ATLAS DE LA MORTALITÉ PAR CANCER EN FRANCE MÉTROPOLITAINE
ÉVOLUTION 1970-2004
157
LES CANCERS DE LA THYROÏDE
Codes CIM 8: « 193 »
CIM 9: « 193 »
CIM 10: « C73 »
DES DÉCÈS PLUS FRÉQUENTS
POUR LES FEMMES QUE POUR LES HOMMES
Les cancers de la thyroïde ne sont responsables que d’un
faible nombre de décès chaque année. Ils représentent,
sur l’ensemble de la période étudiée 0,7 % des décès par
cancer des femmes et 0.2 % de la mortalité cancéreuse
des hommes. Malgré une augmentation continue de
l’incidence [Colonna et al 2007] [Urhy et al, 2007], que
l’on attribue généralement à l’amélioration des techniques
diagnostiques, la mortalité due à ces cancers diminue,
tant en effectifs de décès qu’en taux, notamment à partir
des années 1990. Le taux de survie à 5 ans est élevé et ne
cesse de s’améliorer. Le cancer de la thyroïde est l’un des
rares cancers pour lequel la mortalité (comme l’incidence)
est plus élevée pour les femmes que pour les hommes.
DES DISPARITÉS GÉOGRAPHIQUES
DIFFÉRENTES ENTRE INCIDENCE ET MORTALITÉ
Les écarts de mortalité entre régions sont importants sur
l’ensemble des périodes. Ils opposent globalement la France
de l’est, en situation de surmortalité à la France de l’ouest
en situation de sous-mortalité. Cette organisation est iden-
tique pour les hommes et pour les femmes et varie peu
d’une période à l’autre. Elle est d’autant plus étonnante
que l’analyse des incidences révèle une opposition inverse,
avec des taux d’incidence plus faibles dans l’est de la France
et plus élevés dans l’ouest [Salem et al, 2006] [Colonna
et al 2002]. Cette dissymétrie entre mortalité et incidence
pourrait révéler soit des formes de prises en charge régio-
nales différentes (dépistages plus précoces dans les régions
>>>
EFFECTIFS DE DÉCÈS PAR CANCER DE LA THYROÏDE
HOMMES/FEMMES - FRANCE MÉTROPOLITAINE
hommes femmes