Avant tout changement de dose, il faut se laisser du temps pour évaluer la réponse clinique (au moins un mois). La question de l’injection sera réévoquée régulièrement afin de proposer d’éventuelles mesures d’aménagement (antalgique local au site d’injection, explications sur la libération du produit, anxiolytique avant l’injection…). Du côté du patient, pour renforcer l’observance, des relances pour les injections : courriers, e-mails, appels téléphoniques, visites à domicile, doivent être programmées. Par ailleurs, la remise d’un carnet de suivi permet de responsabiliser le patient et de faire le lien avec le médecin traitant référent. Au-delà de l’évaluation clinique objective, l’expression du vécu subjectif du patient sur son traitement permet de répondre à de nouvelles questions qui peuvent émerger au cours de la prise en charge et renforcer ainsi l’alliance thérapeutique. Des rencontres régulières avec l’entourage contribuent à renforcer cette alliance. Enfin, du côté des soignants, la formation et l’information sur les APAP doivent être les plus complètes possibles. La mise en place d’un cahier de suivi des traitements injectables (date de l’injection mais aussi impression globale du soignant au moment de la rencontre, données cliniques comme le poids, le périmètre abdominal, la pression artérielle), voire d’alarmes (téléphonique, internet…) avec l’aménagement d’une souplesse relative du cadre des injections (horaires d’ouverture, disponibilité des soignants, relais avec des cabinets libéraux…) renforcent encore la qualité du suivi. Ce qu’il faut retenir : • L’APAP ne doit être proposé qu’après la stabilisation clinique obtenue par un traitement oral. • Compte-tenu de la pharmacocinétique de l’APAP, toute modification de posologie se fera de manière très progressive. • Le suivi est simple, l’adhésion de l’ensemble des partenaires impliqués est nécessaire (patient, soignants, entourage). Évaluation de la réponse clinique Le praticien poursuit quatre buts lorsqu’il traite les symptômes psychotiques [9] : 1) apporter une réponse clinique, 2) atteindre une rémission symptomatique, 3) obtenir, si possible, une récupération fonctionnelle, encore appelée dans la littérature « rémission fonctionnelle » 4) prévenir une rechute. S112 Obtenir une rémission permet d’accéder à ce qui pourrait être considéré comme une « guérison ». Il existe des critères scientifiques de la rémission symptomatique et de la rémission fonctionnelle [3]. Il nous semble cependant que c’est une évaluation clinique fine, rigoureuse et systématique qui peut permettre d’évaluer au mieux la qualité de la réponse clinique aux APAP. De façon générale [13], la réponse clinique à un traitement antipsychotique est une réduction des symptômes. Cette amélioration est souvent incomplète. Les patients restent, dans un nombre de cas non négligeable, symptomatiques et en danger de rechute. La réponse clinique n’évolue pas toujours vers une régression des symptômes. Un patient peut, par ailleurs, avoir une bonne réponse clinique symptomatique en restant cependant porteur de symptômes résiduels. L’évaluation de la réponse clinique s’effectue, dans la plupart des études, à l’aide d’échelles d’évaluation symptomatiques telles que la Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS) et la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS). Pour les formes productives de schizophrénie, une diminution de 50 % du score établi à partir de ces échelles peut être un critère de réponse clinique [13]. Cependant, les cliniciens utilisent très peu ces instruments en pratique courante. L’évaluation clinique des symptômes à l’origine de la prescription doit être fine et systématique. Un certain nombre de symptômes doivent être évalués, en particulier : • les symptômes positifs (hallucinations et délire), • les symptômes négatifs (émoussement affectif, pauvreté du discours et avolition), • la désorganisation de la pensée, • les symptômes affectifs tels que l’anxiété et la dépression ainsi que leur relation avec les symptômes psychotiques, • les idées et le comportement suicidaires ainsi que l’impulsivité qui doivent être évalués à chaque consultation et traités, • la consommation de drogues doit être recherchée dès le début de la prescription d’antipsychotiques ; il est nécessaire (d’être capable) d’évaluer leurs conséquences, à la fois sur l’apparition des symptômes psychotiques et sur leur persistance. Avec l’accord du patient, des informations particulièrement importantes pourront être obtenues en consultant son entourage. Ces informations pourront être collectées auprès de la famille du patient, des travailleurs sociaux, des équipes de soins (infirmiers de secteurs ou libéraux) et du médecin généraliste. Ces informations sont essentielles pour une meilleure et plus complète compréhension des signes, des symptômes et du fonctionnement du patient. Il n’y a pas de consensus pour définir, de façon rigoureuse, une rechute. Néanmoins, les auteurs s’accordent sur un certain nombre d’éléments devant être pris en compte pour évaluer et prévenir l’apparition d’une rechute : • une amélioration clinique plus lente et moins complète, • la recrudescence des symptômes, D. Dassa, M. Lacambre, M.N Vacheron • l’augmentation de la fréquentation des services d’urgence et de l’utilisation des lieux de soins (CMP, consultations…), • l’apparition d’une résistance au traitement, • le risque de passage à l’acte plus important, • un niveau de fonctionnement devenant mauvais, • une baisse de l’estime de soi, • l’accroissement de la charge pour la famille et l’entourage, • la reprise ou l’accroissement de la consommation de drogues, • la rupture, même transitoirement, du suivi ou du traitement. Ce qu’il faut retenir : • L’évaluation de la qualité de la réponse à un traitement antipsychotique relève d’éléments cliniques directs et indirects qu’il convient de rechercher de manière systématique. • Cette évaluation clinique devra être effectuée de façon rigoureuse au moins une fois par mois et des informations apportées par l’entourage devront être fournies régulièrement au thérapeute. Pour conclure, nous souhaitons insister sur l’importance de quelques règles simples accompagnant un traitement par APAP : qualité de l’information délivrée au patient sur son traitement, mais aussi délivrée à son entourage et aux soignants ; modalités d’ajustement des posologies et d’administration du médicament ; organisation du suivi et évaluation de la réponse clinique. Références [1] Academic Highlights. Guidelines for the use of Long-Acting Injectable Atypical Antipsychotics. J Clin Psychiatry 2004 ; 65 : 1. [2] Adams CE, Fenton MKP, Quraishis et al. Systematic metareview of depot antipsychotic drugs for people with schizophrenia. British Journal of Psychiatry 2001 ; 179, 290-299. [3] Andreasen NC, Carpenter WT Jr, Kane JM et al. Remission in schizophrenia : proposed criteria and rationale for consensus. Am J Psychiatry 2005 ; 162 ; 441-449. [4] Bordenave-Gabriel C, De Beauchamp I, Gury C. Rôle du pharmacien in « Informer le patient en psychiatrie » sous la direction de J. 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