RÉSUMÉ DU COURS SUR LA PSYCHANALYSE Lors de ce cours, beaucoup de concepts ont été évoqués et Mr. Berhault s’est proposé de nous en donner des définitions, détaillées ci-après : Psychopathologie : c’est la science de la souffrance psychique. Il s’agit d’étudier une personne totale en situation. Ainsi, un malade ne se réduit pas à sa maladie. On parle donc de singularité de la maladie. Il faut ici distinguer deux cliniques opposées : o la clinique du regard qui est objectivante, à savoir qu’elle considère la personne dans sa dimension objective. Elle est l’objet de sa maladie, elle-même définie par des caractéristiques comportementales et symptomatiques. o La clinique de l’écoute qui est subjectivante, à savoir qu’elle considère la personne dans sa dimension subjective. Elle est considérée en tant que sujet, réagissant à la maladie de manière singulière. Individu : pour la sociologie, nous sommes tous des individus et en tant que tels, nous agissons selon les normes sociétales. Personne : elle se définit par la maîtrise et la conscience de soi. La psychanalyse nous montre que, au contraire, nous sommes un peu soumis à certains déterminismes comme les systèmes de valeurs par exemple. Sujet : nous sommes des êtres de langage et nommer c’est faire exister. Ainsi, lorsque le sujet dit « je », il se positionne en tant que personne ayant sa propre conscience, parfois en faisant exister à l’état de conscience des pensées qui existaient dans son inconscient. Il rend réels et singuliers ses choix et ses idéaux. Le rôle de la psychanalyse, ici, est donc d’aider le sujet à se réaliser lui-même. Stade du miroir : pour Jacques Lacan, entre autres, le sujet se constitue à travers la personne de l’autre. Ainsi, c’est par opposition à l’autre que le « je » peut s’exprimer. À travers ce conflit psychique primordial qui oppose l’enfant à lui-même à travers le regard et le dire de l’autre, représenté par ses parents, l’enfant prend conscience de son unité (corporelle et psychique).Il se construit au sein d’une relation ternaire, en dehors de la dualité mère-enfant. « L’enfant est un pervers polymorphe », Freud : l’enfant est un être sexuel. Il a besoin de sucer, d’exprimer le désir qu’il éprouve. Ainsi, la complexité de la constitution du sujet s’exprime au travers de l’amour, du désir et de la jouissance. Or, pour être désirant, il faut être conscient des pulsions et des interdits qui nous traversent. Idéal du Moi : il correspond à ce que l’on se forge comme image de soi-même, au travers de ce que la société impose comme attitudes, comportements… Refoulement : c’est le mécanisme pat lequel une représentation, un souvenir, est mis à l’écart et tenue à distance du conscient. Mr. Berhault a également abordé certains mécanismes de défense, tels que : Déni : c’est la méconnaissance totale du phénomène. Dénégation : lorsque l’on ne veut pas s’avouer les choses banalisation du phénomène. Identification : c’est faire comme nos paires. L’identification a un aspect constructif. Introjection : il s’agit ici d’un mécanisme par lequel le sujet intègre des éléments de l’autre afin de mieux le manipuler. Projection : fait inconscient de placer ses sentiments ou ses émotions sur quelqu’un d’autre car ceux-ci sont intolérables, inavouables pour la personne qui les éprouve.