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Les mucilages peuvent être associés aux antispasmodiques quand il y a des symptômes de colopathies
spasmodiques avec constipation.
On retrouve aussi les fibres alimentaires (son de blé et d’orge) qui agissent après quelques jours, par
propriétés hydrophiles : ACTISSON, ALL-BRAN.
Effets indésirables :
• Ballonnement intestinal en début de traitement.
• Risque d’accidents obstructifs (c’est pour ça qu’il faut un apport d’eau)
• Allergie possible : psyllium et gomme de sterculia (à connaître)
Le psyllium doit être évité chez les patients asthmatiques car peut provoquer des crises.
Contre indications :
• Enfants de moins de 2 ans
• Sténose du tube digestif
• Diverticule oesophagien
• Méga-œsophage (absence de péristaltisme de l’œsophage et problème au niveau du sphincter de
l’œsophage), méga-colon
2) Laxatifs osmotiques
Ils vont augmenter le volume du bol intestinal par rétention osmotique d’eau.
Augmentation de l’hydratation et du volume du contenu colique en attirant l’eau dans la lumière
intestinale. Action en 24/48 heures.
Ce sont des disaccharides de synthèse. Ils sont utilisés pour faire une vidange très complète. C’est ce qu’on
donne pour la préparation des coloscopies.
− Lactulose : DUPHALAC®, LACTULOSE® préconisé chez la femme enceinte et le nourrisson.
(Lactulose = fructose + galactose)
− Lactitol : IMPORTAL® (Lactidol = sorbitol + galactose)
− PEG : MOVICOL®, FORLAX®, on peut les utiliser pour la vidange avant examen endoscopique
CI : colopathies inflammatoires, syndrome occlusif, fécalome…
EI : météorisme, prurit et douleur anale, diarrhée si surdosage.
Pas de ttt au long cours. Rechercher une cause sous-jacente si constipation perdure.
Ce type de laxatif est aussi indiqué dans les encéphalopathies hépatiques (à connaître) car ils vont
diminuer l’absorption de l’ammoniaque par acidification colique. Mais à ne pas utiliser avec les anti-
acides car risque hypoamonémiant.
Attention : Une constipation qui perdure => chercher la cause sous-jacente : risque de cancer.
3) Laxatifs lubrifiants