REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE
Département de l'instruction publique, de la culture et du sport
Office de l'enfance et de la jeunesse Fiche d'informations SSEJ
Service de santé de l'enfance et de la jeunesse
2013/2014
CRISE CONVULSIVE
La personne qui subit une crise convulsive perd connaissance et fait souvent une chute.
Ses muscles se contractent, c’est à ce moment qu’elle risque de se mordre la langue.
Puis apparaissent des convulsions plus ou moins fortes : mouvements rythmés et saccadés des
membres, avec souvent révulsion des yeux.
La crise peut durer de quelques secondes à quelques minutes.
La fin de la crise se manifeste par une reprise bruyante de la respiration et en général par une
fermeture des yeux (qui restent ouverts pendant la crise).
Après la crise, la personne est fatiguée, somnolente, mais réagit aux stimulations.
Premiers secours en cas de crises convulsives:
observer rapidement la situation
agir avec calme
libérer l’espace autour du patient
éloigner les objets qui pourraient blesser le patient
protéger la tête contre d’éventuels chocs
veiller à ce que le patient puisse respirer librement
noter les circonstances de la crise : heure, durée, description précise
après la phase convulsive, le patient étant inconscient, l’installer en position latérale de
sécurité
Pendant la crise, il est dangereux :
de tenter de glisser un objet entre les dents
d’empêcher les mouvements convulsifs
de modifier la position du patient
QUAND FAUT-IL ALERTER LES SECOURS (144) ?
Il n’est en général pas nécessaire d’appeler un médecin, les crises s’arrêtent d’elles-mêmes
après quelques minutes. Une aide médicale sera toutefois nécessaire dans les cas suivants :
s’il s’agit d’une 1
ère
crise
si la personne est blessée
si la crise dure plus de 5 minutes
si la crise se répète
si la personne reste inconsciente et ne réagit pas aux stimulations
Lorsqu'un enfant a déjà présenté ce type de problème, il faut se référer aux consignes du
médecin traitant.
Dans tous les cas, informer rapidement les parents de la survenue d’un épisode.
Les crises convulsives sont provoquées par une décharge excessive des cellules nerveuses. Le
cerveau est traversé avant, pendant et après les crises de décharges électriques anormales que
l’on peut assimiler à des « orages cérébraux ».
SSEJ • Rue des Glacis-de-Rive 11 • 1207 Genève
Tél. +41 (22) 546 41 00 • Fax +41 (22) 546 41 99 http://www.ge.ch/ssj/
Horaires d'ouverture : de 7h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00
Il y a plusieurs causes possibles :
Chez le petit enfant, une brusque montée de la température peut provoquer des
convulsions fébriles. Ce phénomène n'est pas exceptionnel et disparaît généralement vers
l'âge de 6 ans. Il ne s'agit pas d'une épilepsie.
L'épilepsie se manifeste par des crises qui se répètent à des fréquences variables. Elles
peuvent être déclenchées par des stimuli externes ou survenir de façon inattendue.1% de la
population est atteinte d’épilepsie. La fréquence et l’intensité des crises varient de cas en
cas. Souvent des signes précurseurs annoncent l’imminence d’une crise (aura) : irritabilité,
mauvaise humeur par exemple. Le patient et ses proches sont parfois capables d’identifier
ces signes ou de les décrire.
Seul un médecin peut diagnostiquer avec certitude une épilepsie.
Les crises se présentent de différentes façons, mais les manifestations seront généralement les
mêmes chez un même individu :
Crise de grand mal
Perte de connaissance, chute, parfois morsure de la langue, perte des urines, mouvements
saccadés et rythmés des membres, respiration bruyante.
Absences
Le patient arrête l’activité en cours, il a parfois des mouvements incontrôlés, il n’est pas conscient
de ce qui se passe autour de lui. Aucune aide particulière n’est requise dans ce cas. Les
absences ne durent pas longtemps. Restez simplement près de la personne et rassurez-la au
besoin dès la crise passée.
Crise partielle
Les manifestations sont très diverses. Retirez les objets qui pourraient blesser le malade,
éloignez-le au besoin d’un endroit dangereux. Ne cherchez pas à le tirer de son état par des
gestes violents : restez calme et observez la personne jusqu’à ce qu’elle soit tout à fait rétablie.
EPILEPSIE : TRAITEMENT MEDICAMENTEUX
Dans la plupart des cas l’épilepsie peut être contrôlée grâce à un traitement médicamenteux
approprié et une hygiène de vie aussi régulière que possible.
Les médicaments prescrits doivent être pris selon les indications précises que donne le médecin
traitant. Il est essentiel que les médicaments anticonvulsifs soient à portée de main et administrés
selon les directives médicales clairement connues des proches.
L'infirmière de votre école ou la permanence du SSEJ (tél. 022 546 41 00) sont à votre
disposition pour tout conseil ou renseignement complémentaire.
ParEpi : Association Suisse de Parents d’Enfants Epileptiques
LScE : Ligue suisse contre l’épilepsie
Cours de 1ers secours Dr M. CHRISTE SSEJ 1989
SSEJ/MED/CAW/MLU/2013
D125/0114
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