INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE COMMUNIQUÉ DE PRESSE 1030, rue Beaubien Est Bureau 103 Montréal,Québec H2S 1T4 514 380-8916 [email protected] www.irec.net POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Deuxième Note d’intervention de l’IRÉC Efficacité énergétique : investir dans les négawatts pour se libérer du pétrole Montréal, 14 décembre 2010. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) lance aujourd’hui une deuxième Note d’intervention de l’IRÉC dans le cadre de son vaste programme de recherche sur l’indépendance énergétique du Québec. « Nous devons faire avec l’énergie, ce que nous avons commencé à faire sur une grande échelle avec nos déchets, que nous appelons maintenant des matières résiduelles. C’est justement ce que permet de faire le recadrage des perspectives en matière d’efficacité énergétique. Dans l’optique du mouvement des « négawatts », trois principes devraient s’imposer en matière de gestion de l’énergie. C’est l’approche SEE : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables », a déclaré Gilles L. Bourque, chargé de projet et rédacteur de cette deuxième Note d’intervention de l’IRÉC. « Une stratégie plus ambitieuse d’efficacité énergétique est nécessaire pour le Québec, affirme le chercheur. D’abord, les surplus actuels d’électricité sont, pour une part importante, dus au ralentissement économique. Ils sont donc temporaires. Ensuite, les négawatts sont une source d’énergie fiable, peu coûteuse, durable et favorable au développement des communautés. De plus, cette stratégie ouvre une voie exceptionnelle de création d’emplois et de développement local, puisque les activités économiques associées à cette approche sont généralement à forte intensité de main-d’œuvre et réalisées sur des marchés de proximité. Enfin, les capacités énergétiques du Québec représentent une occasion à long terme pour se libérer du pétrole et reconvertir notre économie ». Les études compilées dans la note d’intervention convergent vers les mêmes constats : la consommation énergétique par habitant, au Québec, dépasse largement celle des pays comparables; et cette inefficacité énergétique prive le Québec de retombées économiques importantes. Un Fonds national d’efficacité énergétique Le secteur de la transformation des biens est le plus grand consommateur d’énergie avec 40 % du total. Le potentiel technicoéconomique d’efficacité énergétique dans le secteur industriel équivaudrait à 30 % des volumes consommés. /Suite à la page suivante /Suite de la page suivante Comme piste de solution susceptible d’encourager les entreprises à miser sur l’efficacité énergétique, le chercheur a retenu une proposition du Réseau des ingénieurs du Québec. «La création d’un Fonds de financement de projets d’efficacité énergétique dédié aux secteurs industriel, commercial et institutionnel (les ICI) constitue une proposition à fort potentiel structurant. Ce fonds devrait certainement constituer une pièce majeure d’une stratégie globale de reconversion soutenable de l’économie québécoise puisqu’elle s’adresse au plus grand consommateur d’énergie, le secteur manufacturier », a-t-il conclu. Un colloque sur l’indépendance énergétique en janvier 2011 Afin d’alimenter le débat public, l’IRÉC organise un colloque le 20 janvier prochain à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) de 8 h 30 à 12 h 30. Le thème sera « L’indépendance énergétique et la mobilité durable : l’enjeu de l’électrification du transport collectif ». Pour connaître les résultats des travaux de l’IRÉC, voir www.irec.net (30) Pour informations : André Laplante, IRÉC, (514) 564-7955 ou 514-258-4798 (Cellulaire)