a ) RÉSULTATS CONSÉCUTIFS IDENTIQUES DANS LE CAS OÙ
Soit
la variable aléatoire : longueur de «la» plus longue suite de résultats consécutifs
identiques obtenue à l’issue du
-ème lancer d’une pièce équilibrée.
Pour tout entier
fixé, en notant
pour
, on prouve facilement que la suite
=
est définie par :
les valeurs initiales : si
,
;
;
et la relation de récurrence: si
,
)()( 1
)( 1
2
1kkn
k
k
n
k
nppp
.
Pour prouver cette relation, le raisonnement de la page précédente doit être un peu modifié. On
avait :
{ une suite de
succès consécutifs apparaît au
ième lancer } signifie :
(… « Rien »….
) où le 0 est à la
place et où « Rien » signifie
.
On avait donc
1...0 111 nnknknkn XXXXkL
,
est l’intersection de trois événements indépendants :
Ici, on s’intéresse à des résultats consécutifs identiques et « Rien »….0 peut donc ne pas être
« Rien ». Il faut donc « inclure le 0 dans ce « Rien » ». On a donc :
{ une suite de
résultats consécutifs identiques apparaît au
ième lancer }
contient l’intersection de trois événements non indépendants :
1...]0[ 11 nnknknkn XXXXkL
dont la probabilité est
k
knkn pXkLP ]0[
, qu’il faut bien sûr réunir, pour calculer
, avec
0...]1[ 11 nnknknkn XXXXkL
dont la probabilité est
k
knkn pXkLP )1(]0[
. C’est ennuyeux si
mais ici
donc
k
knkn pXkLP ]0[
+
k
knkn pXkLP )1(]1[
=
.
On va voir plus loin (étape 6) que pour tous
et
,
.
Pour une pièce bien équilibrée (
), les lois de
et
sont définies par des suites
identiques à « un double décalage près ». Le présent paragraphe n’est donc pas hors-sujet. Il
n’est, à un double décalage près, que l’étude du cas particulier
.
La représentation des suites
est du type vu à la page précédente : (strictement) croissantes
et convergentes vers 1.
.
. On peut donc, par soustraction de colonnes si on a un
tableur, obtenir une représentation des suites
.
C’est fait ci-dessous pour
avec encore
entre 2 et 10.