TS1-TS2 : contrôle commun no 4 (4 heures) I Centres étrangers juin 2014 On définit, pour tout entier naturel n, les nombres complexes z n par : z0 = 16 1+i z n+1 = z n , pour tout entier naturel n. 2 On note r n le module du nombre complexe z n : r n = |z n |. Dans le plan muni d’un repère orthonormé direct d’origine O, on considère les points A n d’affixes z n . 1. 1+i 1+i z0 = × 16 = 8 + 8i . 2 µ2 ¶ 1+i 1+i (8 + 8i) = 4 + 4i + 4i − 4 = 8i . z1 = z2 = 2 ¶ µ2 1+i 1+i z3 = = 4i − 4 = −4 + 4i . z 2 = 8i 2 2 (b) Voir l’annexe. p 1 1 2 1+i 2 2 alors |z| = + = , donc |z| = (c) Si z = . 2 4 4 4 2 p Ãp p ³ p ! π π´ 2 2 2 2 . Donc z = = cos + i sin +i 2 2 2 2 4 4 (a) z 1 = Un argument de 1+i π . est donc 2 4 (d) OA 0 = | |z 0 | = r 0 = 16 ; p p p OA 1 = | |z 1 | = r 1 = 82 + 82 = 64 × 2 = 8 2 ; p A 0 A 1 = |z 1 − z 0 | = |8 + 8i − 16| = |−8 + 8i| = 8 2 . On a donc OA 1 = A 0 A 1 : le triangle est isocèle en A1 ; ³ p ´2 ³ p ´2 D’autre part 8 2 + 8 2 = 162 ⇐⇒ A 0 A 21 + OA 21 = OA 20 signifie (réciproque du théorème de Pythagore) que le triangle OA 0 A 1 est rectangle en A 1 . Autre méthode : z0 − z1 1−i i(1 − i) 8 − 8i Soit Z = = = = i. = zO − z 1 −8 − ¯8i −1¯ − i 1−i µ ¶ ³ ¯ O A1 ¯ z0 − z1 −−→ −−−→´ ¯ ¯ |i| On en déduit que |Z | = ¯ = = 1 donc O A = A A et arg(Z ) = arg = A 1O ; A 1 A 0 = arg(i) = 0 0 1 A0 A1 ¯ zO − z 1 π . Le triangle O A 0 A 1 est bien rectangle isocèle en A 1 . 2 p ¯ ¯ ¯ ¯ ¯1+i ¯ ¯1+i¯ 2 ¯ × |z n | (le module du produit est égal au produit des modules) = z n ¯¯ = ¯¯ rn . 2. ∀n ∈ N, r n+1 = |z n+1 | = ¯¯ 2 2 ¯ 2 p p 2 2 . ∀n ∈ N, r n+1 = r n donc la suite (r n ) est géométrique, de raison 2 2 à p !n à p !n 2 2 On sait que r n = r 0 . = 16 2 2 à p !n p 2 2 = 0 , donc lim r n = 0 . Comme 0 < < 1, on sait que lim n→+∞ n→+∞ 2 2 La suite converge vers 0 . Comme r n = |z n | = OA n , ceci signifie géométriquement que la limite des points A n est le point O. Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 1/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 3. (a) Quel que soit le naturel n : p ¯ ¯ ¯ µ ¯ ¶¯ ¯ ¶¯ ¯ µ ¯1+i ¯ ¯ ¯ ¯ 1+i −1 + i ¯¯ ¯¯ −1 + i ¯¯ 2 ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ A n A n+1 = |z n+1 − z n | = ¯ =¯ z n − z n ¯ = ¯z n − 1 ¯ = ¯z n r n = r n+1 . × |z n | = ¯ ¯ 2 2 2 2 2 (b) L n est donc la somme des n (sauf r 0 ) premiers termes de la suite géométrique (r n ). ³ p ´n 2 p 1− 2 . Donc L n = 8 2 p 1 − 22 à p !n ¡p ¢ p p p 16 2 + 1 16 2 2 16 2 16 8 2 (c) On sait que lim =p = = 0, donc lim L n = p = p =p p n→+∞ n→+∞ 2 2−1 2( 2 − 1) 2−1 1 − 22 2 − 2 ³p ´ = 16 2 + 1 . 8 × A2 × A1 6 × A3 4 2 × A4 −4 0 −2 A5 × −2 × × A6 2 4 6 8 10 12 14 A0 16 II Pondichéry avril 2015 Partie A ∆ 3 2 1 C -2 -1 → − → −ı 1 2 a 3 4 1. On sait que e−2x > 0 quel que soit le réel x, donc 1 + e−2x > 1 > 0. Le dénominateur étant non nul, la fonction f est 3 , avec u(x) = 1+e−2x , donc u ′ (x) = −2e−2x on dérivable sur R et sur cet intervalle la fonction étant de la forme u(x) a: f ′ (x) = − 3u ′ (x) 3 × (−2)e−2x 6e−2x = − = ¡ ¢ ¡ ¢2 > 0 car quotient de deux nombres supérieurs à zéro. la fonction 2 (u(x))2 1 + e−2x 1 + e−2x f est donc strictement croissante sur R (comme le laisse supposer le graphique). Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 2/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 2. On a lim −2x = −∞ et en posant X = −2x, lim e X = 0, d’où x→+∞ X →−∞ ¡ ¢ X lim 1 + e = 1 et enfin par quotient de limites lim f (x) = 3 : ceci montre que la droite (∆) d’équation y = 3 x→+∞ X →−∞ est asymptote à C au voisinage de plus l’infini. 3 = 1, 5 à 3 : 1+1 d’après le théorème des valeurs intermédiaires , il existe donc un réel unique α ∈ [0 ; +∞[ tel que f (α) = 2, 999 (l’unicité vient de la montonie de la fonction). 3. Sur l’intervalle [0 ; +∞[, la fonction f est continue car dérivable, strictement croissante de f (0) = La calculatrice donne : f (4) ≈ 2,998 99 et f (5) ≈ 2,999 9, donc 4 < α < 5 ; f (4, 0) ≈ 2,998 99 et f (4, 1) ≈ 2,999 2, donc 4, 0 < α < 4, 1 ; f (4, 00) ≈ 2,998 99 et f (4, 01) ≈ 2,999 01, donc 4, 00 < α < 4, 01 . (encadrement à 10−2 près. Partie B 1. On a vu dans la partie A que 0 < f (x) < 3 ⇐⇒ − f (x) < 0 < 3 − f (x), soit h(x) > 0 sur R. 2. La fonction H est dérivable sur R et sur cet intervalle : ¡ ¢ 3 e−2x + 1 3 −2e−2x 3e−2x 3e−2x + 3 − 3 3e−2x + 3 3 3 ′ ∀x ∈ R, H (x) = − × = = = − = − −2x −2x −2x −2x −2x −2x 2 1+e 1+e 1+e 1+e 1+e 1+e 1 + e−2x = 3 − f (x) = h(x). Donc H est une primitive de h sur R. 3. (a) On a vuZque sur R donc en particulier sur l’intervalle [0 ; a] (avec a >), la fonction h est positive, donc l’ina tégrale h(x) dx est égale en unités d’aire à la mesure de la surface limitée par la représentation graphique 0 de h, l’axe des abscisses, et les droites d’équation x = 0 et x = a. Mais comme h(x) = 3 − f (x), cette surface est la surface limitée par la droite ∆, la courbe C et les droites d’équation x = 0 et x = a (voir l’aire hachurée ci-dessus). (b) D’après la question B. 2., on a : µ ¶ Za ¢ 3 ¡ ¢ 3 ¢ 3 ¡ 2 3 3 ¡ . h(x)dx = [H (x)]0a = H (a)−H (0) = − ln 1 + e−2×a + ln 1 + e−2×0 = ln 2− ln 1 + e−2×a = ln 2 2 2 2 2 1 + e−2a 0 (c) D’après la question précédente, on sait que l’aire µ de Da ¶, surface limitée par la droite ∆, la courbe C et les 3 2 droites d’équation x = 0 et x = a est égale à ln . 2 1 + e−2a ¶ µ 2 −2x −2x Or lim e = 0, donc lim 1 + e = 1 et lim = 2, donc finalement par composition, l’aire de x→+∞ x→+∞ x→+∞ 1 + e−2x µ ¶ 3 3 2 D est égale à lim ln = ln 2 ≈ 1, 04 (u. a.) −2x x→+∞ 2 1+e 2 III D’après Bac (Antilles-Guyane - septembre 2013 Partie A : modélisation et simulation 1. (−1 ; 1) : non car x < 0 ce qui n’est pas possible ; (10 ; 0) : oui par exemple en choisissant 10 fois la valeur 0 pour y ; (2 ; 4) : non car y > 2 ; (10 ; 2) : oui par exemple en choisissant dans cet ordre 8 fois la valeur 0 puis deux fois la valeur 1 pour y. 2. Pour que Tom ait réussi la traversée, il faut qu’il soit arrivé au bout des 10 étapes, c’est-à-dire que x = 10 et qu’il ne tombe pas lors de cette dernière étape, ce qui est encore possible si sa position à l’étape précédente était (9 ; 1) ou (9 ; −1) ; il faut donc tester également si y n’est pas plus grand que 1 ou plus petit que −1 en fin d’algorithme. Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 3/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 On remplace dans l’algorithme la ligne : Afficher « la position de Tom est » (x ; y) par : Si x = 10 et y Ê −1 et y É 1 alors Afficher « Tom a réussi la traversée » sinon Afficher « Tom est tombé » Fin du si Partie B Pour tout n entier naturel compris entre 0 et 10, on note : A n l’évènement « après n déplacements, Tom se trouve sur un point d’ordonnée −1 ». B n l’évènement « après n déplacements, Tom se trouve sur un point d’ordonnée 0 ». C n l’évènement « après n déplacements, Tom se trouve sur un point d’ordonnée 1 ». On note a n , b n , c n les probabilités respectives des évènements A n , B n ,C n . 1. Au départ, Tom se trouve à l’origine O donc son ordonnée est 0 ; donc l’événement B 0 est réalisé : a 0 = 0, b 0 = 1 et c 0 = 0. 2. On va représenter sur un arbre pondéré le passage de l’état n à l’état n + 1 ; une branche vers le haut signifie que le nombre choisi au hasard est −1, une branche du milieu signifie que le nombre est 0 et une branche vers le bas signifie que ce nombre vaut 1. Il est dit dans le texte que S représente l’événement « Tom traverse le pont » donc S désigne l’événement « Tom est tombé à l’eau ». An b S 1 3 A n+1 1 3 an bn 1 3 Bn b b Cn b A n ∩ B n+1 B n+1 1 3 B n+1 1 3 1 3 Devoir sur table no 3 TS1-TS2 A n ∩ A n+1 A n+1 1 3 b b 1 3 1 3 cn An ∩ S b B n ∩ A n+1 b b B n ∩ B n+1 b B n ∩C n+1 C n+1 B n+1 b C n ∩ B n+1 C n+1 b C n ∩C n+1 b Cn ∩ S S Page 4/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 D’après la formule des probabilités totales : a n+1 = P (A n+1 ) = P (A n ∩ A n+1 ) + P (B n ∩ A n+1 ) = P (A n ) × P A n (A n+1 ) + P (B n ) × P B n (A n+1 ) = a n × De même b n+1 = P (B n+1 ) = a n × et c n+1 = P (C n+1 ) = b n × 3. P (A 1 ) = a 1 = P (C 1 ) = c 1 = 1 1 an + bn + bn × = 3 3 3 an + bn + cn 1 1 1 + bn × + cn × = 3 3 3 3 1 1 bn + cn + cn × = 3 3 3 1 1 a0 + b0 a0 + b0 + c0 ; P (B 1 ) = b 1 = ; = = 3 3 3 3 1 b0 + c0 = . 3 3 4. Tom se trouve sur le pont au bout de deux déplacements si l’ordonnée y de sa position vaut −1, 0 ou 1, autrement dit dans le cas de l’événement A 2 ∪B 2 ∪C 2 . Les trois événements A 2 , B 2 et C 2 sont incompatibles donc P (A 2 ∪B 2 ∪ C 2 ) = P (A 2 ) + P (B 2 ) + P (C 2 ). 1 1 1 1 1 a1 + b1 + c1 3 + 3 + 3 2 1 a1 + b1 3 + 3 ; b2 = ; = = = = a2 = 3 3 9 3 3 3 1 c2 = b1 + c1 3 2 . = = 3 3 9 P (A 2 ∪ B 2 ∪C 2 ) = P (A 2 ) + P (B 2 ) + P (C 2 ) = a 2 + b 2 + c 2 = 7 2 1 2 . + + = 9 3 9 9 7 . 9 5. Pour la même raison que dans la question précédente, la probabilité que Tom traverse le pont est P (A 10 ∪ B 10 ∪ C 10 ) = P (A 10 ) + P (B 10 ) + P (C 10 ) = a 10 + b 10 + c 10 ≈ 0,040 272 + 0,056 953 + 0,040 272 ≈ 0,137 497 (d’après le tableau fourni). La probabilité que Tom se trouve sur le pont après deux déplacements est Une valeur approchée à 0, 001 près de la probabilité que Tom traverse le pont est 0, 137. IV Réservé aux candidats ne suivant pas la spécialité mathématiques 1. La bonne réponse est b . Par l’absurde : si (I J ) et (EC ) étaient coplanaires, alors, le point J appartiendrait au plan (EC I ) c’est-à-dire au plan (EC A), ce qui est faux. 2. La bonne réponse est c . −→ −−→ −→ −−→ Dans le repère mentionné dans le sujet, on a AF (1, 0, 1) et BG(0, 1, 1), d’où AF · BG = 1 × 0 + 0 × 1 + 1 × 1 = 1. 3. La bonne réponse est d . On le vérifie en injectant les coordonnées des points A, F et H dans l’équation x + y − z = 0. 4. La bonne réponse est b . −→ −→ −→ −→ − Un vecteur normal de P est → n (1, 1, −1), or EC (1, 1, −1). Par conséquent EC est normal à P , et comme E L et EC −→ sont colinéaires, E L est de ce fait aussi normal à P . 5. La bonne réponse est d . x −→ y On a EC (1, 1, −1) et E (0, 0, 1) ; une représentation paramétrique de la droite (EC ) est donc z Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 5/8 = t = t (t ∈ R) . = 1−t Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 1 Le point L a donc pour coordonnées L(t , t , 1 − t ), et comme L ∈ P alors : t + t − (1 − t ) = 0 d’où l’on tire t = , 3 µ ¶ 1 1 1 , d’où le résultat. c’est-à-dire L , , 3 3 3 IV Réservé aux candidats ayant suivi l’enseignement de spécialité 1. On considère l’équation (E) à résoudre dans Z : 7x − 5y = 1. (a) 7 × 3 − 5 × 4 = 21 − 20 = 1 donc (3 ; 4) est solution de (E). (b) • Le couple (x ; y) est solution de (E) donc : Le couple (3 ; 4) est solution de (E) donc : Par soustraction membre à membre : donc 7(x − 3) = 5(y − 4) . 7×x − 5× y = 1 7×3 − 5×4 = 1 7(x − 3) − 5(y − 4) = 0 • Réciproquement, si le couple (x ; y) est tel que 7(x − 3) = 5(y − 4), on peut dire que 7(x − 3) − 5(y − 4) = 0 ⇐⇒ 7x − 21 − 5y + 20 = 0 ⇐⇒ 7x − 5y = 1, et donc que le couple (x ; y) est solution de (E). • Donc le couple d’entiers (x ; y) est solution de (E) si et seulement si 7(x − 3) = 5(y − 4) . (c) • Soit (x ; y) un couple d’entiers solution de (E), ce qui équivaut à 7(x − 3) = 5(y − 4). 7(x−3) = 5(y−4) entraîne que 7 divise 5(y−4) ; or 7 et 5 sont premiers entre eux, donc, d’après le théorème de Gauss, 7 divise y − 4. Donc il existe un entier relatif k tel que y − 4 = 7k ce qui équivaut à y = 7k + 4 avec k ∈ Z. Comme 7(x − 3) = 5(y − 4) et y − 4 = 7k, cela implique que 7(x − 3) = 5 × 7k ce qui équivaut à x − 3 = 5k ou encore x = 5k + 3. ½ x = 5k + 3 Donc si (x ; y) est solution de (E), alors où k ∈ Z y = 7k + 4 • Réciproquement, si le couple d’entiers (x ; y) est tel que ½ x = 5k + 3 où k ∈ Z, alors 7x − 5y = 7(5k + 3) − 5(7k + 4) = 35k + 21 − 35k − 20 = 1 donc (x ; y) est y = 7k + 4 solution de (E). • Donc les solutions entières de l’équation (E) sont exactement les couples (x ; y) d’entiers relatifs tels que ½ x = 5k + 3 où k ∈ Z y = 7k + 4 2. Une boîte contient 25 jetons, des rouges, des verts et des blancs. Sur les 25 jetons il y a x jetons rouges et y jetons verts. On sait que 7x − 5y = 1. D’après la question 1, on peut dire que x = 5k + 3 et y = 7k + 4 avec k entier relatif. Le nombre de jetons est un nombre positif, et ne doit pas dépasser 25 qui est le nombre total de jetons dans la boîte. Pour k = 0, x = 3 et y = 4 ; il peut donc y avoir 3 jetons rouges, 4 jetons verts et 25 − 3 − 4 = 18 jetons blancs. Pour k = 1, x = 8 et y = 11 ; il peut donc y avoir 8 jetons rouges, 11 jetons verts et 25 − 8 − 11 = 6 jetons blancs. Les autres valeurs de k ne donnent pas de résultats répondant au problème. Dans la suite, on supposera qu’il y a 3 jetons rouges et 4 jetons verts. ¡ 3. Comme au départ c’est-à-dire pour n = 0, le pion est en A, on peut dire que X 0 = 1 0 ¢ 0. D’après le texte, on tire au hasard un pion dans la boîte, donc il y a équiprobabilité. Il y a 3 pions rouges sur 25 3 = 0 , 12 . On calcule de même la probabilité de tirer un pion vert : donc la probabilité de tirer un pion rouge est 25 18 4 = 016 et la probabilité de tirer un pion blanc : = 0, 72 . 25 25 On cherche la probabilité a n+1 qu’à l’étape n + 1 le pion soit en A. Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 6/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 S’il était en A à l’étape n, il faut tirer une boule blanche pour qu’il y reste, ce qui se fait avec une probabilité de 0,72. Comme il avait une probabilité égale à a n d’être en A à l’étape n, on retient 0, 72a n . S’il était en B à l’étape n, il faut tirer une boule rouge pour qu’il passe en A, ce qui se fait avec une probabilité de 0,12. Comme il avait une probabilité égale à b n d’être en B à l’étape n, on retient 0, 12b n . S’il était en C à l’étape n, il faut tirer une boule rouge pour qu’il passe en A, ce qui se fait avec une probabilité de 0,12. Comme il avait une probabilité égale à c n d’être en C à l’étape n, on retient 0, 12c n . On peut donc dire que : a n+1 = 0, 72a n + 0, 12b n + 0, 12c n . On justifie de la même façon b n+1 et c n+1 et l’on a : a n+1 = 0, 72a n + 0, 12b n + 0, 12c n b = 0, 12a n + 0, 72b n + 0, 16c n n+1 c n+1 = 0, 16a n + 0, 16b n + 0, 72c n ce qui donne sous forme matricielle 0, 72 0, 12 0, 16 a n+1 b n+1 c n+1 = a n b n c n × 0, 12 0, 72 0, 16 0, 12 0, 16 0, 72 0, 72 0, 12 0, 16 soit X n+1 = X n T où T = 0, 12 0, 72 0, 16 0, 12 0, 16 0, 72 3 37 4 10 110 11 1 0 0 1 1 0 4. On admet que T = P DP −1 où P −1 = 0 10 − 10 et D = 0 0, 6 0 0 0, 56 1 1 − 0 11 11 ¡ −1 ¢−1 ; on cherche donc à la calculatrice l’inverse de la matrice P −1 et on trouve : (a) On sait que P = P 1 7 4 P = 1 −3 4 1 −3 −7 ¡ ¢ ¡ ¢ (b) On va démontrer par récurrence sur n (n Ê 1) la propriété P n : T n = P D n P −1 . • On sait que T = P DP −1 donc T = P D 1 P −1 et donc la propriété est vraie au rang n = 1. • On suppose la propriété vraie à un rang p (p Ê 1), c’est-à-dire T p = P D p P −1 ; c’est l’hypothèse de récurrence. On veut démontrer que la propriété est vraie au rang p + 1. T p+1 = T p ×T ; d’après l’hypothèse de récurrence, T p = P D n P −1 et on sait que T = P DP −1 . Donc T p+1 = P D p P −1 × P DP −1 = P D p P −1 P DP −1 = P D p+1 P −1 et donc la propriété est vraie au rang p + 1. • La propriété est vraie au rang 1, elle est héréditaire, donc elle est vraie pour tout n Ê 1. On a donc démontré que, pour tout n ∈ N∗ , T n = P D n P −1 . 1 0 0 (c) La matrice D est une matrice diagonale ; D n = 0 0, 6n 0 0 0 0, 56n αn On note αn , βn , γn les coefficients de la première ligne de la matrice T n ; ainsi T n = . . . ... n n 7 37 − 77 × 0, 6 + 40 × 0, 56 3 + × 0, 6n et βn = . On admet que αn = 10 10 110 5. On rappelle que, pour tout entier naturel n, X n = X 0 T n . Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 7/8 βn ... ... γn . . . ... Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017 ¡ (a) X n = a n bn ¢ ¡ c n et X 0 = 1 X n = X 0 T n ⇐⇒ a n bn ¡ ⇐⇒ a n bn ¡ ¢ 0 0 αn cn = 1 0 0 × . . . ... ¢ ¡ ¢ c n = αn βn γn ¢ ¡ ¢ βn ... ... γn . . . ... Donc a n = αn et b n = βn . Or comme à chaque étape, le pion est soit en A, soit en B, soit en C, a n + b n + c n = 1 et donc c n = 1 − a n − b n = 1 − αn − βn . 3 7 3 (b) a n = + × 0, 6n ; or −1 < 0, 6 < 1 donc lim 0, 6n = 0 d’où l’on déduit que lim a n = . n→+∞ n→+∞ 10 10 10 37 − 77 × 0, 6n + 40 × 0, 56n ; or −1 < 0, 56 < 1 donc lim 0, 56n = 0 et comme lim 0, 6n = 0, on peut en b n == n→+∞ n→+∞ 110 37 déduire que lim b n = . n→+∞ 110 3 37 4 c n = 1 − a n − b n donc lim c n = 1 − − = . n→+∞ 10 110 11 3 33 37 4 40 (c) lim a n = = ; lim b n = et lim c n = = n→+∞ 10 110 n→+∞ 110 n→+∞ 11 110 Le sommet sur lequel on a le plus de chance de se retrouver après un grand nombre d’itérations est le sommet qui a la plus grande probabilité au rang n ; c’est donc le sommet C. Devoir sur table no 3 TS1-TS2 Page 8/8 Lycée Maurice Genevoix, 13 mai 2017