Dès que le ça est un peu trop parlant, le surmoi vient réguler (limiter, humaniser, lutter
contre le ça animal) un peu en imposant un cadre, un compromis et inversement : quand on est
trop dans le surmoi, on brime trop le principe de plaisir et l'on écrase le pulsionnel, donc la libido
(le ça). Généralement quand on est dans l'extrême on bascule d'un extrême à l'autre.
• Contenir n'est pas enfermer : c'est protéger
• Une attitude autoritaire enferme
• Une attitude laxiste ne contient pas du tout
• Une attitude démocratique est entre les deux (terme de sociologie)
Les histoires qui font peur peuvent permettre aux enfants de loger leurs peurs difformes
dans une forme définie. Il faut que l'enfant s'approprie cette peur, qu'il la comprenne, la pense…
Ce qui est destructeur c'est l'incapacité à se représenter une angoisse. C'est la réalité qui
relance l'angoisse, pas l'imaginaire.
Bien souvent les symptômes sont compensatoires : il n'existe pas un seul comportement
que l'on met en place qui n'aie pas une certaine valeur, une "utilité". Ils permettent peut-être
malgré tout de tenir la "structure".
• décompensation : décompensation psychique. Il s'agit d'un terme tiré du
vocabulaire de la médecine organique : dans certaines maladies, des troubles, comme par
exemple une insuffisance cardiaque peuvent être pendant un certain temps « compensés »
: c'est à dire qu'ils existent potentiellement, mais que leurs conséquences néfastes
n'apparaissent pas du fait de défenses, de ressources qui les équilibrent. Quand cet
équilibre est rompu, le trouble va se manifester, il ne sera plus "compensé" par autre
chose, la maladie sera dite "décompensée".)
• http://www.relation-aide.com/articles/description.php?id=176&cat=29
Un symptôme doit être compris par rapport au sujet qui le porte !