dire ne donnant pas lieu aux échanges internationaux, dans le calcul du PNB
pose un problème de méthodologie. Néanmoins, on peut surmonter ce
problème de comparaision entre pays en calculant le taux de change fondé
sur la Parité des Pouviors d’Achat. En outre l’évolution des prix et le choix
d’une année de base peuvent biaiser l’évaluation du PNB selon que l’on
utilise les prix enrégistrés telle ou telle année
La production arachidière ou rizicole du Sénégal peut augmenter
brusquement du fait de nouvelles conditios climatiques ou d’une hausse des
cours de ces deux produits, accroisssant ainsi la production nationale, mais
cet accroissement de la production, qu’un hazard climatique ou une chute
des cours peuvent effacer le lendemain, n’est synonyme de croissance. On
parlera de croissance si l’augmentation de production est le fait de nouvelles
techniques, de l’amélioration des qualifications de travail, d’investissements
supplémentaires, etc.
Le développement économique dans les PVD
Les pays en voie de développement ont aussi connu une croissance
économique rapide après la Seconde Guerre mondiale. Dans le groupe des
économies à revenu intermédiaire (où le revenu par habitant se situait entre
600 et 6 000 dollars en 1990), le PIB par habitant a pu croître en moyenne de
2,3% entre 1965 et 1989. Mais dans cette tranche hétérogène, on trouve des
situations très contrastées : dans la période considérée, la croissance par
habitant fut négative au Sénégal et au Pérou (respectivement –0,7% et –
0,2%), alors qu’elle était forte en Malaisie (+4%) ou en Corée du Sud
(+7%). A côté des facteurs de dynamisme ou de blocage propres à l’histoire,
à la géographie et à la structure sociopolitique de chaque société, la poussée
démographique a joué un rôle important. En effet, un accroissement trop
èlevé de la population réduit considérablement les effets à court terme de la
croissance économique sur le niveau de développement du pays : ainsi, la
population du Sénégal augmentait de 2,9% par an entre 1965 et 1980, alors
que dans le même temps, le PIB ne progressait que de 2,1%; le niveau de vie
moyen des sénégalais ne pouvait donc que se détériorer. On retrouve le
même phénomène dans la plupart des pays en voie de développement à
faible revenu (revenu par tête inférieur à 500 dollars en 1990) mais à forte
croissance démographique, comme le Congo, Madagascar ou la
Mauritanie