Problème 1 Ecoles de commerce 2010 option BL 1 < 0 . Sur R+ , f est continue et décroît strictement de +1 à 1:f est x2 bijective de R+ sur ]1; +1[ (théorème de bijection monotone) . De même f est bijective de R sur ] 1; 1[ . Comme ]1; +1[\] 1; 1[= ; X = Im(f ) = Rn f1g , et f bijective de R sur X 1. f est de classe C 1 sur R et f 0 (x) = si x 6= 0 et y 6= 1 : f (x) = y , 1 1 +1=y , =y x x 1,x= f 1 (y) = 1 y 1 y 2. a)Pour x 6= 0 2 u(P )(x) = x = 1 a 1+ x 2 1 1 ! 1 +b 1+ x +c = a x2 + 2x + 1 + b(x2 + x) + cx2 (a + b + c) x2 + (2a + b)x + a b) Si on veut que u(P ) soit un polynôme, la formule précédente doit être vraie aussi si x = 0 . On pose doncu(P )(0) = a 3. Pour x 6= 0 on a u(P )(x) = n X ak xn 1 + k=0 , lim xn 0 k = 1 x k = n X ak xn k k (x + 1) k=0 0 si n > k . Le troisième cas n’et pas possible ici. 1 si n = k l = lim (u(P )) = an 0 4. Soit P 2 En . Avec ce prolongement par continuité on a : 8x 2 R , u(P )(x) = combinaison linéaire de polynômes de degré n . Donc u(P ) 2 En : L’application est linéaire car pour tous polynômes P et Q et tout scalaire u ( P + Q) (x) = ( P + Q) 1 + 1 x = P 1+ 1 x +Q 1+ n X ak xn k k (x + 1) . C’est une k=0 , on a pour x 6= 0 1 x = u(P )(x) + u(Q)(x) u ( P + Q) et u(P )+u(Q) sont deux polynômes égaux sur un sous ensemble in…ni de R , donc u ( P + Q) = u(P )+u(Q) u 2 L (En ) 5. Les colonnes de M3 reprèsentent dans la base B :(calcul valable pour x 6= 0 , et formule vrai en x = 0 par prolongement par continuité) u(1) = x3 :1 = x3 1 u(x) = x3 1 + x = x3 + x2 2 1 = x3 + 2x + 1 x 1 u(x3 ) = x3 1 + = x3 + 3x2 + 3x + 1 x ce qui donne bien la matrice du sujet. u x2 = x3 1 + Si on fait un Pivot de gauss sur M3 en mettant les colonnes dans l’ordre u(x3 ); u(x2 ); u(x); u(1) , on obtient une matrice triangulaire aves des termes tous non nuls sur la diagonale. M3 est inversible. Pour calculer l’inverse on pose Y = M X , X = M 1 Y 8 > > < x4 = y1 x3 + 3x4 = y2 On étudie le système x2 + 2x3 + 3x4 = y3 > > : x1 + x2 + x3 + x4 = y4 8 > > < > > : ce qui donne : x4 = y1 x3 = 3y1 + y2 x2 = y3 2 (y2 3y1 ) 3y1 = 3y1 2y2 + y3 (3y1 2y2 + y3 ) ( 3y1 + y2 ) y1 = y1 + y2 x1 = y4 y3 + y4 en remettant les lignes dans le bon ordre on a : 0 1 B 3 =B @ 3 1 1 M 1 1 1 1 0 C C 0 0 A 0 0 1 2 1 0 1 1 = 0 . Tous les 1 + sont racines de P . Ce qui fait une x x in…nité de racines pour le polynôme.:C’est le polynôme nul. Le noyau est réduit à 0 donc u est injective.Comme on a un endomorphisme en dimension …nie u est bijective. 6. Si P 2 Ker(u) , on a pour tout x non nul P 1+ u est un automorphisme de En 7. En retrouvant des calculs précédents on a u(xk ) = xn 1 + 1 x k = Qk (x):(pour x 6= 0 ) . on a donc Qk = u(xk ) . n Comme l’image d’une base par un automorphisme est une base (Qk )k=0 est une base de En 8. En continuant le calcul u(xj 1 ) = xn j+1 j 1 (1 + x) = j 1 X j 1 k xn+k j+1 . Avec les notations du sujet : k=0 u (Pj 1) j 1 X = j 1 k Pn+k j+1 k=0 9. Dans la matrice le coe¢ cient ligne i colonne j est la coordonnée de l’image du j ème vecteur de base (donc u (Pj sur le i ème vecteur de base (donc Pi 1 ) On change d’indice i 1=n+k j + 1 donc k = i + j u (Pj 1) = n 2 et i varie de n n+1 X j 1 i+j n 2 Pi 1) ) j+2 à n+1 1 i=n j+2 D’où les coe¢ cients : 0 si i < n si i (Mn )i;j = j+2 n j+2 j 1 i+j n 2 0 si i < 5 j . La diagonale de 1 de M3 correspond à i + j = 5 . On si i 5 j a bien des coe¢ cients nuls avant cette diagonale donc pour i + j < 5 . Remarque : essayons n = 3 : mi;j = j 1 i+j n 2 La troisième ligne (donc i = 3) donne les coe¢ cients non nuls : 10. remarque : pour x 6= 1 le sujet parle de f pour x 6= 1 : u(P )(f 1 (x)) = f 1 11. On a donc pour x 6= 1 , P (x) = (x u 1 (x) n 1 donc 1 0 2 1 =1, 3 2 =2, = 3 . ça a l’air juste. . On peut véri…er la question 1. P f f 1)n u(P ) j 1 j 2 1 (x) 1 x 1 = n 1 x 1 P (x) = P (x) (x 1)n . Donc si Q = u(P ) , P (x) = (x (Q) est le polynôme véri…ant pour x 6= 1 : u 2 1 (Q)(x) = (x 1)n Q 1)n Q 1 x 1 x 1 1 . On recommence comme en question 8 et 9 : u 1 (Pj 1) = = 1 1)j n (x 1) nX j+2 (x 1 n j+1 = (x 1) = nX j+1 n j+1 k n j+1 k xk ( 1) k=0 n j i n j+1 i 1 ( 1) Pi 1 i=1 12. Mn 1 i;j 0 si i > n = j+2 sinon n j i+1 n j+1 i 1 ( 1) remarque : véri…cation si n = 3. p p 1+ 5 1 5 13. ! 1 = , !2 = 2 2 14. u(Vk )(x) = xn 1 + = mais ! 1 et ! 2 sont racines de x2 x ((1 k 1 x !1 k k Vk avec k ! 2 x) + 1) 1 donc = ! k2 ! n1 k 15. On veut comparer Vk (x) = (x ! 1 ) (x ! 2 )n k et Qk (t) = (t + 1)k tn On cherche une application simple telle que ! 1 ! 1 , ! 2 ! 0 . x !2 On peut prendre une application a¢ ne t = !2 !1 : Qk x !2 !2 !1 = x !2 !1 !1 k x !2 et donc : Vk = (! 2 n ! 1 ) Qk k k . Vk a les racines ! 1 et ! 2 et Qk , n k !2 !1 x !e !2 n k ! 1 ) x + 1) ((1 1 , donc ! 1 + ! 2 = 1 et ! 1 ! 2 = u (Vk ) = n k 1 x 1 = 1 et 0 . Vk (x) (! 2 ! 1 ) !2 !1 La famille a le bon cardinal. C’est une base si et seuleemnt si elle est libre . On suppose donc n X k Vk = 0 avec k=0 ( k) 2 Rn+1 . Avec la notation précéente on en déduit : 8t 2 R , n X k Qk n X k Qk (0) =0 k=0 est donc le polynpome nul . La famille (Qk ) est libre donc les k sont tous nuls. k=0 n (Vk )k=0 est une base de En 16. Comme pour tout k u (Vk ) = sont nuls. k Vk , dans cette base les coe¢ cients diagonaux de la matrice de u sont les M at(Vk ) (u) = diag ! k2 ! n1 3 k k et les autres