1www.who.int/hiv/universalaccess2010/en/; www.who.int/hiv/fullreport_en_highres.pdf
data.unaids.org/pub/Report/2006/20060615_HLM_PoliticalDeclaration_ARES60262_en.pdf
2International HIV/AIDS Alliance (Janvier 2005) ‘What is community engagement for ARV treatment?’ à: www.aidsalliance.org/sw7427.asp
(Disponible en anglais uniquement).
3Il y a plusieurs définitions du terme «capital social »:l’interprétation de la Banque Mondiale est la plus fréquemment utilisée qui définit le capital social comme
étant un processus aboutissant à l’établissement de réseaux, de normes et de confiance sociale, et qui facilitent la coordination et la coopération pour un
bénéfice mutuel.
Avant propos
En juin 2006, l’Assemblée Générale des Nations Unies a
confirmé son engagement en faveur de l’accès universel à la
prévention, au traitement, et aux soins pour tous ceux qui en
ont besoin jusqu’á l’année 2010. Ils ont appelé les institutions
nationales et internationales, les secteurs publics et privés, la
société civile, les personnes vivant avec le VIH/SIDA et les
communautés affectées par le VIH/SIDA à œuvrer ensemble
pour atteindre cet objectif. Au moment de leur engagement,
environ 6 millions de personnes avaient besoin de traitement
ARV, mais seulement 2 millions en bénéficiaient.1
Bien que nous ayons urgemment besoin d’initiatives pour un
passage à échelle de l’accès au traitement, nous sommes de
plus en plus conscients du besoin pressant de développer de
nouvelles façons d’éduquer, de préparer, et de mobiliser les
communautés pour le traitement ARV. L’initiative de l’ONUSIDA
pour l’accès universel au traitement souligne « qu’une
participation élargie et un ciblage par pays est ce qui rend cet
effort spécial : cela commence et se termine au sein des pays
et des communautés qui fournissent eux-mêmes des services
VIH/SIDA complets ».
Le succès du traitement ARVdépend d’un niveau d’observance
élevé, de l’adoption d’un comportement responsable et
protecteur, et de la réduction de la stigmatisation au niveau
individuel et communautaire. Un manque d’observance du
traitement ARV peut compromettre la santé de la personne, en
permettant la croissance rapide du taux de VIH dans le sang,
donnant ainsi au virus la liberté de muter de façon à ce que le
traitement devienne moins efficace ou ne fonctionne plus.
L’observance d’un traitement à vie, la réduction de la
stigmatisation liée au VIH/SIDA, et l’adoption d’un
comportement responsable nécessitent bien plus que
l’approvisionnement fiable de médicaments ARV. Cela doit aller
de pair avec une formation individuelle et communautaire sur le
traitement ARVqui inclut : le suivi et l’adhésion au traitement, la
gestion des effets secondaires des médicaments, la prévention
de l’infection au VIH, et l’accès aux services de soins et soutien.
Les communautés ont également besoin d’être informées sur
les questions telles que l’équité de l’accès au traitement et aux
soins, et les critères d’inscription dans les programmes de
traitement ARV
.
Une connaissance et une compréhension approfondies du VIH
et du traitement ARVau sein des communautés permettront à
un plus grand nombre de personnes d’être mis sous traitement,
de soutenir les individus sous traitement, et d’atténuer ou de
supprimer les barrières telles que la stigmatisation et la
discrimination. Des structures et des leaders communautaires
clés peuvent fournir un soutien vital pour l’approvisionnement et
l’utilisation correcte du traitement ARV. Ceci inclut :
•l’éducation au traitement
•la collaboration avec les services publics
•l’élaboration de systèmes de référence communautaires
pour le CDV, le traitement et le soutien psychosocial
•la participation de personnes vivant avec le VIH
•le renforcement des mécanismes de soutien et de
promotion de l’observance, de la prévention et de la
réduction de la stigmatisation2.
L’engagement des communautés dans les traitements
antirétroviraux aidera à renforcer le capital social des personnes
vivant avec le VIH et de leurs communautés dans les efforts
continus de lutte contrele VIH/SIDA3.
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