Bonnes vacances! BULLETIN DE L’ Mensuel publié par l’Institut de recherche en économie contemporaine/Juin 2012 SOMMAIRE 2/Analyse du CASIQ 3/Entrevue avec Yves Richelle sur la gratuité scolaire 4/ Un programme chargé pour l’été Crédits À NOTER ❚ Sommet international des coopératives Québec 2012 L’étonnant pouvoir des coopératives Du 8 au 11 octobre 2012 se tiendra à Québec le Sommet international des coopératives. www.sommetinter2012. coop ❚ Pétition à l’Assemblée nationale Projet de monorail D’ici le 24 juillet 2012 : https://www.assnat. qc.ca/fr/exprimezvotre-opinion/petition/ Petition-2911/index.html LES AMIS DE L’IRÉC Soutenir son indépendance E n devenant un Ami de l’IRÉC ou en incitant vos amis à le devenir, vous permettez à l’Institut de préserver son indépendance intellectuelle et financière. Pour en savoir plus : http://www.irec.net/ index.jsp?p=31 DÉSENGAGEMENT DU GOUVERNEMENT HARPER Le logement social au Québec est en danger Dans une note d’intervention en juin 2011 portant sur les tendances dans le logement au Québec1, Gilles L. Bourque abordait les importants enjeux financiers et sociaux associés à la fin des conventions d’exploitation sur le logement social. Dans une nouvelle note d’intervention publiée en mai 2012 avec la collaboration de Jacques Charest, directeur général de la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, il y a une clarification des dimensions socioéconomiques des enjeux et des pistes de solutions pour le logement social au Québec2. Le retrait total du gouvernement fédéral signifie une perte de 6,7 milliards $ pour le logement social au Québec. L es chercheurs suggèrent que le gouvernement du Québec rapatrie la mission du logement social par le biais d’un transfert de points d’impôt ou d’un montant forfaitaire de 400 millions $ par année, indexé à l’indice du coût du logement. Ce montant forfaitaire comprendrait une contribution à la consolidation du bâti existant, qui diminuerait graduellement au cours des années au profit d’une contribution croissante au développement du logement social Les impacts des politiques conservatrices ne remettent pas seulement en question la viabilité du logement social bâti existant, ils posent aussi la question de la capacité de la société québécoise à affronter adéquatement les enjeux du droit à un logement abordable pour les populations plus démunies. En effet, la proportion de ménages québécois locataires dans une situation de besoins impérieux en logement s’élevait à 14 % du total des ménages en 2006, dont près de la moitié y consacrent même au-delà de 50 % de leur revenu. La proportion du logement social est à peine de 4,7 % du parc global de logements. La liste des ménages en attente d’un logement social au Québec gravite, bon an mal an, autour de 40 000. Ces ménages provenant à 60 % de Montréal sont tous en besoin impérieux en matière de logement. Pistes de solutions Les chercheurs proposent que le programme AccèsLogis Québec soit renouvelé, bonifié et planifié sur plusieurs années. Ils considèrent toujours que le LOGEMENT SOCIAL/SUITE À LA PAGE 4 IMPORTANTE ENTREVUE DE ROBERT LAPLANTE. PARTIE 2 « La question fondamentale est encore celle du contrôle des réservoirs d’épargne » Dans le dernier numéro du Bulletin de l’IRÉC, nous avons résumé la première partie d’une entrevue1 que Robert Laplante a accordée à la Revue Interventions économiques. Voici un résumé des pistes de solutions qu’il a proposées. La performance générale de l’économie va dépendre de notre capacité à adopter le nouveau paradigme énergétique basé sur les ressources renouvelables. Dans cette reconversion de l’économie québécoise, le contrôle des réservoirs d’épargne est une question centrale. A près avoir fait le constat qu’il n’y a pas dans la classe d’affaires actuelle une vision minimale de ce qu’est l’intérêt national, l’économiste soutient que la clé repose sur des politiques industrielles visant une coordination et une concertation plus grande. « Il faut, dit-il, des approches qui favo- riseront la mise en réseau, qui tisseront les liens d’alliance et de concurrence entre des acteurs des divers secteurs. Et cela ne peut pas se faire en s’en remettant à la seule logique des créneaux de marché ROBERT LAPLANTE/SUITE À LA PAGE 2 ROBERT LAPLANTE/SUITE DE LA PAGE 1 et de la mondialisation, c’est d’abord une affaire de territoire et de logiques de proximité ». Trois principes L’économiste énonce trois grands principes formant autant d’axes qui doivent charpenter les futures politiques industrielles : 1) viser à faire fonctionner de concert et en complémentarité l’économie publique, l’économie sociale et l’économie de marché; 2) construire sur le principe de la souveraineté alimentaire; 3) affirmer l’originalité nationale. « Pour qu’une politique d’innovation procure une prospérité durable, soutient Robert Laplante, elle doit maximiser les caractéristiques propres à la culture. La force d’une économie innovante tient à la capacité d’apprentissage collectif qui se définit dans les réseaux sociaux et dans le sentiment d’une appartenance commune ». Trois directions Sur le plan programmatique, trois directions sont à privilégier : 1) l’indépendance énergétique; 2) le transport et les infrastructures de transport collectif; 3) la valorisation de la recherche et de l’innovation en redonnant à la fonction publique ses compétences, en recentrant l’université sur sa fonction critique et en introduisant un ensemble de mesures visant à rehausser le niveau de compétence civique. La question centrale des réservoirs d’épargne Enfin, le chercheur indique sur la question de l’indépendance énergétique qu’il existe des modèles, comme celui de la Norvège. Ce pays a développé un modèle de perception des redevances qui lui assure 80 % de la réappropriation d’une ressource naturelle. « Cependant, précise le chercheur, l’indépendance énergétique ne se construit pas seulement par une substitution d’importation en remplaçant un intrant par un autre. Il faut une stratégie d’industrialisation pour permettre de développer un ensemble de filières ». Enfin, la question fondamentale pour la réaliser est encore celle du contrôle des réservoirs d’épargne. « Il faut reconnecter les grands instruments de la Révolution tranquille comme la Caisse de dépôt sur leur mission de soutien au développement de l’économie du Québec et renoncer à la spéculation pour mieux soutenir l’économie réelle », conclut-il. 1. Pour lire l’entrevue L’économie du Québec : y voir clair pour maîtriser le développement, voir l’URL : http://interventionseconomiques.revues.org/1575. Nous recommandons également la lecture de cet autre article écrit par Robert Laplante et Gilles L. Bourque Reconversion écologique et socialisation des retraites : pour une politique industrielle du XXIe siècle. Voir l’URL : http://interventionseconomiques.revues.org/1557 2 ANALYSE DU CASIQ AU 31 MAI 2012 L’IQ-30 connaît une baisse de -5,06 % A u cours du mois de mai 2012, l’IQ-30 a subi une baisse de -5,06 % pour se situer à 1325.21. Neuf titres ont augmenté alors que 21 titres ont baissé. Cinq des sept secteurs de l’IQ-30 ont connu une hausse. La valeur des titres du secteur des Technologies de l’information a augmenté de 8,03 %. Le secteur des Matériaux a connu une baisse de -15,26 %. La valeur du titre du Groupe CGI inc. a augmenté de 8,03 % au cours du mois. Celui de Power Corporation du Canada a diminué -16.20 %. Depuis le début de l’année, cinq des dix secteurs du TSX composé ont crû positivement bien que la variation totale a été de -3.70 %. La plus forte variation positive provient du secteur de la Santé avec une croissance de 20,17 % depuis le début de l’année. Pour des informations plus complètes, voir l’URL : http://www.iq30-iq150.org/ Tableau comparatif des secteurs Depuis le lundi 30 avril 2012 au jeudi 31 mai 2012 10– Énergie 15– Matériaux 20– Industrie 25– Consommation discrétionnaire 30– Biens de consommation de base 35 – Santé 40– Finance 45– Technologies de l’information 50– Télécommunications 55– Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX Composé (%) - -15,26 -3,96 -3,23 -3,41 - -10,10 8,03 3,00 - -5,06 -10,81 -6,75 -3,01 -3,27 -3,72 -1,08 -7,36 -8,87 -0,01 -3,24 -6,34 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. Tableau comparatif des secteurs de l’IQ-30 avec les secteurs de l’Indice composé S & P/TSX Depuis le début de l’année au jeudi 31 mai 2012 10– Énergie 15– Matériaux 20– Industrie 25– Consommation discrétionnaire 30– Biens de consommation de base 35 – Santé 40– Finance 45– Technologies de l’information 50– Télécommunications 55– Services aux collectivités Variation IQ-30 (%) TSX composé (%) - 19,68 0,52 -9,24 6,77 - -0,71 22,52 -1,16 - 1,84 -12,40 -12,43 1,79 11,03 6,54 20,17 1,28 -3,76 -2,29 -1,88 -3,70 N.B. Le secteur de l’énergie, de la santé et des services aux collectivités ne sont pas représentés dans l’IQ-30. IQ-30 : Les plus fortes hausses depuis le début de l'année Société Dollorama Alimentation Couche-Tard Groupe CGI Transforce Groupe Jean Coutu (PJC) Prix ($) 31 déc. 2011 44,50 31,70 19,20 12,95 12,75 Prix ($) 31 mai 2012 57,19 40,85 23,95 18,14 15,56 Variation Pondération (%) Variation du titre au 31 déc. pondérée % 2011 % 28,52 3,27 0,93 28,86 3,19 0,92 24,74 3,71 0,92 40,08 1,49 0,60 22,04 2,32 0,51 ENTREVUE AVEC YVES RICHELLE La gratuité scolaire, c’est un outil de politique économique Lorsque l’IRÉC a été invité à Radio-Canada ou à Canal Argent, tout a été brouillé par les pauses publicitaires, la formule du débat contradictoire dans un laps de temps très court, une mise en contexte quasi inexistante et la recherche immédiate de réactions des réseaux sociaux. La rédaction du Bulletin de l’IRÉC a donc rencontré Yves Richelle, un des rédacteurs de la Note d’intervention sur la gratuité scolaire1 afin qu’il explique en quoi la gratuité scolaire est un outil de politique économique et non un gaspillage d’argent public. Nous le remercions chaleureusement d’avoir accepté de nous accorder cette entrevue. I Photo : Normand Rajotte l explique que le débat entourant la hausse des droits de scolarité a mis en évidence trois problèmes de l’éducation postsecondaire, à savoir le financement des universités, l’accessibilité aux études et la gestion des universités. « Pour trouver des solutions efficaces, poursuit-il, il faut des politiques qui corrigent un problème sans en affecter un autre. La hausse des droits de scolarité ne fait pas partie de ces politiques puisqu’elle peut contribuer Yves Richelle à apporter une solution au financement des universités, mais elle nuit à l’accessibilité aux études ». Aborder la question du financement des universités sous-entend la question du comment. « Est-ce par la taxation, l’abandon des crédits d’impôt ou le principe de l’utilisateurpayeur? Ce dernier principe d’utilisateur-payeur en économie ne spécifie pas s’il doit payer lorsqu’il utilise le service. Les étudiants doivent-ils payer durant leurs études ou lorsqu’ils travaillent? Ce débat n’a pas été fait. Le gouvernement reconnait d’ailleurs que la hausse des droits de scolarité nuit à l’accessibilité, car il propose une amélioration du système de prêts et bourses pour certaines catégories d’étudiants. Mais ce système comporte lui-même des failles (pensons à la situation des étudiants à temps partiel2) et génère des coûts pour le 1. BÉLANGER, Jules, Oscar CALDERON, Yves RICHELLE et Henri THIBAUDIN. Gratuité scolaire, tout en payant « sa juste part ». Une contribution au débat sur les droits de scolarité au Québec, Note d’intervention de l’IRÉC no 16, avril 2012, 6 p. http://www.irec.net/index. jsp?p=76 2. CALDERON, Oscar. Réforme des droits de scolarité : réponse à Luc Godbout, Billet de l’IRÉC sur OIKOS Blogue, 8 mai 2012. http://www.irec.net/index. jsp?p=35&f=953 gouvernement (les intérêts versés aux banques, les coûts de gestion des dossiers des étudiants qui ne remboursent pas leurs prêts comme prévu, etc.). Inefficace « On corrige donc un problème généré par l’utilisation d’une politique inefficace en utilisant une autre politique inefficace», constate-t-il. Pour éviter cette cascade d’inefficacité, les étudiants avaient proposé de résoudre le problème de financement des universités en révisant la gestion des universités. « À la limite, indique-t-il, les étudiants et les étudiantes, en tant qu’utilisateurs, pourraient exiger les services qu’ils veulent. S’ils paient, ils pourraient avoir un droit de regard sur la manière dont leur argent est utilisé. Et, pour la majorité d’entre eux, leur intérêt est d’avoir des professeurs pour la transmission du savoir, ce qui ne coïncide pas nécessairement avec l’intérêt des universités qui veulent avoir des chercheurs pour s’assurer une visibilité mondiale. Trop souvent, les critères pour choisir le personnel enseignant ne sont pas basés sur leurs qualifications comme enseignants, mais sur le nombre de leurs publications, de leurs consultations, des congrès auxquels ils ont assisté, etc.». Bataille de chiffres symptomatique La bataille des chiffres est représentative de ce phénomène. « En admettant, soutient-il, qu’un professeur passe 50 % de son temps à enseigner, ce qui est une hypothèse généreuse, en 2008-2009, l’étudiant ou l’étudiante payait déjà 25 % de sa formation alors que, pour la même année, le gouvernement utilise le chiffre de 13 %, ce qui représente la proportion des droits de scolarité versés par rapport au financement total des universités, dépenses de recherche incluses ». Revenir aux objectifs de base Pour l’économiste, il faut revenir aux objectifs de base d’une société. « En économie, rappelle-t-il, la société doit être organisée pour faire en sorte que chaque individu exploite son plein potentiel, ce qui est la meilleure façon d’obtenir le maximum de richesse. Le problème est que les individus ne possèdent pas toujours toutes les informations nécessaires à une bonne prise de décision. Il y a de plus un accès inégal à l’information. Les études récentes démontrent que ce n’est pas le revenu des parents qui est le facteur principal qui influence l’accès aux études des enfants, mais bien le niveau d’éducation des parents. Si les parents ont obtenu un diplôme universitaire, par exemple, les enfants auront environ 30 % de chances de plus d’aller à l’université. Ce résultat provient probablement du fait que des parents universitaires peuvent beaucoup mieux transmettre les informations pertinentes sur l’ensemble des champs d’études offerts ainsi que sur les avantages d’un parcours universitaire. La société doit donc intervenir pour ceux et celles qui n’ont pas ou n’ont que partiellement accès à ce type d’informations ». Information et expérimentation C’est pourquoi le chargé de projet avec trois autres chercheurs de l’IRÉC a essayé de voir s’il y a moyen de faire mieux en analysant en termes économiques le système actuel. « Nous avons introduit une variable économique fondamentale : l’information et l’expérimentation, expose le docteur en économie. Avec la formule de l’utilisateur-payeur préconisée, la société perd de l’argent. C’est une question d’efficacité c’est-à-dire que l’on cherche à améliorer l’accès à l’information et donc aux études sans toucher au financement des universités et sans demander de contribution supplémentaire au YVES RICHELLE/SUITE À LA PAGE 4 Notice biographique Yves Richelle détient un doctorat en sciences économiques des Facultés universitaires Notre-Dame-de-la-Paix à Namur en Belgique. Depuis septembre 2004, il est chargé de cours à l’Université de Montréal; depuis janvier 2008, il est également chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. Il travaille en ce moment comme chargé de projet à l’IRÉC avec Henri Thibaudin à la conception et la rédaction d’un ouvrage de référence sur les valeurs de l’eau au Québec. 3 LOGEMENT SOCIAL/SUITE DE LA PAGE 1 YVES RICHELLE/SUITE DE LA PAGE 3 chiffre de 50 000 nouveaux logements sociaux, proposés en juin 2011 est raisonnable. Ils proposent enfin de favoriser le développement endogène notamment en développant le Fonds québécois d’habitation communautaire (FQHC) et en se concentrant sur les mécanismes de financement. Il serait avantageux que les OSBL et les coopératives se financent à l’aide de capital patient dont le remboursement du capital et des intérêts seraient reportés dans le temps (15 ans voire 30 ans). Gilles L. Bourque a rédigé un résumé sur Oikos Blogue. Voir http://www.oikosblogue. coop/?p=12076 citoyen. Le moyen utilisé est l’expérimentation. La société devrait permettre aux jeunes de faire un essai. Dans le moment, la perspective, c’est l’endettement, ce qui est un puissant désincitatif à expérimenter ». L’IRÉC propose 30 crédits gratuits durant la première année à l’université, financés par l’abandon des crédits d’impôt. « Même si l’étudiant change d’option, il y a des chances qu’il reste à l’université, précise Yves Richelle. S’il y a trop d’obstacles, les jeunes vont lâcher ou se retrouver en situation d’échec. On peut objecter que cela va favoriser les éternels étudiants. En économie, il ne faut pas concevoir une politique économique sur des exceptions. À ce titre, nous ne vendrions jamais d’alcool parce qu’il y a des alcooliques, etc. Il faut se dire : est-ce que je gagne plus en l’introduisant? Il faut aussi réaliser qu’il y a une valeur au temps. Tout individu se pose la question : qu’est-ce que je veux faire de mon temps? Si la télévision est gratuite, est-ce que je vais rester coller sur la télévision 24 heures sur 24? » Courriel du 5 juin 2012 De : Marie-Noëlle Ducharme, professionnelle de recherche au LAREPPS À : Gilles L. Bourque « Il est ironique de penser que, jusqu’à maintenant et sauf erreur, toutes les provinces canadiennes (sauf Alberta et IPE) ont négocié des ententes de rapatriement du parc fédéral sauf le Québec. (...) En 2002 (...) la Société d’habitation du Québec (SHQ) écrivait : « Pour le Québec, le transfert complet des responsabilités fédérales en matière de logement social reste toujours l’objectif à atteindre, à la condition d’une compensation financière satisfaisante sur le plan de l’équité et de la pérennité. Cette pleine et entière maîtrise d’oeuvre lui permettrait de planifier et de mettre en œuvre des interventions en fonction de ses priorités et besoins propres ». 1. BOURQUE, Gilles, L. Le logement au Québec : les tendances actuelles, Note d’intervention de l’IRÉC no 8, juillet 2012, 5 p. http://www.irec.net/index.jsp?p=76 2. BOURQUE, Gilles, L.et Jacques CHAREST. Logement social au Québec : la fin des conventions d’exploitation du fédéral, Note d’intervention de l’IRÉC no 18, mai 2012, 5 p. http://www.irec.net/index.jsp?p=76 4 Du mouvement D eux membres du conseil d’administration qui siègent depuis 2009 ont annoncé lors de la dernière réunion qu’ils prenaient leur retraite : Dominique Verreault, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et Michel Parenteau, directeur adjoint au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). L’IRÉC les remercie et leur souhaite une bonne retraite. Ils seront remplacés respectivement par Linda Craig, la nouvelle directrice adjointe du SCFP et Carolle Dubé, la nouvelle présidente de l’APTS. Bienvenue. Photo : Normand Rajotte L ’été n’est pas que la saison des vacances pour les chercheurs de l’IRÉC. Lancé au printemps, le programme de travail pour les publications qui feront la rentrée d’automne se réalise, pour sa plus grande part, au cours de l’été. C’est ainsi que les travaux sur le développement minier, sur la spéculation foncière en milieu rural, sur le potentiel de l’agroénergie pour le développement agricole de même que des analyses sur l’évolution des finances publiques du Québec mobiliseront les énergies. À ces thèmes qui s’inscrivent dans la continuité des efforts déjà entrepris s’ajoutent également des travaux sur la situation des chargés de cours dans une université québécoise de même que sur le commerce international du Québec. Le travail de conception des colloques qui auront lieu au cours de l’automne et de l’hiver se préparent durant les mois chauds. Les chargés de projets et les stagiaires de l’IRÉC seront donc fort occupés et s’emploieront à faire de leur mieux pour que l’été nous annonce un automne riche et stimulant. CA DE L’IRÉC Michel Parenteau Photo : Normand Rajotte Un programme chargé pour l’été Dominique Verreault Linda Craig Carolle Dubé En conclusion Yves Richelle insiste : « La gratuité n’est pas outil irrationnel pour la science économique. Si nous laissons faire les individus, ils ne vont pas nécessairement prendre la meilleure décision du point de vue de la société. Nous n’avons pas intérêt à ce qu’un individu qui dispose des capacités et des intérêts pour un type d’études les arrête, car s’il persiste, c’est toute la société qui gagne à long terme. Ce problème d’information se retrouve dans d’autres domaines. N’utilisons-nous pas dans le secteur privé le principe de la gratuité avec l’essai d’un produit pendant trois mois par exemple, ne permettons pas l’écoute gratuite d’un disque avant l’achat? Il est possible d’explorer d’autres options comme la gratuité complète. C’est un autre débat de société qui n’a toujours pas été fait au Québec et qui serait intéressant de le faire en tenant compte de l’information scientifique qui existe déjà ». BULLETIN DE L’ Bulletin d’information de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) à l’intention des Amis de l’IRÉC/Numéro 26 1030, rue Beaubien Est, bureau 103 Montréal, Québec H2S 1T4 Tél. (514) 380-8916/Télécopieur : (514) 380-8918 [email protected]/ www.irec.net Directeur général de l’IRÉC : Robert Laplante Responsable du bulletin : André Laplante (514) 380-8916 poste 21 [email protected] Collaboration : Frédéric Farrugia, Robert Laplante Dépôt légal à la Bibliothèque nationale du Québec