
Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2012
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aparté
Correspondances en Onco-Théranostic - Vol. I - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2012
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de consultation en levant les mains en l’air : “Je me rends !” Et cette 
 ophtalmologue qui “lasérisait” la rétine de ses patients pendant 
que son rein se détruisait, jusqu’à ce qu’elle bénéficie d’une double 
greffe rein-pancréas… Et tant d’autres…
Que conclure ? Qu’il est bien connu que les cordonniers sont les plus 
mal chaussés ? Peut-être… Plus fondamentalement, je pense que, 
si les médecins se soignent souvent mal, c’est que ce sont des gens 
 normaux.   
Quatre leçons me semblent devoir être tirées.
 ✓La connaissance est nécessaire. Elle est indispensable, mais elle n’est 
jamais suffisante pour changer un compor tement ou supprimer la 
pensée magique qui nous fait croire que cela n’arrive qu’aux autres.
 ✓L’homme est un être de raison, mais il n’est pas qu’un être de 
 raison. Il est aussi un être de besoins parfois impérieux, et de désirs 
 parfois déraisonnables. Mais, comme le dit Lacan : “La ruse de la raison 
consiste à faire croire aux individus que le sujet sait ce qu’il veut !”
 ✓Chacun veut bien être différent, mais pas anormal, de peur d’être 
réduit à sa maladie, victime de l’arrogance des gens “normaux”, 
et  finalement dévalorisé aux yeux des autres et à ses propres yeux.
 ✓Le médecin prenant soin d’un patient atteint d’une maladie 
 chronique devrait toujours être habité par une double conviction : 
“Je ne suis pas sûr qu’à sa place je ferais mieux que lui” ;  
“Je suis convaincu qu’à nous 2, on pourra faire mieux”.
André Grimaldi
Service de diabétologie, hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris.
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