On rajoute un 2ème poids. Lorsque le muscle se contracte, il va lutter contre ce 2ème poids donc on
aura une résistance à la contraction. On parle de postcharge.
En résumé :
- La précharge = étirement initial du muscle sans que étirement
- La postcharge = résistance à la contraction : le muscle va se contracter et on lui oppose une
résistance.
Qu'est ce qui se passe quand on stimule ce muscle qui a été fixé ?
Initialement, macroscopiquement on ne va rien voir. Il y
aura une contraction mais il n'y aura pas de raccourcissement.
Donc il y a une petite phase isométrique
: une composante
élastique et une composante contractile (les myofibrilles).
Lorsque l'on va stimuler le muscle, il y aura une contraction de la
composante contractile et un étirement de la partie élastique.
on a une contraction et un raccourcissement. La charge opposée à
cette contraction = postcharge.
On peut voir, de quelle manière évolue ce
raccourcissement : en A, on commence à stimuler, au début il n'y
a pas de raccourcissement ensuite il y aura un raccourcissement.
On passe alors à une phase isotonique, à tension
constante donc la tension sur le muscle est toujours la même (la
charge soulevée a un poids constant).
On peut étudier le mouvement et donc l'évolution temporelle
de deux caractères : raccourcissement de la fibre et force
développée lors de la contraction.
Sur le graphique ci-contre, on peut voir
première phase initiale sans raccourcissement, mais avec une
force qui augmente (phase isométrique). Puis une seconde phase
avec un raccourcissement progressif, mais sans variation de force
(phase isotonique).
5. Contractilité et vitesse de raccourcissement
Si l'on fait varier la résistance à la contraction (= la postcharge) que se passera-t-il ?
Plus la postcharge est faible :
plus le raccourcissement est précoce
plus le raccourcissement est important
plus la vitesse de raccourcissement initiale est élevée (droite en pointillée)
Plus la postcharge est élevée :
plus le raccourcissement est retardé