moyenne est caractérisée par la variance dont le calcul repose sur la notion d'espérance
mathématique.
Pratiquement, c'est l'écart-type ou écart quadratique moyen, racine carrée de la variance, qui est
utilisé car il possède les mêmes dimensions physiques que la variable. Cette notion apparaît aussi
dans l'analyse des signaux, souvent en relation avec la notion de processus aléatoire, généralement
sous le nom de moyenne quadratique.
En statistique descriptive qui porte sur une population finie parfaitement connue, les valeurs de
dispersion, comme les valeurs centrales, peuvent être choisies arbitrairement (écart-type, écart
moyen, étendue, ...).
La statistique mathématique porte au contraire sur une population infinie qui ne peut être connue
qu'imparfaitement à travers un ensemble fini de données . Pour interpréter ces données
imprécises, il faut faire appel à la notion de probabilité. Les données sont alors considérées comme
une réalisation d'un échantillon constitué par les variables aléatoires . Par des calculs
arithmétiques analogues à ceux qui sont effectués en statistique descriptive, il est possible de dé
de la réalisation de l'échantillon des estimations de la moyenne empirique et de la variance empirique
qui sont elles-mêmes des variables aléatoires. La moyenne empirique fournit une estimation sans
biais de la moyenne de la loi de probabilité car son espérance est égale à cette derniè
la variance empirique fournit une estimation biaisée de la variance ;
pour obtenir une estimation sans
biais, il faut la multiplier par .
Première approche
L'écart-type sert à mesurer la dispersion d'un ensemble de données, par exemple la répartition des
notes d'une classe. Dans ce cas, plus l'écart-type est faible, plus la classe est homogène. À l'inverse,
on peut souhaiter avoir un écart type le plus large possible pour éviter que les notes soient trop
resserrées (exemple classique du professeur qui note de 8 à 13).
Dans le cas d'une notation de 0 à 20, l'écart type minimum est 0 (si tous les élèves/étudiants ont la
même note), et jusqu'à environ 10 si la moitié a 0/20 et l'autre moitié 20/20.
En sciences humaines, il est fréquent de considérer que les valeurs se répartissent selon une courbe
de Gauss (courbe en forme de cloche). Dans ce cas, la donnée de la moyenne et l'écart-type permet
de déterminer l'intervalle dans lequel on trouve 95 % de la population. Si la moyenne est m et l'écart
type est
σ
, on trouve 95 % de la population dans l'intervalle
[m − 2σ;m + 2σ]
et on trouve 68 %
de la population dans l'intervalle
[m − σ;m + σ]
.
En probabilité
Dans la formulation moderne des probabilités, suite aux travaux de Henri Lebesgue, une variable
aléatoire X est une application à valeurs réelles ou vectorielles, dépendant d'un paramètre x suivant
une loi de probabilité P. Si la compréhension du formalisme fait appel à la théorie de la mesure, son
utilisation reste simple. L'application X ne joue pas un rôle fondamental ; seule sa loi, l'image de P
par X, notée P
X
, importe. Il s'agit d'une mesure sur R ou sur R
n
. Deux quantités lui sont associées :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cart_type