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- Anisocorie : pupilles asymétriques, par exemple : une intermédiaire, une dilatée. L’anisocorie peut nous
orienter vers la localisation de la lésion, si un côté est dilaté et pas l’autre, il y a normalement une lésion qui
appuie sur le nerf 3 d’un côté. Une partie du lobe temporal (souvent l’uncus) vient appuyer sur le tronc
cérébral à la sortie du nerf 3 (qui fait la dilatation pupillaire). La lésion est du côté en mydriase
- Mydriase bilatérale : pupilles dilatées des deux côtés - cas très graves, état de mort cérébrale.
- Réactivité : dans le cas d’une anisocorie et d’une mydriase, il faut tester la réactivité à la
lumière - est-ce que la pupille se resserre lorsque l’on met de la lumière, ou reste-t-elle dilatée ? Les réflexes
directs et consensuels : quand on met de la lumière sur une pupille dilatée, le réflexe normal est qu’elle se
contracte; c’est une mydriase réactive. C’est un réflexe direct, c’est-à-dire que l’œil qui est observé se
contracte. Chez quelqu’un de normal, l’autre œil va également se contracter, c’est le reflex consensuel. Un
de ces deux réflexes (ou les deux) peut être aboli. Une mydriase bilatérale aréactive est un signe pré mortem,
le patient est presque en état de mort cérébrale clinique.
- Myosis serré bilatéral : les yeux sont déjà ponctiformes quand on leur ouvre les paupières ➔ cause toxique
ou médicamenteuse.
Quand les personnes sont dans un réel coma, les yeux ne bougent plus, le principal est donc
d’examiner les pupilles.
La motricité et la pupille nous renseignent sur la profondeur du coma, mais également sur la localisation de
la lésion (en fonction du côté dilaté, de l’orientation du regard) et sur la localisation en termes de hauteur
cérébrale (corticale, tronc cérébral, bulbe…).
Le schéma ci-dessus est donné à titre indicatif et n’est pas à connaitre. L’image de gauche montre des
mouvements spontanés qu’on peut retrouver chez des sujets dans le coma. L’image de droite montre la
localisation de la lésion en fonction de l’état des pupilles. Aujourd’hui, on utilise les examens comme l’IRM…
c) Fonctions ventilatoires
On peut avoir différentes sortes de dyspnée, ayant des causes plutôt métaboliques : Kussmaul, Cheyne-Stokes,
neurogène centrale, apneustique, ataxique.
La façon dont respirent les gens, cela peut nous orienter vers une cause métabolique, toxique, traumatique,
neurologique…
Dans certains cas, les patients dans le coma respirent spontanément, d’autres non.
d) Autres examens
Tension artérielle, fréquence cardiaque, température, diurèse.