UE 10 – Système neurosensoriel
Dr DO VAN LANH
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Date : 05/04/2016 Plage horaire : 14h – 16h
Promo : DFGSM3 Enseignant : Do Van Lanh
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Ronéistes :
GONTHIER Damien
VISNELDA Thibault
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Pharmacologie neurologique (partie 1)
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I) Les anti-Parkinsoniens!
1) La maladie de Parkinson
2) Stratégie thérapeutique
3) Surveillance et informations
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II) La maladie d’Alzheimer
1) Epidémiologie
2) Clinique
3) Physiopathologie
4) Traitements
a. Les anticholinestérasiques de 2ème génération
b. Agoniste des R NMDA
c. Pistes des futurs médicaments
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III) Les antiépileptiques
1. Introduction et généralités
2. Classifcation des MAE par ordre
3. Mécanismes et indications
4. Etat de mal épileptique
5. Les interactions
6. Conduite du traitement et éducation du patient
7. Épilepsie et grossesse
8. Anti-épileptiques / alternative
9. Cas clinique
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IV) Les antimigraineux (pas fait cette année)
1. Introduction
2. Mécanisme d’action
3. Médicaments
4. Traitement de la crise
5. Traitement de fond
6. Effets indésirables
7. Surveillance
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I) Les Anti-Parkinsoniens
1) La maladie de Parkinson
Maladie neurologique dégénérative de la voie dopaminergique nigrostriée qui correspond à un
déséquilibre du couple acétylcholine-dopamine (trop d’acétylcholine et pas assez de dopamine).
Elle est caractérisée par 3 signes ou triade : syndrome extra-pyramidal.
- Tremblement au repos,
- Akinésie (difficulté à réaliser un mouvement),
- Hypertonie (mouvement saccadé).
Autres symptômes : troubles psychiatriques avec anxiété et dépression. Détérioration intellectuelle et
troubles végétatifs (exemple : hypersudation).
Les parkinsoniens ont souvent des antidépresseurs et des anxiolytiques en association de leur traitement.
Les symptômes Parkinsoniens : différents troubles sont répertoriés :
- Moteurs (ceux auxquels on va s’intéresser plus particulièrement) : dopamine dépendants +++, axiaux.
- Cognitifs/Psychiques : détérioration, anxiété, dépression, hallucinations, états interprétatifs.
- Végétatifs : sudation, cardiovasculaires, digestifs, génito-urinaires.
Médicaments anti-parkinsoniens :
Le traitement consiste à augmenter la dopamine ou diminuer l’acétylcholine. On utilise des agonistes
dopaminergiques. On va inhiber l’enzyme provoquant la dégradation de la dopamine : utilisation des
inhibiteurs de la MAO. On peut utiliser aussi des médicaments anti-cholinergiques (défaut couple
acétylcholine/ dopamine : la chute de dopamine entraine augmentation de l’Ach, d’où les tremblements).
On bloque aussi les récepteurs muscariniques (récepteurs à l’Ach) en utilisant des antagonistes
muscariniques.
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De façon très grossière, on peut considérer que l'activité motrice est régulée physiologiquement au sein
d'un ensemble complexe de boucles intra-cérébrales incluant la substance noire, le striatum et le
thalamus.
Le thalamus sélectionnerait les programmes moteurs, et serait freiné dans cette tâche par le striatum. Dans
la maladie de Parkinson, c'est l'inhibition dopaminergique provenant des neurones du locus Niger qui
apparaît déficitaire (on est au niveau du SNC). Certains inter-neurones striataux deviennent en
conséquence hyperactifs (augmentation de la libération de glutamate et surtout acétylcholine).
Le résultat final de ces modifications est un freinage accru du thalamus moteur.
Système dopaminergique (elle passe vite sur cette diapo)
Médiateur = dopamine, agoniste des récepteurs DA (5 types).
Existe aux niveaux central et périphérique.
Intermédiaire de synthèse : 3,4-dihydroxyphénylalanine, isomère lévogyre = L-DOPA.
Métabolisme et catabolisme partagés avec les catécholamines.
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2) Stratégie thérapeutique
L-DOPA (+/-inhibiteurs Dopa-décarboxylase)
Précurseur de la dopamine qu’on associe à un inhibiteur de la dopadécarboxylase (un seul comprimé per
os pour les deux composants) : cet inhibiteur va empêcher la dégradation du précurseur en dopamine au
niveau périphérique (foie, estomac…) qui pourrait induire de nombreux effets secondaires, et ainsi
permettre le passage de la L-DOPA jusqu’au niveau de la BHE elle sera transformée et métabolisée en
dopamine.
Agonistes dopaminergiques (DA2) : molécules qui auront le même effet que la dopamine (ciblent les
même récepteurs).
Inhibiteurs du catabolisme (IMOA et ICOMT = inhibiteur de CO méthyl transférase, enzyme qui
interviennent dans la dégradation de la dopamine) sont moins utilisés.
Anti-cholinergiques.
Anti-glutamatergiques.
a) Dopathérapie
Le précurseur est le Lévodopa+ inhibiteur spécifique de la décarboxylase extra-cérébrale (carbidopa ou
benzérazide).
2 principaux représentants (à retenir)
-MODOPAR : association Ldopa et benzérazide
-SINEMET : association Ldopa et carbidopa
Effets indésirables :
– Précoces : troubles digestifs (la dégradation de la dopamine est intestinale), hypotension.
– Coloration des urines en brun parfois (dû aux métabolites de la dopa).
Tardifs (les plus embêtants) : dyskinésies (mouvements anormaux différent de l’akinésie : difficulté à
effectuer certains mouvements), perte d’efficacité après « période de lune de miel », fluctuations
d’efficacité (effet on/off). La molécule est donc administrée le + tardivement possible pour éviter les
pertes d’efficacités.
– Cauchemars, somnolence.
Contre-indications :
Troubles psychiatriques, association aux neuroleptiques car effets contraires, bloquent la voie
dopaminergique.
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b) Agonistes dopaminergiques
En se fixant sur les récepteurs, ils provoquent les mêmes actions recherchées que la dopamine.
Indications :
- Action directe sur les récepteurs dopaminergiques,
- Efficacité sur akinésie et hypertonie, moindre sur le tremblement (plutôt les anti-cholinergiques qui
agissent sur les tremblements),
- En association avec la Lévodopa (L-DOPA) qui permet de diminuer et retarder la prise de L-Dopa pour
éviter ses effets secondaires (perte d’efficacité vu plus haut).
Principaux représentants (elle n’a cité que ceux en gras, retenir les DCI - elle passe sur les posologies) :
Effets secondaires :
Proches de la Lévodopa : troubles digestifs, hypotension orthostatique et troubles psychiques
principalement.
c) Anti-cholinergiques
Indications : agissent surtout sur les tremblements, pas sur l’akinésie. On adapte le traitement aux
patients. Aussi utilisés comme correcteur du syndrome parkinsonien dus aux neuroleptiques, peuvent être
associés à des dopaminergiques.
Effets secondaires connaître) atropiniques : bouche sèche, constipation, mydriase, rétention urinaire
(dysurie) (plus marqués chez le sujet âgé car plus sensible à cette classe thérapeutique), trouble de
l’accommodation.
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Apokinon
Parlodel
Dopergine
Celance
Trivastal
Requip
Mantadix
Sifrol - Apomorphine
Bromocriptine
Lisuride
Pergolide
Piribédil
Ropinirole
Amantadine
Pramipexole.
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