I. Introduction
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Suivant les individus, la clinique peut être très évolutive ou pas. Les formes sont variables, plus ou
moins marquées. !
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II. Définition et signes cliniques
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Définition
La SEP est une maladie auto-immune du SNC avec le système immunitaire qui va attaquer la myéline.
Cela correspond plus précisément à une maladie inflammatoire démyélinisante qui va entrainer des
altérations neurologiques variables (motrices, sensitives, visuelles, intellectuelles, etc), dépendant de
l'atteinte de la myéline.
Elle se manifeste sous 4 principales formes : poussées individuelles, syndrome progressif, maladie
progressive d’emblée, progressives avec poussées. Dans les cas extrêmes, on peut arriver à une paralysie
générale.
Etiologies : la cause exacte est inconnue, plusieurs facteurs seraient mis en jeu (génétique, sexe,
déclencheurs environnementaux, virus, toxicité des métaux lourds, des traumatismes…). Les caucasiens,
notamment les européens du Nord auraient une prédisposition.
En France, elle touche environ 80 000 personnes : première cause de handicap non-traumatique. C'est une
maladie chronique invalidante.
Sur les 2,5 millions de personnes touchées dans le monde, même si elles ne souffrent pas tous d’une
forme sévère invalidante, plus de la moitié souffre de problèmes de spasticité, avec des enraidissements
des muscles, altérant la qualité de vie des patients. Elle est fréquente, touche l’adulte jeune (entre 20 et 30
ans) et le sexe ratio est d'un homme pour deux femmes.
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Rappels des principaux signes neurologiques
Très variés, dépendent de la localisation de la lésion au niveau de la gaine de myéline dans le système
nerveux central :
•Troubles moteurs : monoparésie (touche un seul côté), paraparésie (touche les deux côtés),
spasticité : 34 % des patients, très invalidante.
•Troubles sensitifs : sensation de toile d'araignée, ruissellement d'eau sur peau, visage.
•Névrite optique rétro-bulbaire (qui peut conduire à la cécité) = caractéristique de la SEP.
•Troubles cérébelleux (difficulté de coordination des membres supérieurs).
•Troubles sphinctériens (impériosités urinaires).
•Le sommeil peut être perturbé également...
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Formes évolutives variées de la maladie
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❖Forme rémittente (70%) la moins grave : poussées individuelles régressant complètement au bout
de 10 à 15 ans après traitement. Les poussées individuelles sont des crises aiguës pendant
lesquelles les effets vus précédemment sont exacerbés.
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❖Forme rémittente-progressive (25%) : installation et aggravation progressives, les poussées ne
régressant pas ou imparfaitement. Elles sont atténuées par le traitement mais persistent (une fois