retrouvé dans les pays chauds (Afrique), M. Marinum retrouvé dans l’eau, qui chez l’Homme, peut
être à l’origine de granulome au niveau cutané qu’on attrape dans l’eau des piscines.
Ensuite, il y des infections spécifiques chez les animaux, comme M. Paratuberculosis (maladie de
Johne), M. Bovis, M. Microtti, M. Avium (elle ne dit pas celui-ci mais c’est dans le pdf).
Enfin, vous avez les infections opportunistes qui est vraiment la caractéristique des M. atypiques.
Notamment, le complexe MAC complexe avium intracellulare, de diagnostic et de traitement
difficiles.
II. M. Tuberculosis complex.
La M. tuberculosis est humaine et c’est Koch, en 1882 (bacille de Koch), qui l’avait isolée de
poumons de malades tuberculeux. C’est un réservoir humain et la contamination est
essentiellement pulmonaire.
Après, la M. Bovis a l’origine de la tuberculose chez les bovins, donne soit des lésions pulmonaires
soit des lésions mammaires. Donc, l’homme peut se contaminer par ingestion de lait cru ou par
inhalation dans les étables.
Ensuite, la M. Africanum a longtemps été limitée en Afrique noire, maintenant du fait de
l’immigration, on en voit en Europe.
Ensuite, il y a M. Canetti, un voisin de M. Tuberculosis, limité à la corne de l’Afrique.
Enfin, M. Microti qui n’est pas humain et infecte les petits rongeurs (campagnols), les cobayes,
lapins. Il est non pathogène pour l’Homme.
Il y a aussi le Bacille de Calmette et Guérin qui est le BCG ; donc le vaccin. Mr Calmette et Mr
Guérin ont vu qu’il fallait passer cette souche de Bovis, qui était pathogène, sur plusieurs cultures
de pomme de terre glycérinées. A la fin, la bactérie avait perdu son pouvoir pathogène. Du coup, on
l’utilise comme vaccin, car il est très proche de tuberculosis, et lorsqu’on est protégés par le BCG
on est protégés à 80 % contre la tuberculose, notamment contre la tuberculose grave.
A. Rappels sur la tuberculose
Son nom provient de l’aspect macroscopique des lésions, à l’époque il n’y avait pas de microscope
et quand on ouvrait les corps, on voyait des tubercules dans les poumons ou lésions
granulomateuses. Cela dit, ce ne sont pas des lésions pathognomonique de la tuberculose ; c’est-à-
dire qu’elles ne sont pas spécifiques. C’est très évocateur dans un contexte clinique, mais il y a
d’autres pathologies, comme la sarcoïdose, où on peut trouver des lésions granulomateuses.
Par contre, ce qui caractérise la tuberculose, c’est que les lésions granulomateuses ou les tubercules
font souvent de la nécrose caséeuse. La nécrose caséeuse c’est comme un liquide jaunâtre/
blanchâtre (un peu comme un pus, mais ce est pas du pus).