Protéinurie physiologique
- Débit < 300mg/24h.
- Composition :
o 60% des protéines plasmatiques (20% d’albumine, 40% globulines).
o 40% de protéines urinaires (viennent du rein ou de l’appareil urinaire) :
o Mucoprotéines de Tamm – Horsfall.
Protéine majoritaire des urines.
Synthétisée par les cellules tubulaires distales.
Elle a deux effets principaux :
o Empêche les urines de s’infecter.
o Diminue la cristallogenèse (empêche les urines de s’infecter).
o Peptides uro-génitales.
- Habituellement non détectée par les bandelettes réactives bandelettes pas assez sensibles
pour détecter des concentrations < 300mg/24h).
- Ne pas apprendre diapo sur la composition en protéine de l’urine.
Etude de la protéinurie
- Détection de la protéinurie (grâce la bandelette urinaire).
- Puis il faut quantifier cette protéinurie. Cette quantification peut se faire de deux façons :
o Le patient recueille toutes les urines de la journée (mg/24h).
o Analyse sur un échantillon et mesure de la créatinurie et protéinurie.
On fait le rapport protéinurie(mg)/créaturinérie(g) avec comme unité (mg/g). La
créatinurie est normalement constante :
o Donc si le rapport a augmenté, la protéinurie a augmenté.
o Si le rapport a diminué, la protéinurie a diminué.
- Identification des protéines urinaires par électrophorèse.
Classification des protéinuries
- Protéinuries physiologiques.
- Protéinuries intermittentes.
o Certains patients à un moment donné ont un taux de protéines urinaires trop
important sans répercussion néphrologique.
o Exemple : en cas d’infection urinaire, les cellules sont attaquées par les microbes
et on retrouve un taux de protéine plus important. Ces protéines viennent d’une
attaque de la vessie et non une maladie néphrologique (donc associé à une ECUB).
o Exemple 2 : insuffisance cardiaque, péricardite constrictive, fièvre.
- Protéinuries orthostatiques.
o Apparait dans la position debout, disparait dans les positions couchées.
o Se voit sur l’adolescent et l’adulte jeune, surtout les garçons, surtout personnes
longilignes.
o Pas de conséquences sur le long terme, pas de nécessite de traitement.
- Protéinuries permanentes.
o Maladies d’origine glomérulaires (+++) ou tubulaire (---). Jamais d’origine
vasculaire.
2. Micro-albuminurie
- Excrétion pathologique d’albumine dans l’urine.
- Quantité d’albumine dans l’urine entre 30mg/24h et 300mg/24h.
- Lorsqu’on recherche une atteinte rénale débutante du diabète on dose l’albumine à la
recherche d’une micro-albuminurie.