2Agr´
egation 1998
Partie II. Il existe une partition de l’espace en cercles de
diam`etre non nul.
Question 1. Notons Ple plan de Econtenant C. Soient ∆pet ∆qles droites tangentes
`a Cen pet qet soit xleur point d’intersection (si ∆pet ∆qsont parall`eles, la solution
sera dessin´ee mais la preuve ne sera pas d´etaill´ee car elle fonctionne en gros sur les mˆemes
principes).
Notons Il’ensemble des droites passant par x. Alors (∆ −{x})∆∈Iest une partition de
P−{x}. Notons I0l’ensemble des droites passant par xet rencontrant D. Puisque x6∈ D,
((∆ −{x})∩D)∆∈I0est une partition de D. Or, si ∆ ∈I0, on a ∆ ∩D= (∆ −{x})∩D.
Donc (∆ ∩D)∆∈I0est une partition de D.
Posons maintenant I1=I0−{∆p,∆q}. Puique ∆p∩D={p}et ∆q∩D={q}(rappelons
que ∆pet ∆qsont tangentes `a C), la famille (∆ ∩D)∆∈I1est une partition de D−{p, q}.
Or il n’y a que deux droites tangentes `a Cissues de x(ce sont ∆pet ∆q). Donc, si ∆ ∈I1,
∆∩Ccontient deux points distincts, et donc ∆ ∩Dest un segment de droite de longueur
non nulle.
Question 2. Notons Ppet Pqles plans tangents `a Sen pet qrespectivement. Notons ∆
l’intersection de Ppet Pq(encore une fois, le cas o`u Ppet Pqsont parall`eles admet une
solution l´eg`erement diff´erente mais dont la preuve est similaire).
Notons Il’ensemble des plans de Econtenant ∆. Notons I0l’ensemble des P ∈ I
rencontrant S. Soit I1=I− {Pp,Pq}. Alors, par les mˆemes arguments qu’`a la question
II.1, (P∩S)P∈I1est une partition de Set, si P ∈ I1, alors P∩Sest un disque de diam`etre
strictement positif. D’o`u le r´esultat.
Question 3. Notons Pun plan contenant ∆. Choisissons un vecteur directeur ~v de ∆ de
norme 1 et notons Omle point de ∆ tel que Om−O= (4m+ 1)~v (pour m∈Z). Notons
Cmle cercle de centre Omet de rayon 1 contenu dans P. Notons que Cm∩Cn=∅si
m6=n.
Soit maintenant Sune sph`ere de centre O. Notons Cle cercle S∩P. Puisque Cm⊂ P
pour tout m, il suffit de montrer que le cardinal de C∩[
m∈Z
Cmest ´egal `a 2 (donc de
travailler dans le plan P).
Notons rle rayon de C. Si r= 4n, avec n∈N∗, alors Crencontre les cercles Cn+1
et C−nen un point chacun et ne rencontrent pas les autres cercles. Si r= 4n+ 2 avec
n∈N, alors Crencontre les cercles Cnet C−n−1en un point chacun et ne rencotrent
pas les autres cercles. Maintenant, si r6∈ 2N∗, notons nla partie enti`ere de r/2. Si nest
impair, alors Crencontre C−(n+1)/2en deux points et ne rencotrent pas les autres cercles.
Si nest pair, alors Crencontre Cn/2en deux points et ne rencotrent pas les autres cercles.
Question 4. La famille (S(O, r))r>0est une partition de E − {O}. Notons (Cm)m∈Zla
famille de cercles construite `a la question II.3 et posons X=[
m∈C
Cm. Si r > 0, notons
S(O, r)∩X={pr, qr}(voir question II.3). Puisque O∈C0⊂X, (S(O, r)− {pr, qr})r>0
est une partition de E − X. Puisque (Cm)m∈Zest une partition de Xet puisque, pour
tout r > 0, S(O, r)− {pr, qr}est une r´eunion disjointe de cercles (voir question II.2), on
en d´eduit que Eest une r´eunion disjointe de cercles.