COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Une grappe de mobilité durable

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INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
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www.irec.net
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE
Secteur prioritaire pour le renouvellement des politiques industrielles
Une grappe de mobilité durable
Montréal, 21 février 2013. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) rend publique aujourd’hui
une étude qui renouvelle les perspectives des politiques industrielles en s’appuyant sur une stratégie de développement
d’une grappe de mobilité durable. Selon les propositions des chercheurs de l’IRÉC, le gouvernement du Québec devra
agir de manière à ce que les impacts de la reconversion des transports se répercutent sur la reconversion du système
productif dans son ensemble, et en particulier dans les secteurs industriels qui lui sont plus étroitement associés. « Le
passage à une mobilité durable nécessite le renouvellement de la politique industrielle, une redynamisation de la politique de transport et enfin un encastrement adéquat dans la politique énergétique », ont expliqué les chercheurs Gilles
L. Bourque, Mathieu Perreault et Robert Laplante.
« La crise des infrastructures, précisent les auteurs, dévoile en fait les limites d’un paradigme sociétal dominant
qui arrive à la fin de sa vie utile : celui de la domination absolue du couple automobile/pétrole. Aujourd’hui, une
multitude d’enjeux industriels, économiques, sociaux et écologiques se combinent pour exiger des réponses nouvelles
dans ce domaine. Les infrastructures de transport sont des éléments essentiels à la productivité et à la compétitivité de
l’économie et elles ne peuvent être pensées convenablement sans être inscrites dans un cadre stratégique privilégiant
la reconfiguration structurelle de l’économie québécoise ».
Un exemple pour le renouvellement de politique industrielle
Les chercheurs formulent un ensemble de propositions pour la création des outils qui sont nécessaires à la
réalisation d’une politique industrielle (dont une institution publique névralgique : l’Agence de développement et
d’innovation) ainsi que des foyers de mobilisation (les pôles de compétitivité que sont les équipements de transport, la
motorisation, les piles, les matériaux et la logistique) qui pourraient être créés pour entreprendre la démarche proposée.
Ils considèrent également qu’il est nécessaire de renouveler la politique de transport pour mieux soutenir le développement de la grappe de la mobilité durable. Enfin, ils abordent brièvement la nécessité d’adapter la politique énergétique
du Québec de manière à maximiser les retombées d’une stratégie de développement de la grappe de la mobilité durable.
Un potentiel fantastique
Toutes les propositions contenues dans le rapport visent à maximiser les retombées d’une stratégie vers la mobilité
durable. « Le potentiel des retombées économiques, sociales et environnementales de cette stratégie est tout simplement
fantastique, affirment les chercheurs. D’un point de vue environnemental, cette stratégie représente l’unique voie pour
atteindre les objectifs de réduction de CO2. D’un point de vue social, elle exige et rend possible un renouvellement
important du modèle québécois, renouvellement qui passe par une plus grande participation de tous les acteurs sociaux
au développement du Québec. D’un point de vue économique, enfin, cette stratégie vise le détournement d’une fraction
significative du flux monétaire sortant du Québec pour acheter du pétrole, vers de nouvelles activités économiques
structurantes, par exemple le transport collectif électrifié. À tout point de vue, cette stratégie vers la mobilité durable
est gagnante pour le Québec ».
Une opération rentable
De plus, ces investissements massifs dans l’augmentation de l’offre de transport collectif électrifié et le soutien à
une grappe de la mobilité durable se traduiront non seulement par une diminution des importations de pétrole, mais
également par une création d’emplois fort appréciable. Cet apport supplémentaire à l’activité économique québécoise
est à même de rentabiliser, d’un strict point de vue financier, la stratégie de la mobilité durable.
On peut télécharger le rapport de recherche sur le site de l’IRÉC à www.irec.net
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Pour information : André Laplante, directeur des communications de l’IRÉC, (514) 258-4798 (cellulaire)
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