COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Une grande corvée des transports

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INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR PUBLICATION IMDIATE
Pierre angulaire dune stratégie dindépendance énergétique
Une grande corvée des transports
Montréal, 2 décembre 2010. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC)
lance aujourd’hui un premier rapport de recherche Lélectrication du transport collectif :
un pas vers l’indépendance énergétique du Québec réalisé dans le cadre d’un programme
de recherche sur l’électrication du transport collectif au Québec. «L’IRÉC propose de faire
de l’indépendance énergétique, un objectif stratégique prioritaire visant une restructuration
industrielle denvergure. La réorganisation des infrastructures de transport constitue la pierre
angulaire de cette stratégie, car cest en matière de transport que la vulnérabilité de l’écono-
mie québécoise est la plus grande et où la transition serait la plus dicile à aronter en cas de
choc pétrolier», ont déclaré Gilles L. Bourque et Robert Laplante, respectivement chargé de
projet et directeur général à l’IRÉC.
Le rapport de recherche établit de façon empirique la valeur économique de la mise en
œuvre dun plan global reposant sur laccélération de projets de transport collectif existants, le
devancement et la réalisation de projets pvus et la création dun réseau national de transport
collectif reposant sur la technologie du monorail. Il mesure les eets structurants et les retom-
bées économiques consolidées que pourrait avoir un vaste projet densemble, une grande corvée
de transport, en accélérant les investissements et y incorporant un projet de réseau national de
transport par monorail.
Création de 140000 emplois
Les chercheurs Gabriel Ste-Marie et Jules Bélanger ont évalué quensemble, les projets
de transport collectif incluant celui dun réseau de monorails à moteurs-roues concernent des
investissements dun peu moins de 20 milliards de dollars. L’évaluation des retomes écono-
miques directes et indirectes permet destimer la création de près de 140000 emplois et dune
valeur ajoutée totale de 11,9G$, dont 6,3G$ versés en salaires, 5,3G $ en munération du
capital et 320M$ en revenus nets des travailleurs autonomes. Par ailleurs, les revenus scaux
des deux niveaux de gouvernement (impôts, taxes, parascali) s’élèveraient à près de 2,3G$.
Une solution rentable d’ici : le monorail rapide suspendu à moteurs-roues
Un autre des chercheurs, l’ingénieur Pierre Langlois, fait la démonstration que l’implan-
tation dun TGV entre Montréal et Québec nest pas justiable économiquement et ne se
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rentabiliserait jamais. Il faudrait débourser environ 8,75G$ pour une ligne entre Montréal
et Québec. Par contre, le monorail rapide suspendu à moteurs-roues de l’ingénieur québécois
Pierre Couture coûte trois fois moins cher soit 3G$. De plus, un réseau de monorails rapides
suspendus à moteurs-roues est particulièrement bien adapté aux régions à faible denside
population comme au Québec. Limplantation dun tel réseau dans les principales villes du
Québec est évaluée à 12G$. «Le Québec se prémunit ainsi des envolés éventuelles du prix du
pétrole et augmente son indépendance énergétique, tout en diminuant les émissions de gaz à
eet de serre. Enn, ce type de monorail ore la possibilité de développer au Québec un nou-
veau créneau technologique à fort potentiel économique, pouvant être exporté partout dans le
monde», a indiqué Pierre Langlois.
Une stratégie globale dindépendance énergétique
Robert Laplante et Gilles L. Bourque ont expliqque l’hypothèse de la réorganisation
des infrastructures de transport comme pierre angulaire dune stratégie dindépendance éner-
gétique s’appuie tout aussi bien sur la nature de l’économie québécoise que sur les priorités à
servir pour en accroître la cohérence en structurant son espace économique par un réseau de
transport collectif électrié. «Les infrastructures de transport constituant un service public
essentiel à lamélioration de la compétitivides régions et au soutien de la mise en œuvre dune
politique de diversication industrielle, le choix du transport na donc rien de fortuit. La visée,
ici, consiste à recadrer la discussion sur les avantages de l’électrication du transport dans une
perspective large».
« N’oublions pas, concluent-ils, que léconomie québécoise est une des mieux placées
au monde pour réaliser un changement de base énergétique. Riche d’un fabuleux patrimoine
hydro-électrique, dune forêt boréale exceptionnelle, dun territoire immense et particulière-
ment propice à la mise en valeur dun gigantesque potentiel éolien, solaire et agroforestier, le
Québec peut, mieux que bien dautres, recomposer son portefeuille énergétique et faire de cette
recomposition une occasion exceptionnelle de reconversion industrielle et de rétablissement de
sa balance commerciale. Lindépendance énergétique est à portée de main».
Un colloque sur l’indépendance énergétique en janvier 2011
An dalimenter le bat public, l’IRÉC organise un colloque le 20 janvier prochain à
l’Institut de tourisme et dtellerie du Québec (ITHQ) de 8h30 à 12h30. Le thème sera
«Lindépendance énergétique et la mobilidurable : lenjeu de lélectrication du transport
collectif».
Pour
connaître les résultats des travaux de l’IRÉC, voir www.irec.net
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Pour informations; André Laplante, IRÉC, (514) 564-7955 ou 514-258-4798 (Cellulaire)
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