COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Efficacité énergétique : investir

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INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR PUBLICATION IMDIATE
Deuxième Note dintervention de l’IRÉC
Ecacité énergétique : investir
dans les négawatts pour se libérer
du pétrole
Montréal, 14 décembre 2010. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC)
lance aujourd’hui une deuxième Note d’intervention de l’IRÉC dans le cadre de son vaste
programme de recherche sur l’indépendance énergétique du Québec. «Nous devons faire
avec l’énergie, ce que nous avons commencé à faire sur une grande échelle avec nos déchets,
que nous appelons maintenant des matières résiduelles. Cest justement ce que permet de faire
le recadrage des perspectives en matière decacité énergétique. Dans l’optique du mouve-
ment des « négawatts », trois principes devraient s’imposer en matière de gestion de l’énergie.
C’est l’approche SEE : la sobriété énergétique, lecacité énergétique, les énergies renouve-
lables», a déclaré Gilles L. Bourque, chargé de projet et rédacteur de cette deuxième Note
d’intervention de l’IRÉC.
«Une stratégie plus ambitieuse decacité énergétique est nécessaire pour le Québec, arme
le chercheur. D’abord, les surplus actuels délectricité sont, pour une part importante, dus au
ralentissement économique. Ils sont donc temporaires. Ensuite, les négawatts sont une source
d’énergie able, peu coûteuse, durable et favorable au développement des communaus. De
plus, cette stratégie ouvre une voie exceptionnelle de création demplois et de développement
local, puisque les activités économiques associées à cette approche sont généralement à forte
intensité de main-dœuvre et réalisées sur des marchés de proximité. Enn, les capacités
énergétiques du Québec représentent une occasion à long terme pour se libérer du pétrole et
reconvertir notre économie». Les études compilées dans la note d’intervention convergent
vers les mêmes constats : la consommation énergétique par habitant, au Québec, dépasse lar-
gement celle des pays comparables; et cette inecacité énergétique prive le Québec de retom-
bées économiques importantes.
Un Fonds national decacité énergétique
Le secteur de la transformation des biens est le plus grand consommateur d’énergie avec 40
% du total. Le potentiel technicoéconomique decacité énergétique dans le secteur indus-
triel équivaudrait à 30 % des volumes consommés.
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Comme piste de solution susceptible dencourager les entreprises à miser sur lecaci
énergétique, le chercheur a retenu une proposition du Réseau des ingénieurs du Québec. «La
création dun Fonds de nancement de projets decacité énergétique dédié aux secteurs
industriel, commercial et institutionnel (les ICI) constitue une proposition à fort potentiel
structurant. Ce fonds devrait certainement constituer une pièce majeure dune stratégie glo-
bale de reconversion soutenable de l’économie québécoise puisquelle sadresse au plus grand
consommateur d’énergie, le secteur manufacturier», a-t-il conclu.
Un colloque sur l’indépendance énergétique en janvier 2011
An dalimenter le débat public, l’IRÉC organise un colloque le 20 janvier prochain à
l’Institut de tourisme et dhôtellerie du Québec (ITHQ) de 8 h 30 à 12 h 30. Le thème sera
«Lindépendance énergétique et la mobilité durable : l’enjeu de l’électrication du transport
collectif».
Pour connaître les résultats des travaux de l’IRÉC, voir www.irec.net
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Pour informations : André Laplante, IRÉC, (514) 564-7955 ou 514-258-4798 (Cellulaire)
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