de la prehistoire a l`histoire

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DE LA PREHISTOIRE A L’HISTOIRE

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LES QUESTIONNAIRES PEDAGOGIQUES : MODE D’UTILISATION.
Le questionnaire et son intégration dans la vie scolaire :
-Le questionnaire est établi en fonction d’un niveau précis et des appren-
tissages tant méthodologiques que notionnels d’une classe d’âge.
-Il a pour fonction d’accompagner une découverte ludique par des préci-
sions permettant de mieux comprendre le site ou les thèmes étudiés
(géologie, histoire, environnement, géographie) ; ils sont ainsi reliés à
des chapitres étudiés en classe ou constituant une approche nouvelle .
-Les exercices proposés sont regroupés par séquences: ils peuvent être
sélectionnés par l’enseignant en fonction de son temps de visite, de ses
priorités d’étude .
Divers modes d’utilisation du questionnaire :
-Une première approche préparatoire peut être envisagée par la lecture
des apports notionnels (encadrés), avant la visite. Des dessins, des pho-
tos facilitent l’évocation en classe.
- Les divers exercices peuvent être complétés après la visite, sur place ou
en classe, sans repères visuels immédiats.
-Les pages de chaque séquence ont été conçues afin de pouvoir s’intégrer
dans le cahier, par leur dimension, les types de travaux proposés.
Un questionnaire au service de la pédagogie :
-L’utilisation du questionnaire peut être individuelle ou devenir le support
d’un travail collectif.
-De même, chaque séquence spécialisée suggère un travail thématique de
tous ou de certains élèves.
-Il en va de même pour l’autonomie de la découverte; le questionnaire est
relié à un plan du site et ne commande pas un itinéraire particulier de dé-
couverte mais propose de donner un sens aux différentes étapes du par-
cours.

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IL ETAIT UNE FOIS L’HOMME :
L’évolution qui a abouti à l’homme moderne a commencé voilà bien longtemps, sans doute
sept millions d’années, en Afrique. Cette distance temporelle sépare les préhominiens
(Orrorin le kenyan ou Toumaï le tchadien, datés respectivement de sept et six millions d’an-
nées) de l’homme moderne (l’homo sapiens) dont les ancêtres directs ne remontent guère
qu’à deux ou trois cents mille ans. Une si longue évolution ne représenterait pourtant qu’une
minute de la vie de la Terre si celle-ci était ramenée à la durée d’un seul jour… Que d’évolu-
tions durant ces millions d’années qui virent les petits préhominiens, mal à l’aise avec leur
bipédie et dotés d’un petit cerveau, évoluer peu à peu vers d’autres formes de vie. Au fil de
ces très longues périodes, d’autres êtres apparurent, au gré des mutations génétiques, sans
que l’on puisse penser que les filiations se firent en ligne directe. A chaque stade de l’évolu-
tion plusieurs espèces coexistaient; certaines s’éteignaient, d’autres mutaient et donnaient
de nouvelles espèces de préhominiens, jusqu’à ce que cette évolution aboutisse à l’homme
moderne. Mais celui-ci connut encore une autre espèce voilà 40 000 ans : l’homme de Néan-
dertal et sans doute d’autres voisins comme les découvertes récentes des îles indonésien-
nes nous le laissent entrevoir. Ces préhominiens grandirent, dotés d’un cerveau plus impor-
tant ; ils inventèrent le feu, se firent chasseurs plus que charognards, vécurent en groupes
importants et surent développer à la fois le langage (tardivement) et des outils lithiques
fins et perfectionnés. Voilà 1 700 000 ans, l’homo ergaster quittait l’Afrique et entrepre-
nait la conquête du monde, d’abord vers l’Asie, puis l’Europe et enfin l’Amérique.

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SILHOUETTE Z SILHOUETTE K
SILHOUETTE M SILHOUETTE J
SILHOUETTE O SILHOUETTE Q
SILHOUETTE L

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ÄObserve les sept silhouettes de la page précédente : elles représentent les
différentes espèces de l’évolution qui allait aboutir à l’homme.
Chacune d’entre elle a vécu à une époque différente, pendant cinq millions
d’années. Elles étaient très différentes physiquement, par leur niveau d’in-
telligence et par conséquent leur façon de vivre et les outils dont elles dis-
posaient.
ÄEn lisant le résumé de la page précédente tu comprendras l’évolution et
les progrès réalisés.
ÄRetrouve pour chaque espèce la phrase qui la définit bien et place la lettre
accompagnant sa silhouette (page précédente) en face de la bonne phrase :
KCet homme a vécu pendant l’Antiquité ; il porte des vêtements tissés, il maî-
trise de nombreuses techniques (poterie, fonte des métaux, agriculture).
C’est un sédentaire.
ZDe petite taille, l’australopithèque a vécu en Afrique il y a trois ou quatre mil-
lions d’années. Dotés d’un petit cerveau, ses ancêtres viennent de se séparer
de ceux des grands singes actuels. Il est bipède mais mal à l’aise au sol avec
ses jambes courtes; il parcourt les savanes africaines à la recherche de plan-
tes ou de charognes car il ne possède pas d’outils et ne maîtrise pas le feu.
MDéjà sédentaire, cet homme pratique l’agriculture, mais il n’a pas encore dé-
couvert les métaux. En revanche, il vit dans des villages et sait tisser ses vê-
tements.
LL’homo erectus est sorti d’Afrique, il a atteint l’Asie et cet homme robuste
commence à ressembler à l’espèce humaine moderne. Ses descendants dé-
couvriront le feu il y a quatre cent mille ans . Il reste un chasseur nomade
avec quelques outils de pierre taillée. Il n’a encore aucun artisanat.
OL’homo sapiens, un bon chasseur, s’est doté d’outils en pierre taillée effica-
ces. Il s’habille avec des peaux de bêtes cousues car c’est la période des
grandes glaciations. Il peint dans des grottes sacrées, fait du feu, enterre ses
morts et maîtrise le langage.
JLe Néandertalien vivait en Europe pendant les glaciations avant l’arrivée de
l’homme moderne. Grand, bon chasseur, cet homme possède des outils et
fait du feu, mais ne pratique pas les arts et semble moins développé intellec-
tuellement que nôtre ancêtre qui finalement va dominer.
QL’homo habilis a vécu en Afrique. Il est assez grand, mais son cerveau de-
meure limité. Sans le feu ni de véritables outils, il chasse dans la savane et
n’a sans doute pas de vrai langage.